La trilogie Pusher (Nicolas Winding Refn - 1996/2004/2005)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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nobody smith
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Message par nobody smith »

ARAGORN elessar a écrit :Tu devrais essayer, si tu peux, de prendre le bouquet numérique, je crois que c'est le même prix. Peut être meme qu'ils font des offres sur la parabole et la pose.
C+ a appelé pour nous offrir le bouquet et le prix est nettement supérieur à l'offre classique (ce qui en soit en évident). Et puis le problème avec la parabole et tout le toutim technico-numérique bien trop compliqué pour moi, c'est que d'après ce que je sais il est impossible d'enregistrer un programme et d'en regarder un autre en même temps (ce que je fais tout le temps). A chaque fois que j'essaie de me renseigner à propos de ça, les vendeurs sont simplement incapables de me répondre à cette simple question. Donc dans l'état, je reste sur la formule classique.
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Jordan White
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Message par Jordan White »

Il me semble que le fait que tu ne puisses pas enregistrer sur le numérique et regarder en même temps un autre programme du numérique vient du fait qu'il n'y ait qu'un signal. Il te faudrait avoir deux terminaux et deux antennes pour cela. Le mode PIP de certains téléviseurs et écrans plats n'y changerait peut-être rien, à moins que...
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Aragorn Elessar
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Message par Aragorn Elessar »

Tu peux enregistrer sur le numérique et après regarder d'autres chaines, à condition que ce soit sur les chaines analogiques ou la TNT. Enfin pour être plus clair, c'est comme pour canal+ normal : tu enregistres ce qu'il y sur la sortie AUX, et après tu peux regarder ta télé mais uniquement les chaines analogiques ou celle numérique de la tnt si elle les a intégrées, car en auxiliaire tu ne dois rien changer le temps de l'enregistrement.

Apres en effet, j'avais pas vu que le décodeur numérique devait être loué contrairement à l'analogique, donc le prix est en effet supérieur de 8 euros par mois. :wink:
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nobody smith
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Message par nobody smith »

Je me posais justement des questions sur le système TNT. Donc merci pour les infos :wink:
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Aragorn Elessar
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Message par Aragorn Elessar »

...
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Aragorn Elessar
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Message par Aragorn Elessar »

De rien. :wink:
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Jericho
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Re: Pusher! (1996)

Message par Jericho »

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C'est probablement la meilleure trilogie de ces dix dernières années voire plus, et il est fort regrettable de se rendre compte que ces films ne provoquent pas plus d'engouement que ça (en gros, ils ont le tord d'être issus d'un pays européen). Bref, passons ce détail trivial et intéressons nous, plutôt au contenu.
Pusher, à la base, c'est une histoire pas très originale voire simple, mais terriblement réaliste. Au sein de Copenhague, on suit le quotidien , et on croise la plupart du temps, des dealers sans véritable importance. On assiste donc à leur petites affaires, leurs arnaques, leurs difficultés financières ainsi que leur vie amoureuse pathétique.
Le réalisateur Nicolas Winding Refn, dépeint cet univers opaque sans artifices. A l'image du milieu qu'il décrit, sa mise en scène se montre percutante et brute de décoffrage. En conséquence, il a opté pour un visuel et une approche qui se rattache au style documentaire. Ce qui accentue l'authenticité du milieu du crime Danois, mais ça renforce aussi et surtout l'empathie que peut avoir le spectateur, à l'égard de ces protagonistes paumés et un peu minables. Sous l'oeil de la caméra de Refn, ces derniers ne sont pas jugé. Ils sont montré comme de simples gars, plus ou moins débrouillards, qui n'ont fait que de mauvais choix dans leur existence. Jusqu'au moment où ils arrivent à un stade critique, les emmenant dans des situations et des actes extrêmes.

