La trilogie Pusher (Nicolas Winding Refn - 1996/2004/2005)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
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Contrairement à l'ami Nestor mais aussi à Art Core, je n'ai pas été emballé par le premier volet, bien qu'il soit un peu réducteur de prendre ce prologue seul pour exprimer un avis, d'autant plus que les suites m'attendent.
En fait, hormis deux fulgurances, dont la course-poursuite dealer-flics à pieds et la scène chez Milo à la fin, le reste m'a paru paradoxalement extrêmement banal, avec pas mal de clichés, ce qui n'est pas un défaut en soi, mais le scénario est usé et les personnages stéréotypés, on retrouve même la prostituée camée jusqu'aux yeux qui se fait un shoot en une prise captée, façon temps réel. Je trouve que celle de Bad Lieutenant était plus fort est moins attendue.
Sinon le rôle de Frank est tenu par un acteur assez convaincant, qui m'a cependant beaucoup fait penser à Tom Sizemore au point que je n'ai plus penser qu'à cela, et notamment à sa vidéo chaude vendue, d'autant que l'acteur incarne ici un mec sur le déclin comme l'acteur américain lui-même qui fait tout pour se racheter une notoriété.
Les deals sont vus et revus, la tension monte crescendo mais il y a des gros morceaux de mou au milieu de scènes de violence sèches encore une fois assez prévisibles. Les dialogues au début dans la bagnole m'ont presque paru être le meilleur, avec la crudité et la liberté de ton alors que le reste est confiné dans une traque à l'argent convenue et sans surprise.
La photo n'aide pas vraiment à s'immerger, on dirait de la VHS. C'est très granuleux, le postulat de départ accentuant cette impression de moisissure est rendu de façon crédible avec pas mal d'aspérités dans la forme et des couleurs violentes, mais il souffre aussi du défaut de la caméra vacillante, ne se posant pas une seconde, constamment portée à l'épaule. Bref sur le plan esthétique, c'est pas ça.
Et l'on parle de film Scorsesien, mais chez l'américain il y a autre chose que de simples histoires de mafia. Il y a le cadre, la musique, les dialogues, les acteurs. Ici, on est plus proche du format du téléfilm.
Mais pour quelques sautes d'humeur, le film vaut tout de même le coup d'oeil, ne serait-ce que pour la scène de faux deal avec le lactose et la farine à la place de la came, moment d'humour absurde au milieu d'un ensemble extrêmement sérieux et premier degré.
Bref un prologue qui laisse augurer d'une suite de meilleure tenue.
J'attends de voir.
5/10
En fait, hormis deux fulgurances, dont la course-poursuite dealer-flics à pieds et la scène chez Milo à la fin, le reste m'a paru paradoxalement extrêmement banal, avec pas mal de clichés, ce qui n'est pas un défaut en soi, mais le scénario est usé et les personnages stéréotypés, on retrouve même la prostituée camée jusqu'aux yeux qui se fait un shoot en une prise captée, façon temps réel. Je trouve que celle de Bad Lieutenant était plus fort est moins attendue.
Sinon le rôle de Frank est tenu par un acteur assez convaincant, qui m'a cependant beaucoup fait penser à Tom Sizemore au point que je n'ai plus penser qu'à cela, et notamment à sa vidéo chaude vendue, d'autant que l'acteur incarne ici un mec sur le déclin comme l'acteur américain lui-même qui fait tout pour se racheter une notoriété.
Les deals sont vus et revus, la tension monte crescendo mais il y a des gros morceaux de mou au milieu de scènes de violence sèches encore une fois assez prévisibles. Les dialogues au début dans la bagnole m'ont presque paru être le meilleur, avec la crudité et la liberté de ton alors que le reste est confiné dans une traque à l'argent convenue et sans surprise.
La photo n'aide pas vraiment à s'immerger, on dirait de la VHS. C'est très granuleux, le postulat de départ accentuant cette impression de moisissure est rendu de façon crédible avec pas mal d'aspérités dans la forme et des couleurs violentes, mais il souffre aussi du défaut de la caméra vacillante, ne se posant pas une seconde, constamment portée à l'épaule. Bref sur le plan esthétique, c'est pas ça.
