Flandres (Bruno Dumont - 2005)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Melmoth
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Message par Melmoth »

Venez rencontrer Bruno Dumont le mercredi 14 décembre à partir de 19h15 à la boutique Blaq Out, 52 rue Charlot Paris III.

Oui, je fais ma pub mais bon, ce genre d'occasion ne se présente pas tous les jours non plus...
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Sergius Karamzin
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Message par Sergius Karamzin »

Country priest a écrit :
Sergius Karamzin a écrit :Si tu as l'occasion, vois juste les 5 dernières minutes. C'est un très bon court métrage.
Tu peux remplacer la première heure et demie par "Zabriskie Point", bien meilleur.
Alors là mon cher Sergius, je ne suis pas du tout d'accord ! La plupart du temps je lis tes avis avec attention car je te trouve très droit et honnête dans ta pensée (comme le jour où tu as défendu Noé, et venant d'un fervent admirateur de Tarkovski, ça me faisait vraiment plaisir que quelqu'un dise enfin qu'on peut tout à fait aimer et Tarkovski et Noé à la fois).
Toujours est-il que là tu te trompes fortement à mon humble avis, comment défendre Zabriskie Point dont seul le début et la fin mériteraient d'être sauvés. Le reste et le pseudo message hippie du film sont marqués de façon indélébile par leur époque, c'est d'un mauvais goût profond, et ça ne tient dans l'esprit de certains que parce-qu'Antonioni l'a réalisé, sinon vraiment ce ne serait qu'un film de plus des années 70.
Pour moi Dumont a réalisé le film qu'Antonioni a complètement manqué. Dumont réalise un véritable film de couple, un film tendu vers deux extrémités, l'homme et la femme. Le côté hystérique de l'histoire n'est pas pénible, au contraire, pour la première fois je comprenais la passion et cette expression de la passion qui consumait deux êtres. La toute fin peut être critiquée, toutefois son exécution et sa réalisation sont magistrales. Un film intemporel, un film de désert avec des sentiments à nu qui transfigurent les corps. Je pourrais en dire plus, mais j'y reviendrai si il le faut. Toutefois ce film m'accompagne toujours et je le défendrai.
Je finis juste en disant que ce n'est pas forcément une bonne chose que Dumont se soumette à des projections tests, j'espère qu'il n'a pas baissé son pantalon devant les biens pensants. Son cinéma ne doit pas souffrir de concessions.
J'aime ta passion pour le film de Dumont, mais même si je ne te lis pas depuis longtemps (et pour cause), tu fais la même chose que moi en tapant sur le film adverse : Zabriskie Point. Je ne vois pas pourquoi seul le début et la fin seraient à sauver. Et pourquoi le fait d'être un témoin des années hippies aux USA serait un problème en soi. Je trouve que le film témoigne justement avec une grande force de ce qu'on été ces années entre la contestation noire, la libération sexuelle, les drogues, la liberté pour les jeunes, les femmes, etc. Il y a un vent de subversion dans le film, et une volonté d'embrasser une époque que je trouve incroyable. Il est en osmose avec son époque. Ce n'est pas "Hair" (reconstitué après coup) ou "Easy rider" trop masculin, trop écrit. La subversion traverse le film, de même qu'une certaine vision panthéiste du monde, la recherche d'une symbiose avec la nature et les aspirations profondes de l'homme. Les images de fin avec les icones de la société de consommation qui explosent (bureau, frigo) résument le film. On détruit, mais cette destruction elle nous fascine, elle nous renvoie déjà une esthétique, une complaisance, et l'effet de ralenti ajoute de l'artificialité à cette destruction. On pourrait se dire qu'avec une télécommande on ferait marche arrière et qu'on pourrait à loisir créer et détruire à loisir. De plus, d'un strict point de vue formel, le film est éblouissant de bout en bout (cadrages, photo).

Pour dire deux mots de 29Palms, je trouve que ce couple sonne faux, ne semble jamais amoureux, leur parcours semble factice aussi. La fin encore plus, car au-delà même du sensationnalisme, je veux bien
Spoiler (cliquez pour afficher)
que le type soit devenu timbré, mais tuer sa copine parce qu'on s'est fait violer, ça me semble un peu outré.
Et je trouve le film assez mollement mis en scène de surcroît.
J'aime beaucoup Dumont, j'ai vu tous ses films le premier jour dans la salle, mais je n'ai pas aimé ce film. J'attends Flandres avec impatience.
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orson
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dumont

Message par orson »

