C'est passionnant mais le problème c'est que Bégaudeau ne dit jamais d'où il parle pour exprimer ses réserves sur le cinéma de Kubrick et elles ont toutes la même origine: son positionnement politique. L'absence du réel dans son cinéma (Kubrick faisant fi de l'irruption du réel dans le ciné US de la fin des 60s, 70s) ou son reproche de ne pas montrer le totalitarisme dans Orange Mécanique tel qu'il devrait l'être, c'est à dire insidieux, en douceur. Sans oublier cette vieille lune du pur formalisme qui serait le mal et petit bourgeois et donc qui s'oppose forcément à sa vision du cinéma.
Mais ça reste très intéressant cela dit (je ne rejette pas tout ce qu'il dit) et je ne suis même pas très Kubrickien mais pas du tout pour les mêmes raisons que Bégaudeau.
EDIT: je parle des interventions de Bégaudeau parce que l'intervieweur...
Fin du quasi HS.