D'ailleurs, il y a quelque chose de formidable, de bien pensé dans ce triptyque et qui mérite d'être souligné: pour chaque long métrage, on change de personnage principal au profit d'un autre qui était secondaire dans le précédent opus.
Mine de rien, le fait de mettre en place ces trois portraits d'hommes en perdition (Frank, Tonny, Milo) est une idée ingénieuse et un concept génial, car ça permet de poser un regard diffèrent sur eux.
Par exemple: Milo que l'on découvre dans le premier film en tant que "méchant", c'est un baron de la drogue flippant et capable de tout à la moindre entourloupe. En revanche, quand il est sous le feu des projecteurs dans le troisième film, on s'aperçoit vite qu'il est bien plus complexe et ambiguë qu'aux premiers abords. Au fond de lui, ce n'est pas un mauvais bougre, d'autant plus qu'il veut et essaye de s'en sortir.
Et c'est la même chose pour le "héros" du second opus, Tonny (campé par l'excellent Mads Mikkelsen). Ce n'est pas qu'un junkie écervelé qui raconte constamment des conneries pour amuser la galerie. C'est bien plus profond que ça, on se rend compte que c'est un type paumé, blessé, car rejeté et méprisé par son père. Il est considéré comme un fils illégitime en quelque sorte.
C'est ça qui est balèze avec Refn: il garde toute la cohérence et la substance psychologique initiale des personnages et parvient ensuite, avec ces séquelles, à insuffler un nouvel angle d'approche sur ces hommes. D'octroyer plus de profondeur et d'ajouter d'autres facettes à leur personnalités et sans pour autant perdre en crédibilité.
Voilà en partie pourquoi, je considère cette trilogie excellente et digne d'intérêt. Ce sont des long métrages homogènes, et malgré tout, les suites arrivent à apporter quelque chose en plus.
Et quand on connait la genèse de Pusher 2 et 3 (films de commandes, fomentés dans l'urgence puisque le réalisateur avait des dettes monstrueuses), c'est un sacré exploit d'avoir livré des oeuvres sincères, personnelles et de grandes qualités.
Dernière modification par Jericho le 18 avr. 13, 14:16, modifié 1 fois.
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Nestor Almendros
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Re: Pusher! (1996)

Message par Nestor Almendros »

A noter que BRONSON, le nouveau film du réalisateur des PUSHER est sorti hier.
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Jordan White
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Re: Pusher! (1996)

Message par Jordan White »

Jericho a écrit :C'est probablement la meilleure trilogie de ces dix dernières années voire plus, et il est fort regrettable de se rendre compte que ces films ne provoquent pas plus d'engouement que ça (en gros, ils ont le tord d'être issus d'un pays européen). Bref, passons ce détail trivial et intéressons nous, plutôt au contenu.
J'ai trouvé la trilogie très moyenne pour ne pas dire médiocre, mais je ne pense que cela soit dû à la nationalité d'un réalisateur qui a tout fait à mon sens pour que sa trilogie devienne culte et l'a vendue comme ultra violente (à l'image de Bronson son nouveau film, déjà considéré comme un culte en puissance). J'aime le cinéma européen, nordique à fortiori, il y a eu des très beau film ces dernières années, à titre d'exemple Noi Albinoi ou Jalla Jalla, lesquels ont fait beaucoup moins de bruit que Pusher.
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Eusebio Cafarelli
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Re: Pusher! (1996)

Message par Eusebio Cafarelli »

Je viens de voir la trilogie : bof...
Au rayon des bonnes idées : un film par personnage, des personnages plutôt complexes et intéressants (surtout les héros du II et du III), des situations étranges (le dealer membre des drogués anonymes...), le portrait trash d'un Danemark urbain assez glauque rempli de paumés, le style documentaire (fort dans le I, assagi dans le II et le III), l'humanité par moments dans l'inhumain et réciproquement (la fin du III), l'interprétation des acteurs.
Au rayon des moins bonnes idées : scénarios répétitifs, manque d'identité visuelle de chaque épisode, l'impression d'un documentaire TV genre "Envoyé spécial" ou "Strip-tease" voire certains docus de C+ ou M6 sans la voix off.
Impression mitigée donc, le I me semble moins bon que le II qui me semble moins bon que le III.
jacques 2
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Re: Pusher! (1996)

Message par jacques 2 »