Twentynine Palms est, comme les deux premiers longs, la démonstration que l'honnêteté est le trait le plus puissant et le plus fécond de l'oeuvre d'art. Ce film est tellement stimulant, si prometteur - un des plus actuels aussi. Bruno Dumont s'adresse à ce qu'il y a de meilleur en nous et être à la hauteur de ce don, en écrivant sur ses films d'abord, mais aussi en écrivant, tout simplement, est un peu paralysant je dois dire.
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rentrer dans un film

Message par orson »

On dira que Sergius n'est pas rentrer dans le film, tout simplement. "Pourquoi ?" Voilà une question qui me turlupine : comment "rentre"-t-on dans un film ? "Rentrer" dans un film, je ne crois pas que cela signifie "aimer" automatiquement le film. Je crois qu'on peut "rentrer" dans un film sans l'aimer. Je suis "rentré" dans Titanic, je "rentre" souvent dans des émissions de télé pourries, mais je ne les apprécie pas pour autant. Je crois que "rentrer" dans un film signifie que le film fonctionne. Qu'est-ce que ça veut dire qu'un film fonctionne ? Vous avez des idées sur la question vous ?
Melmoth
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Message par Melmoth »

Rencontre passionante hier soir, citation pour le plaisir "les acteurs ne sont pas plus importants que les arbres" :lol:

La sortie de Flandres est prévue pour le dernier mercredi d'aout 2006.
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Trelkovsky
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Message par Trelkovsky »

Melmoth a écrit :Rencontre passionante hier soir, citation pour le plaisir "les acteurs ne sont pas plus importants que les arbres" :lol:

La sortie de Flandres est prévue pour le dernier mercredi d'aout 2006.
Oh shit j'ai raté ça !!!!
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Message par Monsieur X »

Melmoth a écrit :Rencontre passionante hier soir, citation pour le plaisir "les acteurs ne sont pas plus importants que les arbres" :lol:
J'adore. :lol:
Sergius Karamzin
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Message par Sergius Karamzin »

Melmoth a écrit :Rencontre passionante hier soir, citation pour le plaisir "les acteurs ne sont pas plus importants que les arbres" :lol:
On voit bien là qu'il ne connaît rien aux tournages en studio ! :lol:
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Roy Neary
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Message par Roy Neary »

Ne vous formalisez pas, il a seulement traité les acteurs de glands.
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Message par Ouf Je Respire »

Roy Neary a écrit :Ne vous formalisez pas, il a seulement traité les acteurs de glands.
Joli.
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Message par vic »

J'ai pas viendu, j'ai eu une crise de cinémathèqueite aigüe en sortant de King Kong... :?
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Country priest
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Message par Country priest »

Sergius Karamzin a écrit :Je ne vois pas pourquoi seul le début et la fin seraient à sauver. Et pourquoi le fait d'être un témoin des années hippies aux USA serait un problème en soi.
Je pense que la caméra d'Antonioni est parvenue, au début du film, à retranscrire l'émulation intellectuelle qui régnait alors dans les campus américains. Elle suit les débats avec vélocité et fièvre, elle tente de saisir tous les interlocuteurs, tous les mouvements de cette jeunesse cherchant de nouvelles voies et de nouvelles réponses. Elle essaie de se placer dans l'oeil du cyclone et d'en saisir toutes les forces premières.
Mais je ne crois pas qu'Antonioni parvienne à garder cet aspect politique et iconoclaste lorsque le personnage principal se retrouve dans le désert. Il applique de lourdes paraboles à chacune de ses rencontres, et son parcours se retrouve bien balisé et identifié. Lui qui avait esquissé de si belles choses sur le désert dans Profession : Reporter, échoue ici à retrouver la sensation d'oubli et de perte de soi qui accompagne ses étendues démesurées. Il tente d'y accoler des idées, des concepts, qui se retrouvent complètement noyés par l'écrasante présence du lieu, du sable qui envahit tout. Teshigahara (dans La Femme des Sables) avait bien compris l'essence minérale du sable et sa force de contagion, d'envahissement, de l'image. Antonioni n'en a pas tenu compte.
Quant à la fin, elle a au moins le mérite d'exprimer clairement ce qu'Antonioni n'est pas parvenu à faire, c'est à dire dynamiter son film comme il dynamite la société. Je la ressens plutôt comme une volonté d'auto-destruction. Tout est à reconstruire, tout est à réinventer, seulement Antonioni a préféré éviter de s'y frotter véritablement dans son film et de le "mettre à sac" comme il aurait dû le faire.
Et encore une fois je pense que c'est une erreur de penser pouvoir filmer impunément le désert et de s'en servir comme une page vierge sur laquelle on serait apte à écrire tout ce qui nous passe par la tête.

