Grease (Randal Kleiser - 1978)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Avatar de l’utilisateur
Roy Neary
Once upon a time...
Messages : 51384
Inscription : 12 avr. 03, 01:42
Liste DVD

Message par Roy Neary »

LucyMuir a écrit :Tu sais que je ne réponds à ce genre de questions qu'en présence de George Clooney :mrgreen:
Ouais ben j'imagine mal George Clooney danser Grease Lightnin', 'scuse hein ! :x 8)
Image
Robert 'Butch' Haynes
Incorruptible
Messages : 4573
Inscription : 14 avr. 03, 12:33
Localisation : Lillian , Ohio.
Contact :

Message par Robert 'Butch' Haynes »

LucyMuir a écrit :Sinon, dommage, mais j'ai déjà l'édition de 2002 et nullement l'intention de repasser à la caisse (je me suis fait avoir une fois avec Gladiator, c'est fini maintenant)
Ce n'est pas grave,pour la peine et vu qu'il est instigateur du topic Roy est prêt à t'offir la réédition :o :fiou: !

A part ça , LucyMuir un 'tit café :arrow:
Image
ImageImageImageImage
Vazymollo
Charly Oleg
Messages : 30657
Inscription : 13 avr. 03, 12:55
Last.fm
Localisation : à Sion

Message par Vazymollo »

Roy Neary a écrit :
LucyMuir a écrit :Et pourquoi il n'y a pas un autre packaging avec un blouson rose? :x
Es-tu plus Rizzo ou Sandy ? :o :P
Moi je suis fan de Rizzo, et sa chanson There are worst things I could do 8)
Avatar de l’utilisateur
Marcus
Jamais trop Tarr
Messages : 5185
Inscription : 5 févr. 04, 16:05
Localisation : En train de prendre le thé avec Bela Tarr

Message par Marcus »

Vazymollo a écrit :
Roy Neary a écrit : Es-tu plus Rizzo ou Sandy ? :o :P
Moi je suis fan de Rizzo, et sa chanson There are worst things I could do 8)
Et moi je suis fan de Stockard Channing tout court :oops:
D'ailleurs pour l'anecdote, elle avait 34 ans lors du tournage, Rizzo étant censée en avoir une vingtaine.
Elle était belle comme le jour, mais j'aimais les femmes belles comme la nuit.
Jean Eustache, La Maman et la Putain
Swan
Au poil soyeux
Au poil soyeux
Messages : 31866
Inscription : 12 avr. 03, 15:00
Localisation : The Swanage

Message par Swan »

Moi, je suis fan de la saucisse dansant avec le pain.
Image
Image
"One Day There'll Be a Place for Us"
Alligator
Réalisateur
Messages : 6629
Inscription : 8 févr. 04, 12:25
Localisation : Hérault qui a rejoint sa gironde
Contact :

Re: Grease (Rockin' Rydell Edition)

Message par Alligator »

Image

http://alligatographe.blogspot.fr/2014/ ... volta.html

Vu il y a si longtemps (je crois que c'est sur la 5 que je l'ai vu pour la dernière fois, c'est dire!), j'avais le souvenir d'un film léger, rigolo et jouant sur la mièvrerie des bluettes romantico-rock'n'roll. Je le retrouve aujourd'hui à peu près tel quel, peut-être plus ironique, un poil plus persifleur. Du moins ai-je envie de le croire.

En tout cas, j'ai pris énormément de plaisir. Devant l'extraordinaire outrance de la caricature.

Ce qui peut maintenant encore surprendre, c'est cette capacité que le film a de singer une époque, de façon grotesque parfois, tout en évitant un regard méchant dans la moquerie. Compliqué n'est-ce pas? Pourtant le film réussit la gageure de parodier avec une véritable affection pour ce temps de la banane et pour les personnages.

Pas sûr que l'histoire soit d'une importance fondamentale. Elle mêle à l'ordinaire adolescent et ses tourneboulis perpétuels au classicisme de la comédie musicale et romantique américaine.

Les propositions musicales de ce film ne sont pas habituellement ma tasse de thé, mais un ou deux morceaux finissent par sonner familièrement à mon oreille. C'est loin d'être désagréable d'être chatouillé de la sorte. Entraînante et gaie, la bande musicale est à l'image de l'esthétique générale mise en place, c'est à dire propre à la tradition de la comédie musicale : pleine de couleurs et de mouvements.

Peu de temps morts : dans le rythme, le film parvient à garder son spectateur captif de cette douce folie. Il n'en faudrait pas trop que le public se rende compte de l'hystérie ambiante, du ridicule de certains personnages. Mais non, ça passe comme une lettre à la poste.

