Commentaires à propos de votre film du mois
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Bienvenue Antonello !
Je ne sais pas si c'est lié au pseudo, mais bien axé sur le cinéma italien apparemment.
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- Beule
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Heureux bilingue.
Il serait peut-être grand temps qu'un éditeur français se penche sur le cas de celui-ci, régulièrement considéré comme le chef-d'œuvre de Zurlini.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Merci Zelda.Zelda Zonk a écrit : ↑12 oct. 20, 15:01 Bienvenue Antonello !
Je ne sais pas si c'est lié au pseudo, mais bien axé sur le cinéma italien apparemment.
Effectivement, j’aime le cinéma italien mais pas que. J’ai des périodes, j’avais envie de revoir Zurlini.
J’ai des origines italiennes, enfin territorialement, mes parents sont sardes je n’ai même pas la double nationalité.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Oh que oui. Il existe une édition espagnole blu-ray de la fille à la valise sans sous titre, on peut espérer une sortie française, pourquoi pas chez lcj, ils ont bien récupéré de snc/m6 m6 les droits de Risi,
Journal intime est une œuvre exceptionnelle, un des plus grands rôles de Mastroianni, une belle adaptation du roman de Vasco Pratolini. Il existe là aussi une version blu-ray espagnole mais je ne pense pas qu’elle soit légale, j’ai le dvd italien.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
On est d’accordJeremy Fox a écrit : ↑12 oct. 20, 14:39Antonello a écrit : ↑12 oct. 20, 14:20
Nos meilleures années -
Marco Tullio Giordana - Blu-ray : Celui là, j’ai mis du temps à regarder mon blu-ray alors que j’ai vu 3 œuvres de ce grand cinéaste italien. Donc après les 100 pas, une histoire italienne et piazza fontana que j’ai beaucoup aimés, on touche avec la meglio gioventu au sublime, une chronique familiale avec le destin de 2 frères parallèlement à l’histoire de l’italie depuis 1966 jusqu’a l'opération mains propres début des années 90. Le final du film m’avait laissé au préalablement perplexe mais avec le recul il est particulièrement émouvant. Ma note 10/10 évidemment
Ben oui quoi
J’ai vu que tu aimes beaucoup ce film, il fait parti de ton top 10. Le final m’avait laissé perplexe mais avec le recul le choix est le bon. Et puis, je connais aussi l’histoire italienne, mon père est toujours traumatisé par l'élimination des italiens en 1966.
Ah moi j'aurais dit au contraire encore plus attachante.Treme : saison 1, pas aussi génial que the wire mais très grande série
- Jeremy Fox
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Pas tout à fait : j'adore sans compter The Wire mais aucune série ne m'a apporté autant d'émotions que Treme que je place donc encore au dessus sur l'ensemble
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Oui, découvert - enfin - pendant le confinement, j'en avais fait mon film du mois, juste devant le très âpre et bouleversant Le Soldatesse d'ailleurs.
De Pratolini, je n'ai lu que La chronique des pauvres amants. Cronaca familiare a été traduit ? Il existe une édition française ?
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Oui. C'est sorti sous le titre "Destinée"en 1948 (trad marie-Charlotte Guillaume) et Chroniques familiales en 1960 (trad juliette bertrand). Trouvable facilement en occasion
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Effectivement (c'est Chronique familiale au singulier apparemment), pour rien du tout avec les points Rakuten du coup.Jack Griffin a écrit : ↑12 oct. 20, 16:38 Oui. C'est sorti sous le titre "Destinée"en 1948 (trad marie-Charlotte Guillaume) et Chroniques familiales en 1960 (trad juliette bertrand). Trouvable facilement en occasion
Merci Jack
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Sinon, ce ne sera pas mon film du mois (Kohei Oguri, Yuri Illienko et sans doute Kawalerowicz sont devant) mais j'avais envie de braquer le projecteur sur le monumental triptyque Sensô no ningen (La guerre et les hommes ou La bataille de Mandchourie) en français.