Et l'on parle de film Scorsesien, mais chez l'américain il y a autre chose que de simples histoires de mafia. Il y a le cadre, la musique, les dialogues, les acteurs. Ici, on est plus proche du format du téléfilm.
Mais pour quelques sautes d'humeur, le film vaut tout de même le coup d'oeil, ne serait-ce que pour la scène de faux deal avec le lactose et la farine à la place de la came, moment d'humour absurde au milieu d'un ensemble extrêmement sérieux et premier degré.
Bref un prologue qui laisse augurer d'une suite de meilleure tenue.
J'attends de voir.
5/10
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ce ne sont pas vraiment des suites, mais plutot deux volets qui se concentrent chacune sur un des personnages du premier voletJordan White a écrit :Contrairement à l'ami Nestor mais aussi à Art Core, je n'ai pas été emballé par le premier volet, bien qu'il soit un peu réducteur de prendre ce prologue seul pour exprimer un avis, d'autant plus que les suites m'attendent.
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Pusher II
Guère plus convaincu par le deuxième volet qui est donc une "fausse suite".
Certes le personnage de Tonny a quelque chose de plus accrocheur, parce qu'il semble plus familier, moins froid, et surtout parce qu'il devient père, mais le film possède les mêmes défauts que le premier et des qualités en plus. Il souffre d'un rythme inégal, avec des baisses de régimes très importantes, et toujours des éclats de violence qui viennent tempérer la relative monotonie de l'ensemble. Du côté des qualités, une photo enfin digne de ce nom, qui délaisse un peu le côté brut de promme du premier avec un grain bien moins prononcé (même s'il reste toujours très visible, en particulier sur les aplats de couleurs et au niveau du ciel, bruité), et puis une brochette de comédiens jouant mieux que dans le précédent volet, la compagne de Tonny comme les autres femmes.
Le film démarre sans doute trop bien avec la séquence des putes dans la chambre rouge, bonne idée visuelle, et mise en scène au cordeau, avec un type à la limite du pathétique qui n'arrive pas à bander devant deux filles qui semblent autant s'amuser que prendre du plaisir. En bref, une scène à l'humour très marqué, pas très fin, mais qui dégage quelque chose d'à la fois grotesque et entraînant.
Je rajouterai également la scène de la fausse mariée, la brune pimpante, qui se désape et entame un strip devant le gamin médusé (à qui on ferme les yeux). Je ne sais pas qui elle est, elle n'intervient qu'à ce moment là, mais c'est un des rares moments qui sortent d'une narration somme toute très classique.
La meilleure scène est sans doute la dernière qui donne tout son sens au titre, rare moment de violence contenue qui finit par exploser à l'écran, alors que le reste est davantage concentré sur les rapports entre les membres de la même famille et le clan de mafieux qui dirige les opérations, dont Milo, toujours aussi bavard (lol).
Un poil meilleur que le premier, mais pour l'instant pas du tout à la hauteur de sa réputation.
5.5/10
Guère plus convaincu par le deuxième volet qui est donc une "fausse suite".
Certes le personnage de Tonny a quelque chose de plus accrocheur, parce qu'il semble plus familier, moins froid, et surtout parce qu'il devient père, mais le film possède les mêmes défauts que le premier et des qualités en plus. Il souffre d'un rythme inégal, avec des baisses de régimes très importantes, et toujours des éclats de violence qui viennent tempérer la relative monotonie de l'ensemble. Du côté des qualités, une photo enfin digne de ce nom, qui délaisse un peu le côté brut de promme du premier avec un grain bien moins prononcé (même s'il reste toujours très visible, en particulier sur les aplats de couleurs et au niveau du ciel, bruité), et puis une brochette de comédiens jouant mieux que dans le précédent volet, la compagne de Tonny comme les autres femmes.