Ça marche, on accepte volontiers toute cette farandole boutonneuse, où le mal-être adolescent règne en maître, le regard social titillant les égos mal foutus et la sexualité balbutiante tyrannisant l'entre-jambes de tout ce petit monde. Je comprendrais que certains aient même une sorte d'attendrissement pour ce film et se prennent d'affection pour les personnages. Sans doute beaucoup ont dû s'identifier plus ou moins. De toute façon, le plus important est bien cette dédramatisation des tares adolescentes qui prime et peut être ressentie comme un baume apaisant, ou du moins comme une petite bouffée d'air frais. Ce n'est pas méchant, bien au contraire. Léger clin d’œil, cette histoire se veut avant tout un divertissement. S'il peut aider à dégonfler les petits bobos de l'âme.

Voilà, j'ai trouvé ça sympathique, rigolo par son exubérance, ses caricatures et finalement très amical, festif et néanmoins très délicat. Bizarrement, cette farce semble accoucher d'une tendresse compatissante.
Avatar de l’utilisateur
Supfiction
Charles Foster Kane
Messages : 22179
Inscription : 2 août 06, 15:02
Localisation : Have you seen the bridge?
Contact :

Re: John Travolta

Message par Supfiction »

Grease..
hansolo a écrit : 10 août 22, 09:34 J'ai tenté de voir le film ...
Je ne suis définitivement pas client, au même titre que Saturday Night ...
hansolo a écrit : 10 août 22, 09:49
Jeremy Fox a écrit : 10 août 22, 09:47

Les deux films n'ont néanmoins pas grand chose à voir à part le fait d'être musicaux.
J'ai retrouvé un Travolta qui joue de la même facon (logique) mais surtout des dialogues insipides; et un metteur en scène absent.
Après, je ne me suis pas non plus forcé a voir les films en entier, je n'avais pas envie de m'endormir devant!
J'aurais aimé comprendre ce qui a fait de ses films des méga succès; hormis la BO.
:(
odelay a écrit : 10 août 22, 09:49 Et Saturday night n’est pas une comédie musicale. Le seul vrai point commun est Travolta, c’est tout. La Fièvre c’est beaucoup plus un film social et franchement réussi qui plus est.
Tout à fait. Et j’aime énormément La fièvre du samedi soir. Pour la musique mais également pour sa peinture sociale de ce milieu populaire d’enfants d’immigrés italiens.
A propos de Travolta je ne trouve pas qu’il joue de la même façon dans Grease et Saturday bien qu’il incarne dans les deux cas un gars visiblement pas un intellectuel. Dans Grease, il est dans le registre burlesque. Les scènes de sport me font beaucoup penser à Buster Keaton dans College, par exemple.

Alexandre Angel a écrit : 10 août 22, 10:07
hansolo a écrit : 10 août 22, 09:49 J'aurais aimé comprendre ce qui a fait de ses films des méga succès; hormis la BO.
:(
Grease, c'est sûr que c'est pas immense mais la recette pour le carton au box office me semble évidente : surf sur le succès d'American Graffiti (dont la suite est contemporaine de Grease), sur l'engouement très mid-fin seventies pour le rockabilly, le rock flamboyant de la fin des années 50-début 60, Travolta qui explose, BO très habile (qu'est-ce que j'ai pu l'écluser), professionnalisme tranquille de la réalisation (bonne caméra de Bill Butler, chef op de Jaws, moyens relativement dispendieux avec vieilles bagnoles, bariolage des costumes), côté "college story" avec identification par le cœur de cible (la rentrée scolaire, les filles, les premiers émois ado..). Bref.

Et je ne parle que de Grease.
Bande originale d’anthologie (écoutée dans tous les foyers durant toutes les années 80) + sex-appeal hors norme du couple de vedettes + intrigue de teen movie pour plaire aux ados (ça marche encore pour les gamines d’aujourd’hui).
Avatar de l’utilisateur
Supfiction
Charles Foster Kane
Messages : 22179
Inscription : 2 août 06, 15:02
Localisation : Have you seen the bridge?
Contact :

Re: John Travolta

Message par Supfiction »

Mort d’Olivia Newton-John : retour sur le phénomène “Grease”, à redécouvrir sur Netflix
https://www.telerama.fr/cinema/mort-d-o ... 011658.php

Et pour rappel..
Major Tom a écrit : 9 févr. 21, 14:37
Après Les Aristochats et Peter Pan de Disney, La petite Sirène d'Andersen, Autant en emporte le vent de Fleming c'est au tour de

Grease, un film «sexiste, misogyne qui promeut la culture du viol» ?
La réponse d'Olivia Newton-John... Elle appelle les néo-féministes à se détendre un peu.

https://www.lefigaro.fr/cinema/grease-u ... 1612788873

(...) caractère désormais sulfureux et dangereux de ce film (...)

«Je pense que dans ce cas particulier, les critiques sont un peu idiotes parce que le film a été tourné dans les années 1970, et se déroule dans les années 1950. C'est une pièce de théâtre, une comédie musicale, c'est amusant. C'est un film musical joyeux, qui n'est pas censé être pris au sérieux. Je pense que tout le monde prend tout trop au sérieux. Je pense que nous devons nous détendre un peu, et profiter des choses pour ce qu'elles sont.»
Répondre