Comment gérez-vous votre passage du DVD au Blu-ray ?

[Filou]

Sans vouloir froisser qui que ce soit sur le forum, j'ai tout de même l'impression que certains confondent cinéphilie et collectionnite aïgue. Quand je lis que certains membres du forum n'achètent plus de DVD par exemple, je me pose la question suivante : ces personnes aiment-elles réellement le cinéma ou ne font-elles que collectionner des disques ? Si un film d'un réalisateur qu'elles aiment ne sort qu'en DVD, ne sont-elles pas intéressées par l'oeuvre en question ?

Je prends mon exemple : j'achète actuellement toujours plus de DVD que de Blu-ray car le catalogue est largement plus grand. Récemment, je me suis mis à m'intéresser plus sérieusement à John Ford. J'ai vu que certains films n'étaient pas disponibles en Blu-ray et j'ai donc commandé certains films en DVD parce que le but premier est de découvrir les oeuvres en question et non d'entasser des disques dans des meubles Ikea.

Dans la rubrique DVD naphtalinés à paraître, je vois aujourd'huis dans le planning un Fuller que je n'ai jamais vu et un Mankiewicz. Comme je collectionne tous les films de ces deux réalisateurs, Blu-ray ou non, je me réjouis qu'ils sortent et les achèterai dès leurs sorties.

J'aimerais terminer avec un conseil : j'ai moi aussi eu une période de frénésie d'achats, période que je regrette par ailleurs. Le but premier, c'est de voire des films qui nous plaisent et non de collectionner les films tout azimut. Un jour ou l'autre, on finira par regretter d'avoir acheter des films juste parce qu'ils sont sortis en Blu-ray. Quand je vois le nombre de films dans ma collection que je ne reverrai jamais, je me dis parfois que j'aurais mieux fait de garder mes sous.

[El Dadal]

C'est bien une question d'économie qui fait que certains se préservent de l'achat d'un dvd, dans l'espoir que le même film finisse par être édité en blu, et ainsi ne pas avoir de doublon (cher) ou d'édition inférieure techniquement.

Ensuite, il y a ceux qui veulent découvrir un film par tous les moyens, peu importe la qualité de la copie présentée, et il y a les autres. Or, plus la reproduction est bonne et fidèle plus l'appréciation du film se fera sur des critères sains, et non biaisés. Combien de films des 70's (parce que trop éloignés dans le temps pour que les studios fassent l'impasse de vraies restaurations comme pour ceux des 80/90's, pour l'instant le parent pauvre du bluray) ais-je redécouverts en HD, avec un sens du détail dans la photo et le production design, alors qu'en dvd tout me paraissait flou, lisse, vidéo... et parasitait ainsi mon appréciation globale...

[tenia]

Sans vouloir froisser qui que ce soit sur le forum, j'ai tout de même l'impression que certains confondent cinéphilie et collectionnite aïgue. Quand je lis que certains membres du forum n'achètent plus de DVD par exemple, je me pose la question suivante : ces personnes aiment-elles réellement le cinéma ou ne font-elles que collectionner des disques ? Si un film d'un réalisateur qu'elles aiment ne sort qu'en DVD, ne sont-elles pas intéressées par l'oeuvre en question ?

J'achète 20 à 25 BRs par mois, répartis entre la France, l'Angleterre et les USA. Sauf cas spécifiques (genre ce que fait Wild Side), ce qui sort en BR me suffit amplement à remplir mes mois de visionnages. Donc, le DVD, je m'en passe parfaitement, en fait.

Alors oui, il y a des choses uniquement dispos en DVD et que je ne vois pas. C'est pas vraiment un choix. C'est juste que si ça sortait en BR, je serais curieux. Mais en DVD, non. J'ai pas envie de me retrouver avec une possibilité de doublons dans les mois à venir. C'est ce qu'explique El Dadal. Quand j'achète en France un DVD à 16.99€, et que ça sort ensuite en Allemagne ou en Angleterre pour le même prix, ça m'ennuie.

Donc, avec tout ce qui sort en HD, j'ai largement de quoi faire.

