Révolte au Zoo, c'est une vraie anomalie éditoriale, en effet. Tout comme pour le norvégien
Lake of the Dead (coucou Artus, c'est quand vous voulez), ou
Marie Légende Hongroise (sans Patrick Brion je n'aurais jamais découvert Paul Fejos), c'est un film que j'ai sur un coin de disque dur faute de mieux.
(mais c'est pas très légal )
Avec
La Marque du Vampire (dont les cinq dernières minutes ne parviennent pas à briser la magie, ce n'est peut-être pas le meilleur Tod Browning mais sur un strict plan plastique c'est un des plus beaux et des plus poétiques films du monde), on a davantage de chance avec une édition DVD française "Les Trésors Warner" sortie en 2015 (mieux vaut tard que jamais). Zéro restauration, zéro bonus, mais une galette qu'on croise régulièrement chez Noz à un ou deux euros.
Probable portage en zone 2 du coffret dont parle Moonfleet, j'imagine.
Entre des films que j'estime et des films qui me touchent, j'ai privilégié les seconds (avec quelques sorties de route assumées dans le top alternatif). Donc si vous commencez à y chercher vos chouchous scandaleusement absents, vous n'avez pas fini de creuser (et de vous indigner
).
En lisant mon top, on ne devinerait jamais que j'aime beaucoup le cinéma de Raoul Walsh ou de Michael Curtiz, on croirait que Tati et Oliveira n'ont jamais existé, j'avais bien prévenu que l'exercice est absurde et que le résultat est un gros gruyère.
Il Était une Fois en Amérique fait partie de ces titres tellement évidents qu'ils n'ont pas besoin de ma bénédiction, il n'aura aucun mal à se hisser sur le podium.
Et oui, même si le cinéma est mort en 1920, on arrive quand même encore à trouver deux trois trucs pas trop nuls sortis après 1980. Débat récurrent sur Classik, je crois. Sur ce coup-là, je serais plutôt du côté du "classik-isme" si j'en ai bien compris le sens
(C'est quand même ballot pour candygirl, je n'ai pas le courage de lui apprendre qu'elle est née trente ans après la mort du cinéma, que c'est trop tard pour elle et qu'elle ne découvrira plus jamais aucun grand film )
PS pour Courleciel :
Dans la Chaleur de Saint-Tropez, c'est un instantané, la représentation d'une certaine jeunesse du début des années 80. Si tu aimes Rohmer ou le récent
À l'Abordage, c'est à découvrir je pense