L'Arme fatale 1, 2, 3 & 4 (1987-1998)

[El Dadal]

Dans le trois, j'ai toujours aimé le concours de cicatrices entre Gibson et Russo. Ça fait un bail, mais dans mon souvenir il y avait une petite charge sexy pas rebutante. Cela dit, l'ensemble était effectivement poussif.

[harry]

En revanche, la bande-son si caractéristique issue de la collaboration entre M. Kamen, Clapton et le saxophoniste smooth-jazz David Sanborn continue d’accompagner joliment la saga. Un ingrédient de la recette « L’Arme Fatale » dont je ne me lasse pas.

Je pense que tu apprécieras alors la BO de la mini série BBC Edge of Darkness de Martin Campbell qui marquait la 1ere collaboration Kamen/Clapton en 1985.

[Watkinssien]

Par rapport à mon vieil avis posté il y a quelques pages précédents, en les revoyant je pense que le premier tient beaucoup mieux la route et se trouve vraiment réussi que ses suites qui sont, au mieux divertissantes, au pire horripilantes.

[cinéfile]

En revanche, la bande-son si caractéristique issue de la collaboration entre M. Kamen, Clapton et le saxophoniste smooth-jazz David Sanborn continue d’accompagner joliment la saga. Un ingrédient de la recette « L’Arme Fatale » dont je ne me lasse pas.

Je pense que tu apprécieras alors la BO de la mini série BBC Edge of Darkness de Martin Campbell qui marquait la 1ere collaboration Kamen/Clapton en 1985.

Ah oui sympa ce thème ! Cette mini-série me tente bien d'ailleurs (quelqu'un en avait parlé sur le forum il y a pas longtemps).
Ah Joanne Whalley, j'adore

Dans le trois, j'ai toujours aimé le concours de cicatrices entre Gibson et Russo. Ça fait un bail, mais dans mon souvenir il y avait une petite charge sexy pas rebutante.

Tu fais bien de parler de cette scène.
Elle m'a également marqué en revoyant le film hier soir. Je suis d'accord avec toi sur la charge sexy, mais ayant revu Crash pendant les vacances, je lui ai même trouvé un petit côté troublant lorsque l'un et l'autre s'extasier devant les blessures et le corps abimé de son partenaire. Rapprochement totalement incongru je l'avoue, mais la coïncidence des deux visionnages m'y a fait penser. Une des quelques bonnes idées du film. Riggs trouve en Lorna un alter-ego féminin, la seule de ces conquêtes compatible avec son mode de vie (à la différence de son ex-femme et la douce Rika du 2, qui se font tuées).

[Benoît Castejac]

Le troisième opus tient sur les épaules de la scène d'ouverture et le final ou tout un futur quartier résidentiel se retrouve rasé,a par ça,il y a que dalle.L'apport sexy campé par Russo tombe à l'eau pour ma part,je la trouve pas du tout bandante.

[shubby]

Le gunfight dans le cargo j’aime beaucoup le passage ou Riggs vide son chargeur sur un des bad guys tout en énumérant les noms des coéquipiers tues.

C'était bien cool, ouais... avant qu'on découvre ça :



Peut-être que la génération d'après causera davantage John Wick. Je n'ai aucun recul là-dessus.

[cinéfile]

Analyse assez juste de Capture Mag concernant le troisième épisode.

"Sitcomisation de la franchise", c'est très bien résumé !

Je les trouve par contre plutôt cléments à propos du rythme du film. Ok pour la première heure, mais le reste m'avait semblé hyper poussif à la revoyure très récemment, en particulier la über-poursuite à moto interminable. Sur l'affrontement final, je n'y avais pas vu les beautés qu'ils décrivent, mais je devais m'être légèrement assoupi...

[shubby]

Ah bah j'y ai repensé en revoyant Royal Warriors ce we. Sur le final, la héroïne (Michelle Yeoh) défonce une baraque en bois avec son véhicule. La franchise et le ciné d'action HK se sont bien tirés la bourre en leur temps n'empêche.

[Major Tom]

Analyse assez juste de Capture Mag concernant le troisième épisode.

"Sitcomisation de la franchise", c'est très bien résumé !

Je les trouve par contre plutôt cléments à propos du rythme du film. Ok pour la première heure, mais le reste m'avait semblé hyper poussif à la revoyure très récemment, en particulier la über-poursuite à moto interminable. Sur l'affrontement final, je n'y avais pas vu les beautés qu'ils décrivent, mais je devais m'être légèrement assoupi...

Je les trouve sympas dans l'ensemble de la vidéo. Pour moi, Joe Pesci est insupportable. Je me souviens d'avoir beaucoup aimé le début du 3, même à la revoyure, avant que l'ennui ne pointe très vite et que je laisse tomber avant la première demie-heure. J'ai vu le 4 mais je n'en ai aucun souvenir sinon le début, digne d'un film Indestructibles avec ce type qui joue avec un lance-flammes dans les rues...
Le 2 (à part peut-être la scène des chiottes piégées) était déjà dispensable, alors les autres...
J'aime bien le 1.

[Alexandre Angel]

J'ai vu le 4 mais je n'en ai aucun souvenir sinon le début, digne d'un film Indestructibles avec ce type qui joue avec un lance-flammes dans les rues...

C'est marrant mais il m'avait marqué celui-là pour sa violence mais aussi une poursuite, assez inventive, sur l'autoroute avec une baston à l'intérieur d'un bungalow en kit et ses bâches.
J'y voyais une Donner's Touch.