Je me fais du Renoir, du L'Herbier, du Wilder, du Rohmer, des Zatoichi, un peu de Radley Metzger, etc etc.
Je me trouve pas pour autant "faux cinéphile - vrai collectionneur" (pour faire simple).

Le but premier, c'est de voire des films qui nous plaisent et non de collectionner les films tout azimut. Un jour ou l'autre, on finira par regretter d'avoir acheter des films juste parce qu'ils sont sortis en Blu-ray. Quand je vois le nombre de films dans ma collection que je ne reverrai jamais, je me dis parfois que j'aurais mieux fait de garder mes sous.

J'ai ce problème là, mais sur des titres que j'achète 5€. Et puis, le même principe de curiosité prévaut : "tiens, pourquoi pas" est ce que je me dis toujours, bien plus que "mouais, je sais pas". Pour le reste, je suis souvent amplement content de mes achats (tellement qu'on m'avait conseillé d'être plus sévère dans mes notes parce que je mettais de trop bonnes notes. J'y peux rien si j'achète avant tout des trucs à même de me plaire ! ).

Pour autant, j'aimerais apporter une nuance fondamentale : je n'achète pas parce que ça sort en BR. Par contre, ma curiosité actuelle et le niveau de sorties mondiales font que je zappe tout ce qui sort en DVD.

Calcul simple : par mois, 1 Carlotta, 1 MoC, 5 Criterion, 3 Arrow, plus ce qui sort à côté me fait facilement remplir mon mois sans aller voir les sorties DVDs.

Le souci, et c'est ce que pointait Torrente, c'est que dans ce calcul, facilement la moitié des achats sont à l'étranger, parce que chez nous, peau d'zob. Déjà que Gaumont, ce sera quoi ? 4 classiques en 2014 ? En même temps, c'est toujours ça qui soulagera mon budget.

Et puis, les DVDs que j'achète me coûtent le même prix que mes BRs : un Introuvables à 15€, un Classics Confidential à 30€, c'est le prix d'un combo chez MoC (pour le 1er) ou chez Criterion (pour le 2e).

[tindersticks]

J'avais avant plus de 4000 Dvd's, cela fait deux ans et demi que je me suis mis au Blu-ray.
J'ai vraiment fait la purge des Dvd's en les revendant et en les remplaçant au fur et à mesure par des Blu-ray.
Je dois avoir 1000 Dvd's et plus de 1300 Blu-ray's.
Mais j'achète toujours des Dvd's, beaucoup moins qu'avant, mais quand même, surtout les films qui ne sortiront pas en Blu-ray (Warner archive, Wild Side, Sydonis...).

[Torrente]

Sans vouloir froisser qui que ce soit sur le forum, j'ai tout de même l'impression que certains confondent cinéphilie et collectionnite aïgue. Quand je lis que certains membres du forum n'achètent plus de DVD par exemple, je me pose la question suivante : ces personnes aiment-elles réellement le cinéma ou ne font-elles que collectionner des disques ? Si un film d'un réalisateur qu'elles aiment ne sort qu'en DVD, ne sont-elles pas intéressées par l'oeuvre en question ?

Je prends mon exemple : j'achète actuellement toujours plus de DVD que de Blu-ray car le catalogue est largement plus grand. Récemment, je me suis mis à m'intéresser plus sérieusement à John Ford. J'ai vu que certains films n'étaient pas disponibles en Blu-ray et j'ai donc commandé certains films en DVD parce que le but premier est de découvrir les oeuvres en question et non d'entasser des disques dans des meubles Ikea.

Dans la rubrique DVD naphtalinés à paraître, je vois aujourd'huis dans le planning un Fuller que je n'ai jamais vu et un Mankiewicz. Comme je collectionne tous les films de ces deux réalisateurs, Blu-ray ou non, je me réjouis qu'ils sortent et les achèterai dès leurs sorties.

J'aimerais terminer avec un conseil : j'ai moi aussi eu une période de frénésie d'achats, période que je regrette par ailleurs. Le but premier, c'est de voire des films qui nous plaisent et non de collectionner les films tout azimut. Un jour ou l'autre, on finira par regretter d'avoir acheter des films juste parce qu'ils sont sortis en Blu-ray. Quand je vois le nombre de films dans ma collection que je ne reverrai jamais, je me dis parfois que j'aurais mieux fait de garder mes sous.

