Flandres (Bruno Dumont - 2005)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
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Belle surprise durant mes pérégrinations sur le net. Trouvée dans la fontaine à news du très recommandable site Masters Of Cinema, une info datant du 21 Mars 2006.
Il y est dit en substance que Bruno Dumont viendrait le 24 Mars présenter un film de son choix au Vue Cinéma à Londres, en locurence Sopyonje de Im Kwon-Taek. Il parlera également de son métier et de ses films. il est également précisé que Flandres est achevé, prêt à être présenté à Cannes.
Et last but not least : les premières images du film:
http://ns32358.ovh.net
Bonne dégustation !
Il y est dit en substance que Bruno Dumont viendrait le 24 Mars présenter un film de son choix au Vue Cinéma à Londres, en locurence Sopyonje de Im Kwon-Taek. Il parlera également de son métier et de ses films. il est également précisé que Flandres est achevé, prêt à être présenté à Cannes.
Et last but not least : les premières images du film:
http://ns32358.ovh.net
Bonne dégustation !
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Je viens de m'apercevoir que mon lien ne marche pas.Country priest a écrit :http://ns32358.ovh.net
N'étant pas un grand expert de toutes les subtilités ayant attrait aux liens et à leur fonctionnement, je vous transmets donc l'adresse du site, c'est la première news en haut de page, aussi simple que ça !
http://www.mastersofcinema.org/
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Soit La Chanteuse de Pansori, un très très très bon film.Country priest a écrit :Belle surprise durant mes pérégrinations sur le net. Trouvée dans la fontaine à news du très recommandable site Masters Of Cinema, une info datant du 21 Mars 2006.
Il y est dit en substance que Bruno Dumont viendrait le 24 Mars présenter un film de son choix au Vue Cinéma à Londres, en locurence Sopyonje de Im Kwon-Taek.
- Alphonse Tram
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L'affiche du film (merci à dvdrama) :
C'est beau
C'est beau
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- « Il y aura toujours de la souffrance humaine… mais pour moi, il est impossible de continuer avec cette richesse et cette pauvreté ». - Louis ‘Studs’ Terkel (1912-2008) -
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Ah non, pas dans ce casAddis-Abeba a écrit : Même si on n'aime pas son cinéma
Bon je recommence... hum, hum...
Allez hop ! tous ce qui aiment Dumont au cinoche demain pour soutenir son excellent dernier film !
Ou plutôt
Allez hop ! tous ce qui ont envie de voir Flandres au cinoche demain pour... ben pour aller le voir quoi
Les films sont à notre civilisation ce que les rêves sont à nos vies individuelles : ils en expriment le mystère et aident à définir la nature de ce que nous sommes et de ce que nous devenons. (Frank Pierson)
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Si Flandres vaut un peu mieux que le minable 29 Palms, reste qu'il démontre tout autant l'évidence du talent de Dumont que son gâchis par le cinéaste. Bien que les parties "Flandres" du film montrent la capacité du cinéaste à donner à ses scènes une dynamique par un sens unique du cadre, elles sentent à plein nez l'auto-caricature des deux premiers films de Dumont, leurs travers étant suramplifiés. Plus aucun personnage attachant comme l'étaient le jeune magrhébin de La Vie de Jésus ou Pharaon de Winter dans L'Humanité pour contraster un peu avec une noirceur surlignée. Plus de personnages véritablement fouillés d'ailleurs. Et des scènes ressemblant à de l'autoplagiat navrant de ces deux films-là. Aucun d'acteur n'impose un corps et une présence comme le faisaient Emmanuel Schotté et Séverine Caneele. Sans parler de ces gros plans inutiles soulignant les défauts physiques des personnages. Les parties "guerre" ont elles le mérite d'essayer de sortir le film du "système Dumont" avec une mise en scène tendant vers l'abstraction. Elles valent aussi pour le traitement des questions de la gestion de l'espace et des aléas d'un lieu inconnu par les militaires, pour des rapports entre les personnages relativement plus fouillés. Avant que le film ne s'achève en revenant à du "signé Dumont" rouillé. Et sur un sentiment global d'agaçement.
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Bon. Qui l'a vu?