Sergius Karamzin a écrit : La subversion traverse le film, de même qu'une certaine vision panthéiste du monde, la recherche d'une symbiose avec la nature et les aspirations profondes de l'homme.
Là encore je ne vois pas l'expression d'un panthéisme dans ce film, ni d'une subversion d'ailleurs qui n'existe réellement que vers la fin.
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Le fait que le héros tire sur les policiers, je ne vois pas cela comme subversif mais bien comme démagogique à l'époque. Ce n'est pas non plus parce-que les protagonistes se mettent tout nus dans le désert et qu'ils se roulent par-terre que le film parvient à exprimer une potentielle liberté de l'homme et une symbiose avec la nature. Je regarde juste, un peu atterré, des acteurs aux longs cheveux s'envoyer en l'air dans la poussière. Désolé.
L'avion repeint comme un messager de la pensée du héros est toujours selon moi un point ridicule et excessivement naïf plutôt qu'une preuve de sa subversion.
Si il faut chercher une certaine immanence de Dieu dans ce film, j'aimerai vraiment savoir où la trouver car je crois vraiment qu'Antonioni à oublier le désert, et qu'il aurait dû justement le figurer comme le personnage central de l'oeuvre.
Sergius Karamzin a écrit :De plus, d'un strict point de vue formel, le film est éblouissant de bout en bout (cadrages, photo).
Voilà un point de désaccord profond. Ce film est certainement la chose la plus laide, la plus marquée par le passage du temps qu'ait pu produire Monsieur Antonioni, je le place même devant Identification d'une femme du point de vue inesthétique. Il faut bien considérer qu'Antonioni a parfois mal "observé" son époque et n'a su en retransmettre, du moins dans ces deux films, que les plus agacantes expressions vestimentaires ou architecturales. Je mets au défi bon nombre de personnes n'ayant pas vu le film de me dire aujourd'hui qu'il n'est pas pénible à voir. Si je ne reproche rien à la photo, je me permets de ne pas être aussi conciliant en ce qui concerne le cadrage, totalement dilué dans la partie centrale du film, encore une fois aspiré par l'immensité du désert, le cadrage ne parvient qu'à "encadrer" et non pas "montrer". Je ressens le désert poussant de tous les côtés pour sortir et prendre la place qui lui revient, chose que je ne ressens absolument pas dans Twentynine Palms ou Gerry.
Sergius Karamzin a écrit :Pour dire deux mots de 29Palms, je trouve que ce couple sonne faux, ne semble jamais amoureux, leur parcours semble factice aussi.
Selon moi, on parle dans Twentynine Palms d'une des formes extrêmes de l'amour qui n'a jamais été très bien rendue au cinéma, et pour cause, cette expression amoureuse tue toujours ses amants. Elle disparaîtra et se normalisera si l'irréparable ne survient pas.
Il s'agit de la passion véritable, celle qui vous dévore, vous meurtrie, vous obsède, nonobstant tout répit, et toute paix des corps. Les deux protagonistes n'en sont déjà plus au stade de l'amour lorsque le film commence, et je crois que Dumont est très justement parvenu à faire ressentir cela. Ce serait presque un dérèglement de l'amour, mais nécessairement plus flamboyant et attirant puisqu'il est rare.
Nous assistons alors aux derniers feux de la passion, qui se réveille et s'endort alternativement. C'est profondément touchant parce-que c'est un risque de chercher à offrir cela, à le montrer, s'escrimer à le suivre coûte que coûte jusque dans l'abîme.
Pour une passion anthropophage, deux terminus se dessinent enfin. La mort des deux amants consumés ; ou le retour à la raison et la disparition totale, souvenir étincelant et douloureux, de l'ancienne passion. dans les deux cas la destruction.
Dumont ne fait alors que constater, froidement.
Spoiler (cliquez pour afficher)
Mais ce qui a provoqué ce déclin et cette fin, le viol, recèle plusieurs niveaux d'interprétation.
On peut y voir une main divine, et une entrée dans le cycle de la vengeance. L'homme force la femme, la prend plusieurs fois au-cours du film, et c'est alors qu'il expérimentera lui aussi le fait d'être forcé et pris. Dans cet univers passionnel clos, où ne subsiste que deux entités féminine et masculine, le voilà incapable d'échapper à sa nature et, prisonnier, de retourner la main de la vengeance vers la seule présence existant à ses yeux : sa femme. C'est particulièrement pessimiste et cela montrerait que l'homme ne peut pas échapper à sa violence première et reproduit à l'infini le meurtre de son frère, ici de sa femme, du seul être dont il finit toujours par devenir le némésis, c'est Caïn qui tue Abel.
Le viol final peut être aussi considéré comme un épiphénomène, "dommage collatéral" du tourbillon passionnel, et annonciateur de l'ultime raison mortelle de toutes choses. Mais ce serait oublier l'importance qu'accorde Dumont à la notion divine, au Dieu ou à l'abscence de Dieu.
Country priest
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Message par Country priest »