Je ne me sens pas visé, parce que j'essaie de tout voir, dans tous les formats. J'ai encore des VHS, des Laserdiscs par milliers, des VCD, etc etc
L'achat de DVD est réservé aux petits éditeurs (quand ça n'existe pas en blu-ray ailleurs - les langues ne m'arrêtent pas - pas besoin de sous-titres), et surtout en occaze. Mettre plus de 3 ou 4 euros dans un DVD en 2014 me paraît totalement inconcevable.

Par contre, oui, si un film que j'aime ou que je veux découvrir sort "uniquement" en DVD en France, je suis très capable d'aller importer le blu-ray ouzbek
D'une part parce que c'est carrément inadmissible que ça ne sorte pas en blu-ray si ça existe ailleurs, et d'autre part, parce que même en important le blu-ray, c'est souvent (pour ne pas dire toujours) moins cher que le prix du DVD français. C'est con mais c'est comme ça. Et ça m'insupporte. Et je le dis. Et tant pis si ça défrise.
D'un autre côté ce choix de l'import m'a permis de me faire des contacts un peu partout dans le monde et d'organiser des entraides avec des collectionneurs du monde entier et de me faire dans le lot quelques vrais amis.

Mais, bon, si je pouvais aller en bas de chez moi dans un Media Markt choper des blu-rays français le jour de leur sortie au prix de l'import le jour de leur sortie, j'aimerais autant.

En effet le prix c'est aussi le nerf de la guerre. J'hallucine quand je vois combien je paie des blu-rays US en pré-commande ou la semaine de leur sortie et que je compare ensuite avec les sorties françaises... où on perd parfois (très souvent) les bonus, où on gagne du 1080i de merde etc etc
Oh joie du collectionneur français qui en a ras le cul.
Surtout quand il doit justifier un avis tout à fait normal, logique même, sur un forum de collectionneurs/cinéphages où ce genre de position devrait faire consensus.
Nan mais sérieux là vous défendez carrément l'indéfendable en pinaillant, juste parce que j'ai dit "baltringues"

[cinephage]

Je dois reconnaître que le marché du bluray est vraiment particulier.

J'ai dû mettre en garde ma copine lorsqu'elle a voulu me gater pour Noel : son panier amazon.fr valait 214 euros, on a trouvé exactement la même chose, avec même des sous-titres français sur tous les titres, dans des versions US, espagnoles ou italiennes (mais ce sont les mêmes galettes à l'intérieur) pour un peu moins de 70 euros, frais de port compris. C'est effectivement une différence de tarif, entre le marché français et les autres, qui me parait exagérée et totalement injustifiée.

Après, je comprends qu'une édition de luxe réservée au seul marché français (Carlotta, Wild Side ou autres) soit justifiée, mais les titres en question étaient des films grand public, Harry Potter et autres Matrix...

Et là, je ne comprends pas cette différence tarifaire pour les films à gros tirage : pourquoi Pacific Rim en bluray coute 12 euros en espagne, et 21 en France ?? (et encore, il y a une réduc 3 titres pour 30 euros sur le site espagnol. Par ailleurs le film a des sous-titres français... Pourquoi se gêner, et comment expliquer/justifier cette différence ??)

[Roy Neary]

Je pense que, au-delà des clivages dans tel ou tel domaine, on est tous d'accord pour dire que les prix sont trop élevés chez nous. L'exemple de Cinéphage ci-dessus est très éloquent !
Ce serait bien de connaître la position des éditeurs là-dessus - je parle bien sûr des majors, pas des indépendants comme Wild Side, Carlotta, Sidonis, Potemkine, Tamasa, etc. (Gaumont Classiques aussi) dont on sait les spécificités en termes de politique éditoriale et de tarifs.

