Les plus belles fins de carrière
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Les plus belles fins de carrière
Ca aurait peut être plus eu sa place en naphtaliné, mais pas forcément donc je le colle ici...
La programmation de la Cinémathéquepour janvier/février, avec notamment un cycle Leur dernier film, offre l'occasion de parler des derniers films des plus grands réalisateurs. A y réfléchir vite fait comme ça, j'ai le sentiment que c'est rarement avec leur dernier opus que nos réalisateurs préférés ont offert le meilleur d'eux mêmes : Chaplin, Hitchcock, Wilder, Fellini ont pour la plupart signé des oeuvres mineures (au mieux de beaux films) pour clôre leur carrière.
Le contre exemple parfait, John Huston, qui signe avec Gens de Dublin son plus beau film à mes yeux, et un des films les plus boulevrsants de l'Histoire du cinéma (si, si).
Comment expliquer cette perte de vitesse en fin de carrière ? Vieillissement ? Décalage par rapport à son époque et aux nouveaux publics, toujours plus jeunes ? Ou alors trouvez vous plein d'autres contre exemples pour contredire cette théorie ?
La programmation de la Cinémathéquepour janvier/février, avec notamment un cycle Leur dernier film, offre l'occasion de parler des derniers films des plus grands réalisateurs. A y réfléchir vite fait comme ça, j'ai le sentiment que c'est rarement avec leur dernier opus que nos réalisateurs préférés ont offert le meilleur d'eux mêmes : Chaplin, Hitchcock, Wilder, Fellini ont pour la plupart signé des oeuvres mineures (au mieux de beaux films) pour clôre leur carrière.
Le contre exemple parfait, John Huston, qui signe avec Gens de Dublin son plus beau film à mes yeux, et un des films les plus boulevrsants de l'Histoire du cinéma (si, si).
Comment expliquer cette perte de vitesse en fin de carrière ? Vieillissement ? Décalage par rapport à son époque et aux nouveaux publics, toujours plus jeunes ? Ou alors trouvez vous plein d'autres contre exemples pour contredire cette théorie ?
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- Jeremy Fox
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Re: Leur dernier film
Il y a d'autres contre exemple :Margo a écrit :
Le contre exemple parfait, John Huston, qui signe avec Gens de Dublin son plus beau film à mes yeux, et un des films les plus boulevrsants de l'Histoire du cinéma (si, si).
Sergio Leone, Luchino Visconti, John Ford, Stanley Kubrick
Je reviens
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Je me posais la question en découvrant Nina de Minelli hier, conscient de mettre en scène un glamour sous respiration artificielle.
Par contre Hitchcock a montré selon moi qu'il pouvait réaliser des films différent mais tout à fait interessant en fin de carrière. Frenzy fait preuve d'un renouvellement plutôt convaincant.
Sinon Kubrick a terminé sur un de ses plus beaux films, Ford également...
Par contre Hitchcock a montré selon moi qu'il pouvait réaliser des films différent mais tout à fait interessant en fin de carrière. Frenzy fait preuve d'un renouvellement plutôt convaincant.
Sinon Kubrick a terminé sur un de ses plus beaux films, Ford également...
Re: Leur dernier film
Ah oui, pas conJeremy Fox a écrit :Il y a d'autres contre exemple :
Sergio Leone, Luchino Visconti, John Ford, Stanley Kubrick
J'ai lancé le topic sans plus y réfléchir que ça
- Jeremy Fox
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Re: Leur dernier film
Je m'en rappelle car j'avais fait un topic similaire sur Rama intitulé je crois Les plus beaux testaments cinématographiquesMargo a écrit :Ah oui, pas conJeremy Fox a écrit :Il y a d'autres contre exemple :
Sergio Leone, Luchino Visconti, John Ford, Stanley Kubrick
J'ai lancé le topic sans plus y réfléchir que ça
Mais dans l'ensemble, beaucoup de fin de carrière me décoivent
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La notion de dernier film est délicate puisqu'elle tend à charger retrospectivement une oeuvre d'un sens funèbre. Il est certain qu'en tant que spectateur, on savoure ce poids chez Huston ou Kubrick. Chez Wilder, Schlesinger, Hitchcock ou Renoir, le résultat peut etre lui assez anecdotique, au mieux sympathique.
Tout réalisateur en fin de carrière n'a pas forcément conscience qu'il livre son dernier film. Certains décèdent plusieurs décennies après leur dernier film (Mankiewicz meurt 20 ans après Sleuth). Ou bien ils livrent leur oeuvre-testament avant la fin officielle de leur carrière (Heaven can wait de Lubitsch). Il y a aussi ces carrières brisées qui se finissent dans la douleur (Eisenstein, Nicholas Ray).
Un bon exemple de film-testamentaire pourrait être le Le Testament d'Orphée de Cocteau, qui revisite son oeuvre poétique et cinématographique. Je n'ai pas vu Le Sacrifice de Tarkovski, mais j'imagine qu'il doit s'inscrire dans la même démarche.
A l'inverse, le dernier film d'Aldrich, Deux filles au tapis, est lui plein d'une énergie et d'une fougue qui doit finalement assez peu à la conscience d'une fin, au besoin d'une communication définitive.
Tout réalisateur en fin de carrière n'a pas forcément conscience qu'il livre son dernier film. Certains décèdent plusieurs décennies après leur dernier film (Mankiewicz meurt 20 ans après Sleuth). Ou bien ils livrent leur oeuvre-testament avant la fin officielle de leur carrière (Heaven can wait de Lubitsch). Il y a aussi ces carrières brisées qui se finissent dans la douleur (Eisenstein, Nicholas Ray).
Un bon exemple de film-testamentaire pourrait être le Le Testament d'Orphée de Cocteau, qui revisite son oeuvre poétique et cinématographique. Je n'ai pas vu Le Sacrifice de Tarkovski, mais j'imagine qu'il doit s'inscrire dans la même démarche.
A l'inverse, le dernier film d'Aldrich, Deux filles au tapis, est lui plein d'une énergie et d'une fougue qui doit finalement assez peu à la conscience d'une fin, au besoin d'une communication définitive.
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Chef d'oeuvre pour le Tarkovski et j'allais le dire pour le AldrichMax Schreck a écrit : Je n'ai pas vu Le Sacrifice de Tarkovski, mais j'imagine qu'il doit s'inscrire dans la même démarche.
A l'inverse, le dernier film d'Aldrich, Deux filles au tapis, est lui plein d'une énergie et d'une fougue qui doit finalement assez peu à la conscience d'une fin, au besoin d'une communication définitive.
et je rajoute David Lean et Peckinpah
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Ah oui ? C'est bien The Osterman week-end ?Jeremy Fox a écrit :et je rajoute David Lean et Peckinpah
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Y'a aussi Lang et Renoir, qui ont certe pas fait des chefs d'oeuvres, mais au moins des bons films.
Le Diabolique Dr Mabuse (1960) pour Lang
Le Caporal épinglé (1962) pour Renoir
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Le Caporal épinglé (1962) pour Renoir
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