OVNI cinématographiques

BenedicteF · Message par **BenedicteF** » 26 mai 03, 20:41

exact mezhia, je suis une rescapée du forum orange, et j'ai en effet aidé certains dans leur acquisition du coffret 24h aux Pays Bas.
Merci pour ton accueil

Alex Blackwell · Message par **Alex Blackwell** » 26 mai 03, 22:36

Philip Marlowe a écrit :La Nuit du Chasseur est un ovni, c certain.

La nuit du chasseur n'est pas un ovni, c'est un miracle.

Niron · Message par **Niron** » 27 mai 03, 09:42

Un Ovni n'est pas forcemment un film ave un sujet hors norme... Car sinon presque aucun film n'est un OVNI... Même Dogville... C'est son traitement (donc sa forme) qui le rend hors norme

akira64 · Message par **akira64** » 27 mai 03, 09:55

J'utilise rarement ce terme a vrai dire.
J'ai du le faire une fois et c'etais pour Versus car je ne voyais pas d'autre mot pour un tel objet

mezhia · Message par **mezhia** » 27 mai 03, 10:56

akira64 a écrit :J'utilise rarement ce terme a vrai dire.
J'ai du le faire une fois et c'etais pour Versus car je ne voyais pas d'autre mot pour un tel objet

J'ai bien d'autres termes pour qualifier ce "film" mais la bienséance m'interdit de les prononcer en ces lieux...

John Anderton · Message par **John Anderton** » 27 mai 03, 11:00

"OVNI", ça me fait penser à "chef-d'oeuvre", dont nous avons ici quelques maniaques de l'utilisation intempestive du terme... on qualifie tout et n'importe quoi de "Chef-d'oeuvre", "Ovni", "merde" (fort constructif), "daube" (un peu plus nuancé)... pour moi, ça ne veut plus dire grand-chose tout ça...

Martin Quatermass · Message par **Martin Quatermass** » 27 mai 03, 11:34

Star Maker a écrit :
Philip Marlowe a écrit :La Nuit du Chasseur est un ovni, c certain.
La nuit du chasseur n'est pas un ovni, c'est un miracle.

Joli.

Vive Les Gnous · Message par **Vive Les Gnous** » 27 mai 03, 15:26

ben voilà Silence, on redevient copain

Comme une remarque que tu as fait sur le post de Matrix qui m'a bien fait marrer (c'est les fans qui ont les bonnes idées, pas les auteurs)

J'ai pas dit que j'adhérai totalement à cette dernière phrase mais je les trouvée somptueuse

Donc, voilà c'est bon on est copain (faut juste que tu remates Orange Mécanique, Fear and Loathing in Las Vegas

)

Martin Quatermass · Message par **Martin Quatermass** » 27 mai 03, 15:33

VIVE LES GNOUS a écrit :Donc, voilà c'est bon on est copain (faut juste que tu remates Orange Mécanique, Fear and Loathing in Las Vegas )

Promis !

Vive Les Gnous · Message par **Vive Les Gnous** » 27 mai 03, 17:00

Tuck pendleton · Message par **Tuck pendleton** » 27 mai 03, 17:44

Philip Marlowe a écrit :son atmosphère à la "Petite maison dans la prairie"

je tiens à signaler que Lars von trier en a réalisé un épisode dernièrement

gally · Message par **gally** » 27 mai 03, 19:30

John Anderton a écrit :"OVNI", ça me fait penser à "chef-d'oeuvre", dont nous avons ici quelques maniaques de l'utilisation intempestive du terme... on qualifie tout et n'importe quoi de "Chef-d'oeuvre", "Ovni", "merde" (fort constructif), "daube" (un peu plus nuancé)... pour moi, ça ne veut plus dire grand-chose tout ça...

Entièrement d'accord (surtout pour les parenthèses)

Alligator · Message par **Alligator** » 28 sept. 07, 12:46

Egészséges erotika (Péter Tímár, 1985) :
7/10
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Comédie hongroise très étrange.
Dans une usine dont le personnel ouvrier est totalement féminin, le directeur ainsi que le surveillant sécurité/incendie installent un système de surveillance video... dans les vestiaires des employées. Très vite, ce petit rendez-vous quotidien attire la convoitise de personnalités haut-placées ainsi que de nouveaux clients. Mais les ouvrières découvrent l'inadmissible et font grève...
Peter Timar qui a été tour à tour monteur, spécialiste des effets spéciaux, scénariste et réalisateur s'en donne à coeur joie. Dès le départ et tout le long du film il met en scène divers procédés techniques sans doute nés de son expérience de monteur. Pour la plupart des séquences il a fait tourner ses comédiens à l'envers afin de leur donner en lecture inverse une démarche loufoque, pratique qui soulignons-le est suffisamment bien maitrisée pour réussir ses petits effets drôlatiques. Son expérience de monteur est mise également à contribution sur l'étroite association entre musique et montage, donnant parfois une vision syncopée qui réussit la gageure de ne pas malmener le spectateur mais au contraire d'appuyer le ridicule des situations et des personnages.
Car derrière cette sophistication de la mise en scène et l'humour bravache du scénario se cache à peine une véritable critique des systèmes d'exploitation et de surveillance, de la corruption du régime politique qui sévissait encore à cette époque.
Bien difficile pour moi de trouver une filiation à ce cinéma-là. Certaines scènes qui virent aux épisodes de pure farce poético-absurde m'ont fait penser à Mocky. L'aspect amateur de la réalisation, le manque de moyen renforcent ce sentiment de parenté. De même que la transformation des voix de certains personnages (je pense à celle du véto qui titille des aigus impressionnants ou bien celle de la secrétaire).
Un film baroque qui malgré les efforts du cinéaste à nous servir une mise en scène peu orthodoxe repose essentiellement sur quelques numéros d'acteur très appréciables. J'ai particulièrement été enthousiasmé par la prestation d'un Róbert Koltai par exemple au physique et à la gestuelle facétieuse et surtout l'actrice dont j'ai perdu le nom, Judit Németh ou Kati Marton, celle qui joue la secrétaire et qui tout simplement hilarante.