Jericho a écrit :
C'est probablement la meilleure trilogie de ces dix dernières années voire plus, et il est fort regrettable de se rendre compte que ces films ne provoquent pas plus d'engouement que ça (en gros, ils ont le tord d'être issus d'un pays européen). Bref, passons ce détail trivial et intéressons nous, plutôt au contenu.
Pusher, à la base, c'est une histoire pas très originale voire simple, mais terriblement réaliste. Au sein de Copenhague, on suit le quotidien , et on croise la plupart du temps, des dealers sans véritable importance. On assiste donc à leur petites affaires, leurs arnaques, leurs difficultés financières ainsi que leur vie amoureuse pathétique.
Le réalisateur Nicolas Winding Refn, dépeint cet univers opaque sans artifices. A l'image du milieu qu'il décrit, sa mise en scène se montre percutante et brute de décoffrage. En conséquence, il a opté pour un visuel et une approche qui se rattache au style documentaire. Ce qui accentue l'authenticité du milieu du crime Danois, mais ça renforce aussi et surtout l'empathie que peut avoir le spectateur, à l'égard de ces protagonistes paumés et un peu minables. Sous l'oeil de la caméra de Refn, ces derniers ne sont pas jugé. Ils sont montré comme de simples gars, plus ou moins débrouillards, qui n'ont fait que de mauvais choix dans leur existence. Jusqu'au moment où ils arrivent à un stade critique, les emmenant dans des situations et des actes extrêmes.

D'ailleurs, il y a quelque chose de formidable, de bien pensé dans ce triptyque et qui mérite d'être souligné: pour chaque long métrage, on change de personnage principal au profit d'un autre qui était secondaire dans le précédent opus.
Mine de rien, le fait de mettre en place ces trois portraits d'hommes en perdition (Frank, Tonny, Milo) est une idée ingénieuse et un concept génial, car ça permet de poser un regard diffèrent sur eux.
Par exemple: Milo que l'on découvre dans le premier film en tant que "méchant", c'est un baron de la drogue flippant et capable de tout à la moindre entourloupe. En revanche, quand il est sous le feu des projecteurs dans le troisième film, on s'aperçoit vite qu'il est bien plus complexe et ambiguë qu'aux premiers abords. Au fond de lui, ce n'est pas un mauvais bougre, d'autant plus qu'il veut et essaye de s'en sortir.
Et c'est la même chose pour le "héros" du second opus, Tonny (campé par l'excellent Mads Mikkelsen). Ce n'est pas qu'un junkie écervelé qui raconte constamment des conneries pour amuser la galerie. C'est bien plus profond que ça, on se rend compte que c'est un type paumé, blessé, car rejeté et méprisé par son père. Il est considéré comme un fils illégitime en quelque sorte.
C'est ça qui est balèze avec Refn: il garde toute la cohérence et la substance psychologique initiale des personnages et parvient ensuite, avec ces séquelles, à insuffler un nouvel angle d'approche sur ces hommes. D'octroyer plus de profondeur et d'ajouter d'autres facettes à leur personnalités et sans pour autant perdre en crédibilité.
Voilà en partie pourquoi, je considère cette trilogie excellente et digne d'intérêt. Ce sont des long métrages homogènes, et malgré tout, les suites arrivent à apporter quelque chose en plus.
Et quand on connait la genèse de Pusher 2 et 3 (films de commandes, fomentés dans l'urgence puisque le réalisateur avait des dettes monstrueuses), c'est un sacré exploit d'avoir livré des oeuvres sincères, personnelles et de grandes qualités.
Vu hier et tout à fait d'accord avec les arguments (oui, il peut le faire à l'occasion ... :fiou: ) développés par Jéricho ...

Par contre :
Eusebio Cafarelli a écrit : Au rayon des moins bonnes idées : scénarios répétitifs, manque d'identité visuelle de chaque épisode, l'impression d'un documentaire TV genre "Envoyé spécial" ou "Strip-tease" voire certains docus de C+ ou M6 sans la voix off.
Cette impression de réalisme est bien tout ce qui fait l'intérêt de la réalisation : notamment plus "speed" dans le premier épisode mais normal vu l'état d'urgence vécu par le protagoniste principal.
C'est de la réalisation "Dardenne style" avec des sujets plus "trash" disons ...

Tout à fait jubilatoire en tout cas : les films arrivent à provoquer de l'empathie pour des personnages qui, à priori, ne semblent pas en mériter mais dont l'humanité est tout de même mise en avant ...