Melmoth a écrit :Rencontre passionante hier soir, citation pour le plaisir "les acteurs ne sont pas plus importants que les arbres" :lol:

La sortie de Flandres est prévue pour le dernier mercredi d'aout 2006.
Et je me permets juste de demander à Melmoth si il pouvait nous faire un compte rendu succint sur l'intervention de Bruno Dumont à Blaq Out, je m'en veux tellement de ne pas l'avoir vu avant et de ne pas m'y être rendu...

A-t-il évoqué son futur film après Flandres ? Ce devait être le film The End tourné à Los Angeles, mais uniquement si Flandres récolte des prix suffisamment prestigieux pour éveiller l'intérêt de gros partenaires financiers.
A-t-il de nouveaux éléments à ce propos ?

Dumont a-t-il parlé du fait intriguant que la trame de Flandres ressemble à s'y méprendre (sur la papier du moins), à celle de Voyage au bout de l'enfer de Cimino ?
C'est-à-dire une articulation du film en trois actes, avant , pendant, après, et la présence d'un conflit armé comme élément central de l'histoire.

Comment a-t-il géré le fait qu'il y ait eu des projections du film faites à des spectateurs longtemps avant sa sortie nationale ?
Etait-ce une volonté personnelle ou celle des producteurs ?
Est-ce que cela s'apparentait à des projections test ?
Est-ce qu'il a modifié des éléments du film après la projection ?
Et si oui a-t-il tenu compte pour cela de l'avis des spectateurs ?

Euh...bon, ça fait déjà beaucoup de questions, j'en aurai d'autres, mais je crois que je vais m'abstenir, j'aurais mieux fait de venir !
Merci à toi Melmoth si tu peux me répondre, mais peut-être Dumont n'a-t-il rien évoqué de toutes ces interrogations...A toi de me dire !
Country priest
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Message par Country priest »

Un petit UP parce-que le sujet ne semble pas passionner grand monde.
Mais c'est surtout parce-que j'espère une réponse de Melmoth :oops:
Melmoth
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Message par Melmoth »

Country priest a écrit : A-t-il évoqué son futur film après Flandres ? Ce devait être le film The End tourné à Los Angeles, mais uniquement si Flandres récolte des prix suffisamment prestigieux pour éveiller l'intérêt de gros partenaires financiers.
A-t-il de nouveaux éléments à ce propos ?
Nous avons un peu évoqué The end, il y pense toujours autant mais le principal problème est qu'il lui faut 4 têtes d'affiches, des acteurs cotés (il n'a pas laché de nom mais semble viser des gars genre Pacino) et il semble assez pessimiste quant à ses possiblités de monter ce projet. Partir d'une trame de polar ultra basique et dynamiter la chose. Point (à peu près) mort.
Country priest a écrit :Dumont a-t-il parlé du fait intriguant que la trame de Flandres ressemble à s'y méprendre (sur la papier du moins), à celle de Voyage au bout de l'enfer de Cimino ?
C'est-à-dire une articulation du film en trois actes, avant , pendant, après, et la présence d'un conflit armé comme élément central de l'histoire.
Je lui ai placé l'analogie (forcément), qui l'a fait sourire mais sans qu'il relève davantage (le bonhomme n'est guère bavard quand il ne veut pas trop en dire). L'idée du film est partie de témoignages d'ancien de l'Algérie qui avaient torturé, des dégats de la guerre sur eux, leur personalité, de la façon dont elle est un catalyseur. Pas davantage de détails...
Country priest a écrit :Comment a-t-il géré le fait qu'il y ait eu des projections du film faites à des spectateurs longtemps avant sa sortie nationale ?
Etait-ce une volonté personnelle ou celle des producteurs ?
Est-ce que cela s'apparentait à des projections test ?
Est-ce qu'il a modifié des éléments du film après la projection ?
Et si oui a-t-il tenu compte pour cela de l'avis des spectateurs ?
Complètement oublié de l'interroger là dessus...
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