[Filou]

Surtout quand il doit justifier un avis tout à fait normal, logique même, sur un forum de collectionneurs/cinéphages où ce genre de position devrait faire consensus.
Nan mais sérieux là vous défendez carrément l'indéfendable en pinaillant, juste parce que j'ai dit "baltringues"

Attention, mon intervention n'était pas du tout un reproche à l'encontre de qui que ce soit. C'est juste qu'il a y a quelques mois, j'ai constaté que j'achetais certains films uniquement parce qu'ils faisaient partie d'un label, comme certains Wild Side, Gaumont, Studio Canal, etc, alors que les films en questions n'étaient largement pas des priorités (vu que j'ai presque 600 films non visionnés chez moi). D'où ma réflexion concernant la collectionnite et la cinéphilie.

Calcul simple : par mois, 1 Carlotta, 1 MoC, 5 Criterion, 3 Arrow, plus ce qui sort à côté me fait facilement remplir mon mois sans aller voir les sorties DVDs.

C'est justement ce que je voulais illustrer : ou parle de labels ici (et donc de collection) et non de films individuels. Personnellement, tous les films que sortent ces éditeurs ne m'intéressent pas, je fais ma sélection mensuel par rapport aux films que je veux vraiment voir et non par label.

[cinephage]

C'est justement ce que je voulais illustrer : ou parle de labels ici (et donc de collection) et non de films individuels. Personnellement, tous les films que sortent ces éditeurs ne m'intéressent pas, je fais ma sélection mensuel par rapport aux films que je veux vraiment voir et non par label.

Paradoxalement, ta démarche me semble plus relever d'une démarche de collectionneur, qui choisit des titres bien particuliers, et n'hésite pas à les rechercher et les dénicher, alors que celle de tenia se rapproche de celle du cinéphile curieux qui va au ciné-club en faisant confiance à la programmation du jour (ici, les sorties du mois), avec curiosité et impatience en se demandant ce qu'il va bien pouvoir découvrir, mais en s'appuyant sur la confiance que le-dit programmateur est réputé pour la qualité de ses choix.

[Torrente]

Surtout quand il doit justifier un avis tout à fait normal, logique même, sur un forum de collectionneurs/cinéphages où ce genre de position devrait faire consensus.
Nan mais sérieux là vous défendez carrément l'indéfendable en pinaillant, juste parce que j'ai dit "baltringues"

Attention, mon intervention n'était pas du tout un reproche à l'encontre de qui que ce soit. C'est juste qu'il a y a quelques mois, j'ai constaté que j'achetais certains films uniquement parce qu'ils faisaient partie d'un label, comme certains Wild Side, Gaumont, Studio Canal, etc, alors que les films en questions n'étaient largement pas des priorités (vu que j'ai presque 600 films non visionnés chez moi). D'où ma réflexion concernant la collectionnite et la cinéphilie.

Ça m'est arrivé en effet. Et j'ai arrêté.
Par contre, je collectionne 2 ou 3 labels. Principalement parce que je sais que tout ce qu'ils sortent m'intéresse potentiellement.
Ensuite je regarde, et je revends-échange si je n'aime pas.
Mais en général je n'achète que ce qui me plaît ou ce que j'ai envie de découvrir.
Par exemple, si Mondo Macabro commençait à sortir des Haneke ou des Solondz, j'irais poser une bombe dans leurs locaux, bien entendu.

[tindersticks]

C'est vrai, j'aimerais bien connaître leur position.

Par exemple:

Paramount

Stalag 17

En France: 14,99€
U.S.A.: 8.96$

Witness

En France: 15€
En Italie: 9.89€
En Allemagne: 14.99€



Warner

Le Facteur sonne toujours deux fois

En France: 14,99€
En Allemagne: 11,97€
U.S.A.: 16.98$

[Filou]

C'est justement ce que je voulais illustrer : ou parle de labels ici (et donc de collection) et non de films individuels. Personnellement, tous les films que sortent ces éditeurs ne m'intéressent pas, je fais ma sélection mensuel par rapport aux films que je veux vraiment voir et non par label.

Paradoxalement, ta démarche me semble plus relever d'une démarche de collectionneur, qui choisit des titres bien particuliers, et n'hésite pas à les rechercher et les dénicher, alors que celle de tenia se rapproche de celle du cinéphile curieux qui va au ciné-club en faisant confiance à la programmation du jour (ici, les sorties du mois), avec curiosité et impatience en se demandant ce qu'il va bien pouvoir découvrir, mais en s'appuyant sur la confiance que le-dit programmateur est réputé pour la qualité de ses choix.