Un peu comme dans "les sopranos" au niveau émotionnel, s'entend ...

Vraiment une excellente découverte ... :D
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Spongebob
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Re: la trilogie Pusher (Nicolas Winding Refn - 1996/2004/200

Message par Spongebob »

Pour les parisiens :


LA NUIT PUSHER - Samedi 8 octobre à minuit


A l'occasion de la sortie le 5 octobre, au Max Linder, de “Drive”, le film choc de Nicolas Winding Refn, prix de la mise en scène au dernier Festival de Cannes, découvrez lors d'une nuit exceptionnelle, la trilogie culte “Pusher” du cinéaste danois. Suivez la descente aux enfers de Franck, modeste trafiquant de drogue dans un face à face ultra réaliste avec la criminalité. Occasion de voir les premiers pas de Kim Bodnia et de Mads Mikkelsen les célèbres guerriers de Valhalla Rising. Bonne nuit!
Jericho
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Re: la trilogie Pusher (Nicolas Winding Refn - 1996/2004/200

Message par Jericho »

J'ai eu un doute mais, Kim Bodnia n'est pas dans Valhalla Rising (malheureusement).
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nobody smith
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Re: la trilogie Pusher (Nicolas Winding Refn - 1996/2004/200

Message par nobody smith »

Cinq ans après la découverte du premier opus (saloperie d’internet qui garde toutes les merde que t’écris :x ), je me suis enfin fait le reste de la trilogie Pusher. Globalement, ces deux volets m’ont laissé aussi enthousiaste que l’opus initial même si ce dernier garde une tête d’avance dans mon estime. Si j’ai souvent entendu que Du Sang Sur Les Mains était le meilleur, je le place donc un cran en-dessous. Pourtant, il est clair que Refn repousse les mécanismes mises en place sur Pusher. Au processus de la spirale infernale, il cherche à développer des ambitions dramaturgiques censées amplifier la portée de son sujet. Je n’ai pas encore vu le documentaire du coffret DVD mais les extraits semble démontrer que cette ambition résulte directement de la fabrication du film. Abattu par le bide d'Inside Job et complètement malade de se compromettre dans une suite commerciale, Refn semble s’identifier tellement à son personnage principal qu’il devient un véhicule à son auto-dénigrement. C’est d’ailleurs assez incroyable de construire un film sur un personnage qui est présenté comme un pur incapable qui ne fout absolument rien et rate le peu qu’il entreprend. Pourtant, ça marche grâce donc à l’immersion procuré par la réalisation et la qualité du jeu de Mads Mikkelsen. Le fait qu’à cela il ajoute la thématique de la paternité (né je crois autant de la nouvelle condition de père de Refn à l’époque que de l’accueil de son précédent ouvrage) donne également au film cette profondeur émotionnelle qui lui permet d’atteindre son but. Pour autant, ma préférence reste donc vers le premier opus peut-être justement pour son aspect plus direct, plus frontal.

Je crois que c’est d’ailleurs pour ça que je me suis plus retrouvé dans L’Ange De La Mort. Ça aurait pu être l’épisode de trop (même si Milo méritait bien son film tant il était l’un des meilleurs seconds rôles) mais Refn trouve un équilibre entre les qualités propres du premier et du second volet. En limitant l’intrigue sur une journée, il renoue avec le côté instinctif et sous-pression de Pusher. Toutefois, l’écriture s’adjoint les ambitions de Du sang Sur Les Mains. J’ai été saisie par les nombreuses bonnes idées du script, notamment sa manière de mettre en parallèle certains composants (l’adolescente allant être vendu fêtant son anniversaire le même jour que la fille de Milo). Et là encore, la réalisation fait fort avec une maturité aiguisée (l’apparition quasi-surnaturelle de Kurt le con).

Je conclurais comme pour le premier opus que c’est là une trilogie à la mesure de sa réputation.
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Samoht
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Re: la trilogie Pusher (Nicolas Winding Refn - 1996/2004/200

Message par Samoht »

Quelqu'un a vu le remake de Luis Prieto ? J'aimerais savoir ce qu'il vaut.
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