Lethal weapon, 1987
Un plutôt bon polar, un peu bâtard dans son mélange action/comédie qui m'est apparu pas toujours bien équilibré. Le début est très noir, la fin se laisse un peu trop aller à l'action cool. On est un peu le cul entre deux chaises et ça manque de cohérence.
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Lethal weapon 2, 1989
Cette fois les ingrédients action/drame/humour sont bien mieux dosés. Le scénariste Jeffrey Boam (The Dead zone, Innerspace, Indiana Jones et la dernière croisade) prend la relève de Shane Black et livre ce qui sera pour moi le meilleur épisode de la franchise. C'est drôle et surprenant, les cascades sont assez imaginatives et revendiquent leur côté irréaliste (les bad guys et leurs hélicos). J'aime bien le délire de Riggs autour des Three Stooges. Les acteurs, la mise en scène et la musique sont suffisamment solides pour créer l'émotion quand il faut
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Lethal weapon 3, 1992
C’est le seul épisode que j’avais déjà vu, lors de sa sortie. A l'époque, je me souviens m’y être poliment amusé, sans déborder d’enthousiasme. Mon DVD a un peu déconné, me privant d’une bonne demi-heure centrale de film. Sur cette base, le bilan est franchement moyen. Les personnages ont cessé d’être intéressants, les gags et répliques font moins mouche, et les méchants de cinéma manquent de charisme. L'ensemble manque d'inspiration à mon goût. Honnête mais un peu paresseux. C’est un peu l’équivalent de La Dernière cible pour la série des Dirty Harry, sauf que Clint, lui, a toujours la classe.
Lethal weapon 4, 1998
C'est déjà un peu mieux, souvent drôle (Chris Rock, même s'il n'est pas très convaincant a quelques bonnes répliques, et puis il y a cette scène du gaz hilarant chez le dentiste), mais surtout très intéressant dans sa volonté de mixer l'actioner "joelsilverien" avec le cinéma de Hong Kong. Malheureusement, la tentative est encore timide et Jet Li a un rôle vraiment trop léger pour que cet aspect apparaisse bien exploité. Toutefois le côté mal élevé de certaines situations et répliques en font un sympathique spectacle, qui joue bien de son côté obsolète. Très belle scène de cascades sur autoroute (les effets pyrotechniques du film sont également très réussis).
Mention spéciale au générique de fin : sous la forme d'un album de photos de familles, il nous balade dans l'envers du décor en rendant hommage à tous ceux qui ont travaillé sur la franchise. Les acteurs et l'équipe de réalisation apparaissent dans leur propre rôle, assumant complétement le côté fictif de l'entreprise et c'est plutôt chouette. C'est là qu'on se dit que c'est presque un petit miracle que d'être parvenu au sein d'Hollywood à conserver le même casting et le même réalisateur (les mêmes compositeurs, etc.).
Au final, je retiens donc surtout les deux premiers volets, avec une préférence marquée pour le second. Les 3 et 4 sont honnêtes mais ne transcendent pas leur dimension popcornesque.
A vous !