NotBillyTheKid · Message par **NotBillyTheKid** » 28 sept. 07, 13:59

Niron a écrit :Un Ovni n'est pas forcemment un film ave un sujet hors norme... Car sinon presque aucun film n'est un OVNI... Même Dogville... C'est son traitement (donc sa forme) qui le rend hors norme

Je suis d'accord là-dessus, ce sont les films dont la forme est hors-norme qui sont souvent qualifiés ainsi, par le materiel employé (caméra, matereiel "filmé" pré-existant), par la longueur (trop court trop long), par le projet, etc... souvent, cela est employé pour des films expérimentaux filmés par des cinéastes "traditionnels" ou sortis dans un cadre traditionnel. (donc critiqués ainsi à la va-vite par des critiques traditionnels peu curieux...)
Pour moi, je n'emploie pas ce mot, que je trouve très très paresseux : au lieu de définir la forme du film, on le désigne comme "non identifié". 'certains parlent d'ofni : objet filmique non identifié)
Cette paresse critique, par l'entremise des inrocks, repris par Lire et d'autres, a déteint sur la critique littéraire qui parle d'olni. (objet litteraire...). C'est tout aussi vide. Tout ce qui sortait d'un peu "expériemental" dans la prose et la poésie contemporaine (chez P.O.L., Al dante, et qq fois ailleurs (la maison des feuilles)), se retrouvait affublé de ce terme à la noix. Lire a même fait une rubrique mensuelle : l'olni du mois. C'est couillon. (même si, du coup, ça a bien été la seule fois, par cette entremise, que mon bouquin a eu une critique ds un magazine non spécialisée).
Pour revenir au ciné, J'ai vu ce terme affublé à :
- Tarnation de Caouette. Ce n'est pas un Ofni, mais le montage d'un journal intime filmé.
- Les histoire(s) du cinéma de Godard. alors que bon, le titre suffit. dans ce cas, Godard ne ferait que ça, des "ofnis"...

- Une pure coincidence de Goupil : témoignage filmé dont la caution de vérité peut être mis en doute. ou "documentaire jouant au documenteur et vice versa"
- Inland empire. PAs vu, je peux pas le définir
- Bubbles de soderbergh
- F for fake de Welles. alors que "essai" a été utilisé, à raison, pendant longtemps...

Bref, c'est une paresse critique et rien d'autre...

Alligator · Message par **Alligator** » 18 sept. 08, 16:58

Penetration Angst (Wolfgang Büld, 2003) :

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Je ne sais pas bien si ce film peut à proprement parler être considéré comme un ovni. Sur le plan scénar, moui, mais finalement sur le plan formel, rien d'extraordinaire.
Une jeune fille, affolée à l'idée de se faire déclore la nuisette, se rend compte qu'elle a un vagin anthropophage. Tous les hommes qui lui présentent Popaul se trouvent avalés, dans le sens littéral du terme par le vagin aspirateur. Dans le même temps un ami de la jeune fille, éperdument amoureux mais totalement inhibé, va connaitre une aventure mouvementée, compliquée avec une autre jeune femme tout aussi prude que lui mais dont la soeur jumelle et siamoise (elles sont accrochées par le flanc) est une fieffée cochonne. Le périple de ces deux paumés est parsemé d'aventures poisseuses, plein de sang et de foutre.
Comédie loufoque, certes... anglaise, indeed, but not suffisamment good for moi. Les deux comédiens principaux sont tout près d'être bons, mais non, les gros plans sont foireux à ce niveau, comme intimidants. A leur décharge, on peut mettre en avant la médiocrité du texte et des situations. L'humour y est gras, limite ado purulent, gore sans saveur (le rouge est giclé sans parcimonie), cul sans grâce, etc.

Mon jugement acrimonieux (c'est parcimonieux qui m'a mis ce mot dans la tête) n'est pas uniquement dû à la laideur de la photo numérique. J'ai ressenti un peu que l'on voulait en mettre plein la vue, que le réalisateur voulait beaucoup trop montré son savoir-faire avec si peu de moyens. C'est pas si louable que ça, ce genre d'attitude, au contraire, cela en rajoute sur le sentiment du spectateur de voir là un film d'amateur.

OVNI cinématographiques

Re: OVNI cinématographique ?