Rick Blaine a écrit :J'ai découvert hier Le dos au mur, son premier long métrage, c'est très réussi à ça confirme le talent de Molinaro pour le cinéma policier. La mécanique scénaristique est bien huilée, très dynamique, et trouve quelques respirations humoristique bienvenues (C'est une adaptation d'un Frederic Dard, qui a collaboré au scénario et aux dialogues). Le tout est bien mis en valeur par la mise en scène de Molinaro, qui s'offre quelques grands moments, notamment la scène qui ouvre le film et qui voit Gerard Oury s'infiltrer dans un appartement pour en extraire un cadavre, scène qui annonce un peu celle de l'assassinat de Verdier par Ancelin dans Un témoin dans la Ville. Gerard Oury est absolument remarquable dans le rôle principal. Une très bonne pioche
Tu spoiles un peu en révélant ce qu' Oury fait au début du film..
J'ai aussi pris beaucoup de plaisir devant ce jeux du chat et des souris, avec flashback, twists, jolis plans et, accessoirement, du Sautet au générique.
Pas fan d'Oury acteur par contre, mais j'ai trouvé ici que son manque d'expressions jouait pour le coup en faveur du rôle.
Chdx a écrit :
Tu spoiles un peu en révélant ce qu' Oury fait au début du film..
Justement, c'est le début du film.
Je fais rarement attention étant moi même peu sensible au "spoil", mais dans le cas présent je pense quand même que ça n'impacte pas vraiment la vision du film dans son ensemble.
Chdx a écrit :
Pas fan d'Oury acteur par contre, mais j'ai trouvé ici que son manque d'expressions jouait pour le coup en faveur du rôle.
Chdx a écrit :
Tu spoiles un peu en révélant ce qu' Oury fait au début du film..
Justement, c'est le début du film.
Je fais rarement attention étant moi même peu sensible au "spoil", mais dans le cas présent je pense quand même que ça n'impacte pas vraiment la vision du film dans son ensemble.
On passe quand même plus de la moitié du film a penser
qu'il a tué (le bruyant claquement de porte du gardien coïncidant avec le plan de l'homme mort) puis c'est débarrassé de l'amant de sa femme. Viens plus tard en fin du long flashback la révélation qu'il n'est pas l'assassin. Quand je lis ton texte, il est clair qu'il ne rentre dans l'appartement que pour y faire le ménage.
Rick Blaine a écrit :
Justement, c'est le début du film.
Je fais rarement attention étant moi même peu sensible au "spoil", mais dans le cas présent je pense quand même que ça n'impacte pas vraiment la vision du film dans son ensemble.
On passe quand même plus de la moitié du film a penser
qu'il a tué (le bruyant claquement de porte du gardien coïncidant avec le plan de l'homme mort) puis c'est débarrassé de l'amant de sa femme. Viens plus tard en fin du long flashback la révélation qu'il n'est pas l'assassin. Quand je lis ton texte, il est clair qu'il ne rentre dans l'appartement que pour y faire le ménage.
Oui, c'est vrai. Comme quoi la notion de "spoil" est difficile à envisager pour moi.
Je suis tombé hier soir sur une rediff de Pour 100 briques t'as plus rien dont je gardais un souvenir plus que sympathique et je dois dire que si le film a un côté nanardesque avec notamment un dénouement pas crédible pour un sou, le plaisir communicatif que prennent les acteurs ainsi que que l'humour faisant régulièrement mouche (le commissaire qui tire sur l'otage ou encore Jugnot agacé que Daniel Auteuil emballe tout ce qui bouge sous son nez ) finissent par emporter le morceau.
Bref sympathique.
A noter un joli défilé de poitrines dénudées.
L'emmerdeur
Je trouve qu' Edouard Molinaro n'arrive pas à insuffler suffisamment de rythme au scénario de Veber, les scènes du suicide raté et celle du balcon sont réussies mais c'est pratiquement à la fin avec cette ellipse amusante nous amenant dans la cour de la prison que l'alchimie semble enfin se créer.
Le personnage suicidaire campé par Jacques Brel donne le ton du film, tantôt touchant tantôt agaçant mais au final pas tellement drôle. Lino Ventura est évidemment impeccable mais j'ai aussi beaucoup aimé Nino Castelnuovo dans le rôle du garçon d'étage.
Supfiction a écrit :
Pourquoi, il tirait sur les otages ?
Bien sûr que non. Mais le personnage se nomme Bouvard... il porte un pull à col roulé (comme le vrai en 79)... il est dépeint comme un cow-boy (ce qu'une certaine presse reprochait aux policiers de l'anti-gang à l'époque).
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
AtCloseRange a écrit :
Plus connu pour ses comédies, je garde un excellent de souvenir dans cette incursion dans un genre plus dramatique. Adapté du roman de Paul Guimard, le film repose sur un principe similaire au Smoking, No Smoking de Resnais (ou de Cours, Lola, Cours) et se situe pendant la 2ème guerre mondiale, période où évidemment la moindre prise de décision pouvait avoir un impact important. C'est l'un des seuls premiers rôles de Marie-Hélène Breillat. Il y a également Pierre Clémenti et Jacques Spiesser.
Malheureusement toujours pas de DVD à l'heure actuelle.
Découvert il y a pas mal de temps sur TF1, on n'est pas prêt de le revoir malgré sa qualité.
Quelqu'un se rappelle de l'avoir vu?
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
je ne connaissais meme pas l'existence de ce film....à voir ? Kevin ?
Un film au scénario passionnant : très bon souvenir. Je trouvais même qu'il s'agissait du meilleur film de son réalisateur. Pas revu depuis plus de 30 ans.
je ne connaissais meme pas l'existence de ce film....à voir ? Kevin ?
Un film au scénario passionnant : très bon souvenir. Je trouvais même qu'il s'agissait du meilleur film de son réalisateur. Pas revu depuis plus de 30 ans.
Merci, je me le programmerai
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
) finissent par emporter le morceau.
