Tom Cruise

[Dunn]

J'attends au service secret de sa Majesté avec Sean Connery.

[Supfiction]

Soirée Cruise sur Arte
La firme suivi de Tom Cruise Corps et âme
Le documentaire de Régis Brochier, diffusé ce soir sur Arte, permet de revenir sur une course ininterrompue, entamée à l'orée des années 1980.

[Alexandre Angel]

J'attends au service secret de sa Majesté avec Sean Connery.

J’ai l’impression qu’on a plus beaucoup à attendre pour découvrir les nouveaux films de Marilyn Monroe.

Moi j'attends Les Aventuriers de l'Arche perdue avec Tintin.

[Supfiction]

J’ai un peu peur de revoir La firme. Sauf pour le plaisir de revoir le genial Gene Hackman.

[harry]

J'attends au service secret de sa Majesté avec Sean Connery.

J’ai l’impression qu’on a plus beaucoup à attendre pour découvrir les nouveaux films de Marilyn Monroe.

Moi j'attends Les Aventuriers de l'Arche perdue avec Tintin.

A quand un Star Wars Episode 4 avec Kurt Russel, William Katt et Jodie Foster?

[odelay]

J’ai un peu peur de revoir La firme. Sauf pour le plaisir de revoir le genial Gene Hackman.

J'aime bien ce film, il reste cool. J'y prends toujours du plaisir.

[Supfiction]

Oui, je ne regrette pas de l’avoir revu. C’est cousu de fil blanc mais super efficace, jamais alambiqué (on comprend tout ce qui se passe, chose pas si fréquente aujourd’hui), sans aucun temps mort et porté par un putain de casting de seconds rôles d’exception. Y en a même un que je ne connaissais pas à l’époque, c’est le beau-frère flic de Breaking Bad qui joue un tueur ici.

[Jack Carter]

Et le doc ? c'est interessant ? Demi-Lune ?

[Boubakar]

Et le doc ? c'est interessant ? Demi-Lune ?

Tu peux le voir ici (pas Demi-Lune) :

[Jack Carter]

oui, je sais, mais je voulais avoir un avis avant de me lancer.
Comme je sais que Demi-Lune mate tous les films d'Arte, je me suis dit qu'il a fait le doublé La Firme + le doc

[Demi-Lune]

Et le doc ? c'est interessant ? Demi-Lune ?

Ouais j'ai trouvé ça pas mal, mais je ne suis sans doute pas objectif. L'écueil le plus commun de ce genre de format de 50 minutes, c'est de survoler le sujet parce que le principe de la rétrospective appelle souvent une narration qui picore à droite et à gauche des extraits de films ou des grandes étapes dans la vie de la personne, sans grandes idées directrices analytiques au regard de la filmo. Or, de ce point de vue, le documentaire m'a paru habilement embrasser la trajectoire de Cruise sur 40 ans, avec de vrais axes de lecture (que les connaisseurs connaissent déjà, mais disons qu'on sent que les premiers bouquins sérieux sur la carrière de l'acteur - ou même, parallèlement, la teneur des discussions qu'il a pu y avoir ici, à plus d'une reprise - ont maturé dans la démarche du réalisateur). Autour d'un parallèle cocasse de prime abord mais pas si con avec Le portrait de Dorian Gray, le documentaire met bien en valeur tout ce que la construction de la filmo de Cruise peut avoir de fascinant depuis les années 80, pour ce qu'elle dit de lui, de sa vie, de son image médiatique, des récurrences (bien mises en évidence par Siskel dans un extrait d'archive : films où il est maître d'un instrument (avion, queue de billard, shaker, bagnole de course), pris sous l'aile d'un mentor, et se tapant une femme plus mûre que lui qui lui a montré sa vanité mal placée), sa volonté de (se) prouver quelque chose contre une profession qui le toise et s'irrite parfois de son ego, de son refus cinématographique de vieillir, ou de la mise en abyme quant à savoir s'il incarne un personnage ou non. Le documentaire débute sur une image d'archives d'une répétition de scène de Risky business (Cruise n'est alors connu de personne) où, à la volée, le preneur d'image capture le sourire caractéristique de l'acteur, dévastateur, celui qui allait bientôt faire chavirer le box-office, plein d'assurance, puis, l'instant d'après, le masque, le regard pétri de doutes de quelqu'un qui semble cacher un lourd passif : cet incipit est censé dicter le reste du propos sur un acteur restant, à bien des égards, une énigme, jalonnant paradoxalement ses films de déclarations d'intention ouvertes très personnelles (les rôles de Maverick, Ron Kovic, Lestat ou Bill Harford, jusqu'à l'impro de la séquence finale de Magnolia où il règle en direct ses comptes avec un père qui l'a abandonné) tandis qu'une autre partie de sa carrière semble prophétique contre lui (le tournage d'Eyes wide shut, la tirade de Kidman dans Jours de tonnerre, le père raté de La guerre des mondes, jusqu'à - capillotracté mais intéressant - la tirade du prêtre qui le marie, en rêve, au début de Mission : impossible Fallout, et qui l'accuserait de son aveuglement forcené vis-à-vis de la Scientologie, l'ayant tout fait perdre, à commencer par sa propre famille). Même si les facettes les moins glorieuses de l'homme sont là et bien là, l'acteur, lui, sort crédibilisé de toute cette évocation, avec une intelligence de jeu et de situation que le côté vertigineux (et sans cesse contrarié) de sa méta-filmo fait d'autant mieux ressortir.

[Jack Carter]

ok, je materai ça, merci Demi-Lune

[Alexandre Angel]

Le documentaire débute sur une image d'archives d'une répétition de scène de Risky business (Cruise n'est alors connu de personne) où, à la volée, le preneur d'image capture le sourire caractéristique de l'acteur, dévastateur, celui qui allait bientôt faire chavirer le box-office,

Alors qu'il affiche un physique presque ingrat dans Outsiders, où il débute vraiment je crois.

[Supfiction]

Il y a eut Taps avant en 1981.

Tiens je suis tombé sur cette page par hasard qui a l’air pas mal :
https://www.feuxcroises.com/photo/art/d ... 1401888856

[Alexandre Angel]

Il y a eut Taps avant en 1981.

Je me rappelle de la sortie de ce film qui m'avait tenté.

Il vaut quoi ?