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- Alphonse Tram
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Moi, mais je ne suis pas doué pour en parlerOuf, père de rouille a écrit :Bon. Qui l'a vu?
Grosso modo
je n'ai pas été surpris. Des images simples mais bien cadrées. Une partie guerre qui fait un peu dans la surenchère gore, et un retour en flandres vite expédié.
Aucune symbiose avec le personnage de Demester, très frustre dans sa relation avec Barbe, peu communicatif,
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Je n'ai trouvé aucune ressemblance avec Full metal Jacket.
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- « Il y aura toujours de la souffrance humaine… mais pour moi, il est impossible de continuer avec cette richesse et cette pauvreté ». - Louis ‘Studs’ Terkel (1912-2008) -
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- Paulie Pennino
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Vu aussi et un peu déçu. Peut-être le Dumont que j'aime le moins.
J'ai pourtant adoré toute la première partie qui est vraiment superbe. Dumont installe en quelques plans une atmosphère terriblement pesante, une chape de plomb étouffante.
Puis arrive la guerre et le film bascule dans quelque chose d'autre. Aux forêts étouffantes des Flandres répond le desert de ce pays d'Afrique du Nord. On ne sait rien du conflit de ses raisons, de son organisation. On ne fait que suivre un bataillon commettre les pires atrocités (tout y passe) puis se faire décimer. Tout semble irréel, comme abstrait (ça m'a fait penser à Avalon) à l'image de ces hélicoptères secourant nos héros mais les laissant bien à leur sort dans la poussière tels des Dieux qui s'amuseraient à prolonger virtuellement leurs durées de vie.
En parallèle on suit Barbe, l'amante laissée au foyer qui perd le contrôle de ses nerfs alors que loin de là, les hommes qu'elle aime perdent leur humanité. Je n'ai pas très bien compris cette partie bien que je ne pense pas qu'il faille vraiment comprendre le cinéma de Dumont. Mais du moins je n'ai pas été fasciné comme la première partie m'avait fasciné. Peut-être effectivement cette espèce de surenchère non-sensique dans la violence et la noirceur. Et puis il faut bien le reconnaître, si dans leur contexte naturel les acteurs sont irréprochables, ils s'avèrent absolument ridicules en soldats.
Puis le retour dans les Flandres et une fin qui tente de retrouver un peu de cette humanité perdue. Mais trop a été perdue et rien ne viendra sauver les personnages, ne sauver le monde qui constitue le film et rien ne viendra sauver le film lui-même dénué de toutes émotions, de toutes chaleurs, de toute humanité.
J'ai pourtant adoré toute la première partie qui est vraiment superbe. Dumont installe en quelques plans une atmosphère terriblement pesante, une chape de plomb étouffante.
Puis arrive la guerre et le film bascule dans quelque chose d'autre. Aux forêts étouffantes des Flandres répond le desert de ce pays d'Afrique du Nord. On ne sait rien du conflit de ses raisons, de son organisation. On ne fait que suivre un bataillon commettre les pires atrocités (tout y passe) puis se faire décimer. Tout semble irréel, comme abstrait (ça m'a fait penser à Avalon) à l'image de ces hélicoptères secourant nos héros mais les laissant bien à leur sort dans la poussière tels des Dieux qui s'amuseraient à prolonger virtuellement leurs durées de vie.
En parallèle on suit Barbe, l'amante laissée au foyer qui perd le contrôle de ses nerfs alors que loin de là, les hommes qu'elle aime perdent leur humanité. Je n'ai pas très bien compris cette partie bien que je ne pense pas qu'il faille vraiment comprendre le cinéma de Dumont. Mais du moins je n'ai pas été fasciné comme la première partie m'avait fasciné. Peut-être effectivement cette espèce de surenchère non-sensique dans la violence et la noirceur. Et puis il faut bien le reconnaître, si dans leur contexte naturel les acteurs sont irréprochables, ils s'avèrent absolument ridicules en soldats.
Puis le retour dans les Flandres et une fin qui tente de retrouver un peu de cette humanité perdue. Mais trop a été perdue et rien ne viendra sauver les personnages, ne sauver le monde qui constitue le film et rien ne viendra sauver le film lui-même dénué de toutes émotions, de toutes chaleurs, de toute humanité.