Le film démarre sans doute trop bien avec la séquence des putes dans la chambre rouge, bonne idée visuelle, et mise en scène au cordeau, avec un type à la limite du pathétique qui n'arrive pas à bander devant deux filles qui semblent autant s'amuser que prendre du plaisir. En bref, une scène à l'humour très marqué, pas très fin, mais qui dégage quelque chose d'à la fois grotesque et entraînant.
Je rajouterai également la scène de la fausse mariée, la brune pimpante, qui se désape et entame un strip devant le gamin médusé (à qui on ferme les yeux). Je ne sais pas qui elle est, elle n'intervient qu'à ce moment là, mais c'est un des rares moments qui sortent d'une narration somme toute très classique.
La meilleure scène est sans doute la dernière qui donne tout son sens au titre, rare moment de violence contenue qui finit par exploser à l'écran, alors que le reste est davantage concentré sur les rapports entre les membres de la même famille et le clan de mafieux qui dirige les opérations, dont Milo, toujours aussi bavard (lol).
Un poil meilleur que le premier, mais pour l'instant pas du tout à la hauteur de sa réputation.
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Pusher III :
C'est un peu mieux. Le film fait enfin monter un suspens en épingle. On suit cette fois ci les traces de Milo, le dealer serbe qui nous fait connaître sa fille Milena à laquelle il semble énormément tenir.
Pusher 3 se concentre donc sur les relations entre Milo et un dealer du nom de Muhammed, cerné qu'il est aussi par Luan un albanais qui est prêt à en découdre.
Contrairement aux précédents volets, j'ai resssenti, enfin, une certaine tension. Je pense que c'est dû à la mise en scène, un peu plus inspirée, et à quelques moments assez intenses, dont celle de la fausse vente de la prostituée polonaise, morceau de bravoure de quinze bonne minutes qui se termine assez mal. La scène finale est assez abominable. De plus, contrairement à l'aspect très danois des autres films de la trilogie, là on sent une approche plus européenne, en particulier quand il s'agit d'aborder la mafia des balkans. Milo fait plus d'une fois peur, mais ce sont surtout les autres qui effaient encore plus, sans doute parce qu'ils n'ont rien à perdre et sont capable de tout vendre.
Les autres personnages semblent aussi plus développés, même si certains resteront dans l'ombre ou peu exploités, comme Mike.
La forme a pris une plus grande importance, elle est déjà plus soignée, les mouvements sont moins hachés, on se rapproche plus de la fiction à la Scorsese (même si je suis désolé mais ça n'en a vraiment pas l'impact), avec des mouvements plus étudiés, des éclairages plus expressionnistes (le rouge et le vert principalement). La musique comme le mixage sonore parviennent aussi à créer un trouble grandissant, on sent que tout peut arriver d'un moment à l'autre.
De ce point de vue Pusher III est bien plus réussi que les autres.
Cependant, je reste convaincu que la trilogie dans son ensemble en reste aux promesses. Il y a encore un film à faire, et je reste immanquablement sur ma faim. Le sujet en promet beaucoup tout en donnant très peu. Franchement, les accroches pub sont bien menteuses, au pire racoleuses. On parle d'un choc, je l'attends toujours. Rien n'est implacable.
Winding Refn est un cinéaste très moyen, un peu racoleur, mais surtout pas très passionnant, encensé pour cette trilogie qui n'a ni d'inoubliable et encore moins la capacité à rivaliser avec les Affranchis ou Casino.
6/10
C'est un peu mieux. Le film fait enfin monter un suspens en épingle. On suit cette fois ci les traces de Milo, le dealer serbe qui nous fait connaître sa fille Milena à laquelle il semble énormément tenir.
Pusher 3 se concentre donc sur les relations entre Milo et un dealer du nom de Muhammed, cerné qu'il est aussi par Luan un albanais qui est prêt à en découdre.
