Ouais ben j'imagine mal George Clooney danser Grease Lightnin', 'scuse hein !LucyMuir a écrit :Tu sais que je ne réponds à ce genre de questions qu'en présence de George Clooney
Grease (Randal Kleiser - 1978)
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Ce n'est pas grave,pour la peine et vu qu'il est instigateur du topic Roy est prêt à t'offir la réédition !LucyMuir a écrit :Sinon, dommage, mais j'ai déjà l'édition de 2002 et nullement l'intention de repasser à la caisse (je me suis fait avoir une fois avec Gladiator, c'est fini maintenant)
A part ça , LucyMuir un 'tit café
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Et moi je suis fan de Stockard Channing tout courtVazymollo a écrit :Moi je suis fan de Rizzo, et sa chanson There are worst things I could doRoy Neary a écrit : Es-tu plus Rizzo ou Sandy ?
D'ailleurs pour l'anecdote, elle avait 34 ans lors du tournage, Rizzo étant censée en avoir une vingtaine.
Elle était belle comme le jour, mais j'aimais les femmes belles comme la nuit.
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Re: Grease (Rockin' Rydell Edition)
http://alligatographe.blogspot.fr/2014/ ... volta.html
Vu il y a si longtemps (je crois que c'est sur la 5 que je l'ai vu pour la dernière fois, c'est dire!), j'avais le souvenir d'un film léger, rigolo et jouant sur la mièvrerie des bluettes romantico-rock'n'roll. Je le retrouve aujourd'hui à peu près tel quel, peut-être plus ironique, un poil plus persifleur. Du moins ai-je envie de le croire.
En tout cas, j'ai pris énormément de plaisir. Devant l'extraordinaire outrance de la caricature.
Ce qui peut maintenant encore surprendre, c'est cette capacité que le film a de singer une époque, de façon grotesque parfois, tout en évitant un regard méchant dans la moquerie. Compliqué n'est-ce pas? Pourtant le film réussit la gageure de parodier avec une véritable affection pour ce temps de la banane et pour les personnages.
Pas sûr que l'histoire soit d'une importance fondamentale. Elle mêle à l'ordinaire adolescent et ses tourneboulis perpétuels au classicisme de la comédie musicale et romantique américaine.
Les propositions musicales de ce film ne sont pas habituellement ma tasse de thé, mais un ou deux morceaux finissent par sonner familièrement à mon oreille. C'est loin d'être désagréable d'être chatouillé de la sorte. Entraînante et gaie, la bande musicale est à l'image de l'esthétique générale mise en place, c'est à dire propre à la tradition de la comédie musicale : pleine de couleurs et de mouvements.
Peu de temps morts : dans le rythme, le film parvient à garder son spectateur captif de cette douce folie. Il n'en faudrait pas trop que le public se rende compte de l'hystérie ambiante, du ridicule de certains personnages. Mais non, ça passe comme une lettre à la poste.
Ça marche, on accepte volontiers toute cette farandole boutonneuse, où le mal-être adolescent règne en maître, le regard social titillant les égos mal foutus et la sexualité balbutiante tyrannisant l'entre-jambes de tout ce petit monde. Je comprendrais que certains aient même une sorte d'attendrissement pour ce film et se prennent d'affection pour les personnages. Sans doute beaucoup ont dû s'identifier plus ou moins. De toute façon, le plus important est bien cette dédramatisation des tares adolescentes qui prime et peut être ressentie comme un baume apaisant, ou du moins comme une petite bouffée d'air frais. Ce n'est pas méchant, bien au contraire. Léger clin d’œil, cette histoire se veut avant tout un divertissement. S'il peut aider à dégonfler les petits bobos de l'âme.
Voilà, j'ai trouvé ça sympathique, rigolo par son exubérance, ses caricatures et finalement très amical, festif et néanmoins très délicat. Bizarrement, cette farce semble accoucher d'une tendresse compatissante.
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Re: John Travolta
Grease..
A propos de Travolta je ne trouve pas qu’il joue de la même façon dans Grease et Saturday bien qu’il incarne dans les deux cas un gars visiblement pas un intellectuel. Dans Grease, il est dans le registre burlesque. Les scènes de sport me font beaucoup penser à Buster Keaton dans College, par exemple.
hansolo a écrit : ↑10 août 22, 09:49J'ai retrouvé un Travolta qui joue de la même facon (logique) mais surtout des dialogues insipides; et un metteur en scène absent.Jeremy Fox a écrit : ↑10 août 22, 09:47
Les deux films n'ont néanmoins pas grand chose à voir à part le fait d'être musicaux.
Après, je ne me suis pas non plus forcé a voir les films en entier, je n'avais pas envie de m'endormir devant!
J'aurais aimé comprendre ce qui a fait de ses films des méga succès; hormis la BO.
Tout à fait. Et j’aime énormément La fièvre du samedi soir. Pour la musique mais également pour sa peinture sociale de ce milieu populaire d’enfants d’immigrés italiens.
A propos de Travolta je ne trouve pas qu’il joue de la même façon dans Grease et Saturday bien qu’il incarne dans les deux cas un gars visiblement pas un intellectuel. Dans Grease, il est dans le registre burlesque. Les scènes de sport me font beaucoup penser à Buster Keaton dans College, par exemple.
Bande originale d’anthologie (écoutée dans tous les foyers durant toutes les années 80) + sex-appeal hors norme du couple de vedettes + intrigue de teen movie pour plaire aux ados (ça marche encore pour les gamines d’aujourd’hui).Alexandre Angel a écrit : ↑10 août 22, 10:07Grease, c'est sûr que c'est pas immense mais la recette pour le carton au box office me semble évidente : surf sur le succès d'American Graffiti (dont la suite est contemporaine de Grease), sur l'engouement très mid-fin seventies pour le rockabilly, le rock flamboyant de la fin des années 50-début 60, Travolta qui explose, BO très habile (qu'est-ce que j'ai pu l'écluser), professionnalisme tranquille de la réalisation (bonne caméra de Bill Butler, chef op de Jaws, moyens relativement dispendieux avec vieilles bagnoles, bariolage des costumes), côté "college story" avec identification par le cœur de cible (la rentrée scolaire, les filles, les premiers émois ado..). Bref.
Et je ne parle que de Grease.
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Re: John Travolta
Mort d’Olivia Newton-John : retour sur le phénomène “Grease”, à redécouvrir sur Netflix
https://www.telerama.fr/cinema/mort-d-o ... 011658.php
Et pour rappel..
https://www.telerama.fr/cinema/mort-d-o ... 011658.php
Et pour rappel..
Major Tom a écrit : ↑9 févr. 21, 14:37Après Les Aristochats et Peter Pan de Disney, La petite Sirène d'Andersen, Autant en emporte le vent de Fleming c'est au tour de
Grease, un film «sexiste, misogyne qui promeut la culture du viol» ?
La réponse d'Olivia Newton-John... Elle appelle les néo-féministes à se détendre un peu.
https://www.lefigaro.fr/cinema/grease-u ... 1612788873
(...) caractère désormais sulfureux et dangereux de ce film (...)
«Je pense que dans ce cas particulier, les critiques sont un peu idiotes parce que le film a été tourné dans les années 1970, et se déroule dans les années 1950. C'est une pièce de théâtre, une comédie musicale, c'est amusant. C'est un film musical joyeux, qui n'est pas censé être pris au sérieux. Je pense que tout le monde prend tout trop au sérieux. Je pense que nous devons nous détendre un peu, et profiter des choses pour ce qu'elles sont.»