[cinéfile]

Je n'ai pas revu le 4 depuis des années, mais il jouit d'un capital affectif particulier pour moi car c'est le seul que j'ai pu découvrir en salles à sa sortie. A priori, je dirais que la "sitcomisation" de la franchise me semble plus problématique dans le troisième que dans le quatrième. Il faudrait que je revois les grosses scènes d'actions du 4 dont vous parlez (le mec au chalumeau au début, puis la poursuite sur l'autoroute) et que je les compare à celles du trois, qui m'ont laissées une impression si médiocre l'autre fois.

C'est marrant mais il m'avait marqué celui-là pour sa violence mais aussi une poursuite, assez inventive, sur l'autoroute avec une baston à l'intérieur d'un bungalow en kit et ses bâches.
J'y voyais une Donner's Touch.

La violence est un élément assez emblématique de la franchise en général (les scènes de torture dans le 1, les nombreuses mises à mort du deux), quoique qu'un peu abandonné le temps du troisième épisode. Mais en effet, le quatre reprend assez nettement cette tendance parallèlement à l'humour potache et à cette ambiance "film de famille" de plus en plus marquée. Le personnage de Jet Li renoue avec l'incarnation d'une figure absolue du mal, la encore absente du troisième comme le remarque "Stéroids". En plus à cette époque (1998), le style actioner à la fois décontracté et violent, qui avait pignon sur rue dans les années 80, n'était plus vraiment dans les tendances du moment il me semble.

[Major Tom]

Dans leur podcast, ils mentionnent une scène très clichée de mec qui finit coulé dans le béton, digne d'une mauvaise série. Ça me dit quelque chose, effectivement, mais j'ai le souvenir que déjà dans le 2, il y avait une scène encore plus clichée, avec un type qui arrivait dans un bureau où le sol était recouvert d'une énorme bâche en plastique, et le mafieux qui lui disait: "Désolé pour ça, on va repeindre la pièce." Bien sûr le mec ne se posait pas de questions, avant de se faire buter sans s'y attendre une seconde.

C'est déjà à partir du 2 que la saga a pris une tournure comique (la scène de la fille qui joue dans une pub pour des capotes ) et caricaturale, avec Riggs plus proche du copain marrant, un peu foufou, alors que dans le 1 sa folie venait de son penchant suicidaire. Le 1 est beaucoup plus sombre aussi, ça aide.

[harry]

j'ai le souvenir que déjà dans le 2, il y avait une scène encore plus clichée, avec un type qui arrivait dans un bureau où le sol était recouvert d'une énorme bâche en plastique, et le mafieux qui lui disait: "Désolé pour ça, on va repeindre la pièce." Bien sûr le mec ne se posait pas de questions, avant de se faire buter sans s'y attendre une seconde.

Ca amène le gag plus tard du gars qui regarde par terre pendant que son boss l'engueule: "Je regardais si j'étais pas sur du plastique".

Le virage comique était déjà bien entamé avec ce n°2 mais y'avait encore des aspects de Black présents (la violence, les passages "hard boiled",etc...)

Aspects qui ont encore plus disparus dans les 2 films suivant.

[harry]

Par rapport à mon vieil avis posté il y a quelques pages précédents, en les revoyant je pense que le premier tient beaucoup mieux la route et se trouve vraiment réussi que ses suites qui sont, au mieux divertissantes, au pire horripilantes.

En train de me refaire le coffret BluRay. Le 1er passe toujours aussi bien, l'équilibre entre le "buddy movie" et polar/action "hard boiled" fonctionne toujours aussi bien.

Le 2eme perfectionne la formule mais pose déjà les bases de la surenchère comique avec le perso de Leo Getz.
La ou il gagne par rapport au 1er c'est sur l'aspect visuel, ou l'on passe du 1.85 au 2.35,Donner se permettant des cadrages plus larges et travaillés et ou la photo de Stephen Goldblatt entre de plein pied dans les années 90. Par moment on se rapproche de Jan de Bont (qui arrivera sur le film suivant) la ou celle du 1er était un plus plus "brute" et donnait l'impression d'un film presque 70s ou début 80s dans sa photo.
Marrant aussi de voir les 2 films "back to back" et comment les bad guys sont calqués sur le même modèle: anciens militaires trafiquants de drogue/ diplomates trafiquants de drogue, général en chef de l'opération/ambassadeur en chef de l'opération, bras droit blond sadique qui pratique les arts martiaux et connaissance de Riggs/bras droit blond sadique qui pratique les arts martiaux et tueur de la femme de Riggs, le boss des trafiquants qui se fait tuer par Murtaugh dans les 2 films, etc...

Bon va falloir attaquer le 3...

[harry]

Suite du run avec le 3eme film de la série.

Si il est clairement en dessous des 2 films précédents d'un point de vue scenario et surenchère comique, au niveau visuel ça reste sur la continuité du 2 avec cette fois l’arrivée de Jan De Bont a la photo.
Si je m'attendais a du moins bien, le film passe quand même pas si mal malgré les gros morceaux de comédie lourdingue qui le plombe a intervalles réguliers (en gros des que Joe Pesci se pointe).
Lorna Cole en espèce d'alter ego féminin de Riggs est un bon perso et Russo arrive a en faire un perso féminin fort et solide sans qu'il soit appuyé ou surligné au stabilo (prenez des notes les années 2010/20...).
Cote action on a droit a 3 grosses scènes entre le braquage du fourgon au début, le gunfight dans le métro/course poursuite en moto et l'incendie du chantier a la fin.
Reste ce qui pèche dans ce volet c'est le bad guy, Stuart Wilson en fait des caisses mais peine a être vraiment menaçant, l’absence de lieutenant sadique comme dans les précédents (Mr Joshua, etc...) aide pas non plus.

Je vais peu être pas pousser jusqu'au 4 par contre.