C'est une réflexion intéressante. Je pense qu'il s'agit simplement de deux conceptions différentes de la cinéphilie. Je ne me contente pas de collectionner les films d'un réalisateur, j'aime également lire sa biographie, savoir pourquoi il a fait tel film, etc. J'admets que tu marques un point, je n'avais pas vu les choses sous cet angle.

[tenia]

celle de tenia se rapproche de celle du cinéphile curieux qui va au ciné-club en faisant confiance à la programmation du jour (ici, les sorties du mois), avec curiosité et impatience en se demandant ce qu'il va bien pouvoir découvrir, mais en s'appuyant sur la confiance que le-dit programmateur est réputé pour la qualité de ses choix.

C'est très exactement ça.

Beaucoup m'ont dit que j'achetais Criterion pour le label Criterion. Dans la forme, oui, mais dans le fond, je pars sur le fait que je ne connais rien, que j'ai des milliers de films à découvrir, et que ces labels sortent des choses qui, jusqu'à présent, m'ont plu 90% du temps. Me tromper 1 fois sur 10 me parait être acceptable vu le nombre de sorties que ces labels représentent.

Je ne "veux" regarder que très rarement quelque chose en particulier. Ca m'est arrivé de bouffer tout Lynch, tout Malick, des petites choses comme ça mais c'est très rare. J'ai largement de quoi faire avec ce qui sort mois par mois, et plus encore : je ne pourrais pas me faire l'intégrale Ford ou Hawks ou Fuller ou je ne sais quoi d'autre encore sans retarder un nombre incalculable d'autres visionnages.

Je rate des tonnes de films. Evidemment. J'ai 100 ans de cinéma à rattraper. Mais d'un autre côté, cette façon en mode "cine club" me permet de taper très large et de passer à Kurosawa à Metzger sans aucun souci. C'est une façon de faire comme une autre, après tout.

Après, ça ne m'empêche pas non plus de prendre des films "hors collections" parce que ça me branche. Warner, FOX, Paramount, Universal, je prends chez eux aussi, faut pas croire.
Mais c'est vrai qu'aujourd'hui, je fais confiance aux line ups des indépendants qui, pour la plupart, ne me déçoivent que très rarement et qui composent majoritairement mes achats, oui.

[cinephage]

Paradoxalement, ta démarche me semble plus relever d'une démarche de collectionneur, qui choisit des titres bien particuliers, et n'hésite pas à les rechercher et les dénicher, alors que celle de tenia se rapproche de celle du cinéphile curieux qui va au ciné-club en faisant confiance à la programmation du jour (ici, les sorties du mois), avec curiosité et impatience en se demandant ce qu'il va bien pouvoir découvrir, mais en s'appuyant sur la confiance que le-dit programmateur est réputé pour la qualité de ses choix.

C'est une réflexion intéressante. Je pense qu'il s'agit simplement de deux conceptions différentes de la cinéphilie. Je ne me contente pas de collectionner les films d'un réalisateur, j'aime également lire sa biographie, savoir pourquoi il a fait tel film, etc. J'admets que tu marques un point, je n'avais pas vu les choses sous cet angle.

Etant un acheteur "boulimique" (disons que j'achète plus que je n'ai le temps de visionner), je me positionne entre ces deux façon d'aborder la question. Disons que je fais un peu les deux. Il y a certains réalisateurs dont je cherche à tout acheter, et de temps à autres, je "fais confiance" sur certains titres dont je ne sais pas grand chose (récemment, Colorado, par exemple, qui est un film dont je ne sais rien a priori).
En même temps, un forum tel que classique est une mine d'or pour dénicher des idées de films à découvrir.

[tenia]

En même temps, un forum tel que classique est une mine d'or pour dénicher des idées de films à découvrir.

L'achat dont je suis le plus content, je le dois à Classik et Carlotta : c'est le coffret Vol.1 Douglas Sirk, dont je ne connaissais même pas l'existence préalable (du réal', pas du coffret).