Adaptée de l'œuvre de Jumpei Gomikawa, comme cet autre colosse La Condition de l'homme une dizaine d'années plus tôt, il s'agit ici d'une fresque chorale bouillonnante, qui parfois s'égare un peu dans les méandres des multiples destins individuels qu'i y sont convoqués, mais qui constitue un témoignage sans fard (Yamamoto le gauchiste oblige) sur la collusion des intérêts économiques et militaires ayant présidé à l'essor de la conquête impérialiste japonaise en Asie. Pour qui comme moi en connaît somme toute assez mal les tenants et aboutissants, cette trilogie constitue un document historique précieux et passionnant de bout en bout. Plus de 9 heures de marathon cinématographique ce dimanche qui sont passées comme une lettre à la poste.
Adaptée de l'œuvre de Jumpei Gomikawa, comme cet autre colosse La Condition de l'homme une dizaine d'années plus tôt, il s'agit ici d'une fresque chorale bouillonnante, qui parfois s'égare un peu dans les méandres des multiples destins individuels qu'i y sont convoqués, mais qui constitue un témoignage sans fard (Yamamoto le gauchiste oblige) sur la collusion des intérêts économiques et militaires ayant présidé à l'essor de la conquête impérialiste japonaise en Asie. Pour qui comme moi en connaît somme toute assez mal les tenants et aboutissants, cette trilogie constitue un document historique précieux et passionnant de bout en bout. Plus de 9 heures de marathon cinématographique ce dimanche qui sont passées comme une lettre à la poste.
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Séance hochement de tête...
Pas de surprise, je confirme tes dires. Malgré une première demi-heure pas facile d'approche (l'accent néo-zélandais pu... de ...), le film dérape et serre les poings jusqu'à la fin. Impossible d'imaginer Mike Newell derrière la caméra tant la mise en scène sait parfaitement installer son climat et ses personnages. Belle surprise indeed (petit coup de coude pour le personnage de la femme dont on ne sait jamais clairement si elle se pose en victime ou tout au contraire, comme celle qui a mis le feu aux poudres).manuma a écrit : ↑9 oct. 20, 15:37 Envie de signaler ce titre coup de poing d’un réalisateur inégal, accusant sans doute plus de bas que de hauts, mais ici très inspiré. A la fois drame judiciaire tiré d’un fait divers et portrait sans fard d’une petite communauté rurale, Bad blood est un film bien sec, sans artifice ni parti pris, doté de quelques séquences d’une rare tension. Photo splendide, score marquant Richard Hartley et interprétation intense de Jack Thompson. A mon sens incontournable dans la filmo de Mike Newell.
J'ai souvenir d'un film aux gros sabots mais finalement touchant comme peut l'être Le Maitre d'école de Claude Berri. Mais 1/10 c'est rude !Rick Blaine a écrit : ↑11 oct. 20, 13:41Rigoureusement tout le contraire pour moi.
De Gion je n'avais vu que le médiocrissime Pétrole! Pétrole! et ce pion a été pour moi une excellente surprise, avec un cinéma qui lorgne à mes yeux du côté de celui de Pascal Thomas par son côté naturaliste et son dénuement total de cynisme. Ca faisait longtemps que je n'avais pas autant ri, avec des gags bien travaillés, y compris dans leur mise en scène (le travelling arrière de la séquence des chaussures en début de film m'a surpris). Le casting typique des comédies pesantes du cinéma français Guybet/Piéplu/Galabru est ici tout à fait à son aise et les gamins sont excellents, ce qui est loin d'être systématique à mes yeux. La grosse surprise du mois, tu n'as pas de cœur !!!
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Un des meilleurs Christian Gion que j'aie vus jusque là ! Abusé Jeremy !Kevin95 a écrit : ↑13 oct. 20, 10:49J'ai souvenir d'un film aux gros sabots mais finalement touchant comme peut l'être Le Maitre d'école de Claude Berri. Mais 1/10 c'est rude !Rigoureusement tout le contraire pour moi.