Contrairement aux précédents volets, j'ai resssenti, enfin, une certaine tension. Je pense que c'est dû à la mise en scène, un peu plus inspirée, et à quelques moments assez intenses, dont celle de la fausse vente de la prostituée polonaise, morceau de bravoure de quinze bonne minutes qui se termine assez mal. La scène finale est assez abominable. De plus, contrairement à l'aspect très danois des autres films de la trilogie, là on sent une approche plus européenne, en particulier quand il s'agit d'aborder la mafia des balkans. Milo fait plus d'une fois peur, mais ce sont surtout les autres qui effaient encore plus, sans doute parce qu'ils n'ont rien à perdre et sont capable de tout vendre.
Les autres personnages semblent aussi plus développés, même si certains resteront dans l'ombre ou peu exploités, comme Mike.
La forme a pris une plus grande importance, elle est déjà plus soignée, les mouvements sont moins hachés, on se rapproche plus de la fiction à la Scorsese (même si je suis désolé mais ça n'en a vraiment pas l'impact), avec des mouvements plus étudiés, des éclairages plus expressionnistes (le rouge et le vert principalement). La musique comme le mixage sonore parviennent aussi à créer un trouble grandissant, on sent que tout peut arriver d'un moment à l'autre.
De ce point de vue Pusher III est bien plus réussi que les autres.
Cependant, je reste convaincu que la trilogie dans son ensemble en reste aux promesses. Il y a encore un film à faire, et je reste immanquablement sur ma faim. Le sujet en promet beaucoup tout en donnant très peu. Franchement, les accroches pub sont bien menteuses, au pire racoleuses. On parle d'un choc, je l'attends toujours. Rien n'est implacable.
Winding Refn est un cinéaste très moyen, un peu racoleur, mais surtout pas très passionnant, encensé pour cette trilogie qui n'a ni d'inoubliable et encore moins la capacité à rivaliser avec les Affranchis ou Casino.
6/10
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- Colqhoun
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- Colqhoun
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Découvert le premier aujourd'hui. Je suis un peu dubitatif. Les situations sont connues et on a déjà vu ce schéma dans de nombreux autres films. Mais il y a un petit plus qui fait qu'on y accroche. Peut-être cette volonté de ne jamais lâcher son personnage, la caméra toujours collée à ses basques. On le suit inlassablement, dans sa descente progressive aux enfers. Et il y a cet aspect documentaire qui donne encore un peu plus de force à l'ensemble. Frank est intéressant, pas manichéen pour un sous, il a plutôt tendance à être un pourri, mais les emmerdes qu'il accumule le rendent attachant et la conclusion arrive comme un coup de marteau. Cercle vicieux, une solution se profile, un problème encore plus gros apparaît, et ainsi de suite. Les toutes dernières images sont LA véritable bonne idée du film, laissant ce personnage se noyer définitivement dans ses problèmes.
Pour un premier épisode je suis plutôt client (sans pour autant être fan) et j'ai plutôt hâte de découvrir la suite.
Pour un premier épisode je suis plutôt client (sans pour autant être fan) et j'ai plutôt hâte de découvrir la suite.
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Bon, j'ai vu les trois films de cette trilogie précédée de commentaires élogieux. Déjà, je ne comprends pas trop pourquoi on nous vend des films ultra violents, ça reste quand même assez soft de ce côté là. Comme Colqhoun, j'ai trouvé le premier déjà vu, les scènes sont banales, voire sans intérét, on ne s'interesse absolument pas à ce looser ce qui fait qu'on s'ennuie pas mal dans ce film. La suite est un peu mieux avec un comédien qui rend son personnage plus interessant, mais à part quelques séquences on reste quand meme dans l'ennui. Finalement, comme Jordan j'ai préféré le 3e opus, on l'on sent enfin une vraie tension. Du coup ça nous donne une trilogie assez surestimée, la façon de filmer aurait pu être interessante si on avait eu des scénarios à la hauteur, là des fois on prefere regarder un vrai documentaire.
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
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Je n'ai vu que les deux premiers opus, et j'adore le second ( le premier est moyen ). D'ailleurs à la fin du second le réalisateur remercie ou dédie le film à Hubert Selby Jr, c'est vers lui en effet que se trouve la véritable filiation, non dans les Scorcese.
Si la vie réelle est un chaos, en revanche une terrible logique gouverne l'imagination.
Ôtez le mensonge vital à un homme moyen, vous lui ôtez le bonheur, du même élan.
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Je suis moi aussi en train de découvrir cette trilogie, ayant vu pour l'instant les 2 premiers volets.
J'ai bien aimé le 1er, mais comme beaucoup d'entre vous, je l'ai à la limite trouvé trop "banal". Heureusement que le procédé de mise en scène (cette caméra qui colle à la peau du protagoniste principal) est là pour apporter un petit regain d'intérêt (ainsi que cette scène finale chez Milo, complètement tendue du slip).
Le second volet est mieux, principalement grâce à la performance de Mads Mikkelsen, qui campe un personnage là aussi totalement perdu, mais bien plus attachant. Et la fin est très belle.
Il me reste donc encore le 3ème volet à découvrir, mais pour le moment, j'adhère assez à cette trilogie (même si, au final, on peut penser qu'elle est un poil surestimée...et Dieu sait que je n'aime pas ce mot ! ).
J'ai bien aimé le 1er, mais comme beaucoup d'entre vous, je l'ai à la limite trouvé trop "banal". Heureusement que le procédé de mise en scène (cette caméra qui colle à la peau du protagoniste principal) est là pour apporter un petit regain d'intérêt (ainsi que cette scène finale chez Milo, complètement tendue du slip).
Le second volet est mieux, principalement grâce à la performance de Mads Mikkelsen, qui campe un personnage là aussi totalement perdu, mais bien plus attachant. Et la fin est très belle.
Il me reste donc encore le 3ème volet à découvrir, mais pour le moment, j'adhère assez à cette trilogie (même si, au final, on peut penser qu'elle est un poil surestimée...et Dieu sait que je n'aime pas ce mot ! ).
- nobody smith
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Enfin pu voir le premier épisode (pour les suivants je peux me brosser vu que C+ a une fois de plus décidé de les réserver pour sa chaîne spécial cinéma, bande de bâtards ). Je ne savais pas trop à quoi m’attendre le concert de louanges que j’ai entendu ayant subit un sévère retour de bâton avec moult avis dubitatif. Au final, j’ai complètement adoré.
C’est sûr que dans le genre, ça n’apporte strictement rien. Le scénario n’enrichit pas l’univers des dealer et autres gangsters déjà pleinement traité au cinéma et les situations sentent clairement le déjà vu. Mais le film bluffe considérablement par le soin d’écriture de ses personnages arrivant à les rendre en quelques instants drôle, effrayant, pathétique, touchant. Une émotion amplifiée par la sécheresse de la mise en scène documentaire qui en fout plein la gueule et ne relâche jamais la pression (la poursuite avec les flics, le final chez Milo). Le fait que pusher manque d’originalité est sans importance tant il compense ça par la maîtrise absolue de sa réalisation au service d’une connaissance accrue du genre (l’incroyable fin brutale). Perso donc, ça n’a absolument pas volé sa réputation.
C’est sûr que dans le genre, ça n’apporte strictement rien. Le scénario n’enrichit pas l’univers des dealer et autres gangsters déjà pleinement traité au cinéma et les situations sentent clairement le déjà vu. Mais le film bluffe considérablement par le soin d’écriture de ses personnages arrivant à les rendre en quelques instants drôle, effrayant, pathétique, touchant. Une émotion amplifiée par la sécheresse de la mise en scène documentaire qui en fout plein la gueule et ne relâche jamais la pression (la poursuite avec les flics, le final chez Milo). Le fait que pusher manque d’originalité est sans importance tant il compense ça par la maîtrise absolue de sa réalisation au service d’une connaissance accrue du genre (l’incroyable fin brutale). Perso donc, ça n’a absolument pas volé sa réputation.
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Tu devrais essayer, si tu peux, de prendre le bouquet numérique, je crois que c'est le même prix. Peut être meme qu'ils font des offres sur la parabole et la pose.
Si la vie réelle est un chaos, en revanche une terrible logique gouverne l'imagination.
Ôtez le mensonge vital à un homme moyen, vous lui ôtez le bonheur, du même élan.