De Gion je n'avais vu que le médiocrissime Pétrole! Pétrole! et ce pion a été pour moi une excellente surprise, avec un cinéma qui lorgne à mes yeux du côté de celui de Pascal Thomas par son côté naturaliste et son dénuement total de cynisme. Ca faisait longtemps que je n'avais pas autant ri, avec des gags bien travaillés, y compris dans leur mise en scène (le travelling arrière de la séquence des chaussures en début de film m'a surpris). Le casting typique des comédies pesantes du cinéma français Guybet/Piéplu/Galabru est ici tout à fait à son aise et les gamins sont excellents, ce qui est loin d'être systématique à mes yeux. La grosse surprise du mois, tu n'as pas de cœur !!!
LU SUR FORUM A MONTRES : "(...) maintenant c'est clair que Festina c'est plus ce que c'était(...)"
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The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Pour le Bigelow, je suis pile poil dans la même note.
Pour le Jacquot, je crois que je lui avais mis 4/10 le mois dernier, mais c'était limite bien noté.
Quand Demi-Lune n'aime pas du tout, il met Zéro, c'est simple.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Pour Blue steel, je suis un peu embêté, car le film exerce un indiscutable pouvoir de fascination. Je l'ai d'ailleurs revu dans la foulée. Il s'en dégage une atmosphère à la fois sophistiquée et irrespirable (gros travail sonore de Brad Fiedel en la matière) qui captive et en fait une œuvre bouillonnante, presque à la Abel Ferrara, dense de par tous ces petits riens qui fourmillent dans le cadre, qui dévoile une personnalité beaucoup plus marquée que ce que l'on pourrait croire de prime abord face au caractère un peu oublié du film dans la filmo de Bigelow. C'est d'une ligne claire remarquable, et pourtant la mise en images semble perpétuellement gorgée d'un malaise indescriptible, qui poursuit le spectateur au-delà du générique de fin. Malheureusement, la virtuosité de sa conception (réalisation, montage, photo, tout est vivant, fébrile, organique... pourquoi ne voit-on plus de films comme ça?) et le caractère presque séminal de son yuppie serial-killer (avec, aussi improbable que cela puisse paraître, Nicolas Cage dans Embrasse-moi vampire, le personnage de Ron Silver incarne le trait d'union entre le cinéma et le roman American psycho) laissent objectivement augurer d'un résultat plus fort et convaincant que la direction finalement empruntée par le scénario, qui se fourvoie, à mi-chemin, dans un jeu de chat et de la souris par trop conventionnel, sinon grotesque (le méchant qui, finalement, ne pète pas les plombs par sentiment de supériorité sociale mais parce qu'il entend la voix de Dieu dans sa tête, ou qui parvient à s'échapper à chaque fois, blessé par balle). Cette césure dans le film déçoit forcément (à l'image de l'interprétation dès lors plus discutable de Ron Silver), tant la première partie était magistrale. D'où la note en demi-teinte.
Qui a tué le Président ? est une curiosité de la fin des années 70 actuellement diffusée sur Ciné+, au casting prestigieux (tant devant que derrière la caméra). J'en ignorais complètement l'existence. Malheureusement, tout, dans cette tentative de parodier les films de complot alors en vogue, est calamiteux et très pénible. Une farce manquée qui, au mieux, ne dépasse jamais le stade de l'anecdotique.
Et Eva est d'une nullité absolue.
Qui a tué le Président ? est une curiosité de la fin des années 70 actuellement diffusée sur Ciné+, au casting prestigieux (tant devant que derrière la caméra). J'en ignorais complètement l'existence. Malheureusement, tout, dans cette tentative de parodier les films de complot alors en vogue, est calamiteux et très pénible. Une farce manquée qui, au mieux, ne dépasse jamais le stade de l'anecdotique.
Et Eva est d'une nullité absolue.