En introduction; le Inside the Actors Studio qui lui fut consacré l'an dernier.
et l'hommage à Spielberg en 1995 :
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Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Ça se défend.Dirk Diggler a écrit :"Batman Forever", où il pousse son cabotinage jusqu'à l'innommable, il y fait preuve d'une forme d'intégrité dans l'absurde époustouflante dans un film de studio, il parvient à l'abstraction totale, encore plus "cartoonesque" que dans The Mask, Ace Ventura ou Dumb & Dumber
disons que Tommy Lee Jones peut être très bon ou très mauvais ... en fonction du film ...Demi-Lune a écrit : J'ai revu le film il y a deux ou trois ans et Carrey y était encore pire que dans mon souvenir. Tommy Lee Jones n'est pas en reste, d'ailleurs. Les films de Schumacher, c'est du cinoche expérimental en fait.
C'est précisément ce que je trouve admirable chez lui et ce qui fait de lui un artiste. Il a la réputation d'être charmant et professionnel sur les plateaux, et cependant, il est borderline devant la caméra :Demi-Lune a écrit :il semblait mettre un point d'honneur à se carboniser, à élever à chacune de ses scènes le concept de roue libre totale vers des cimes incroyables. C'était insupportable, même flippant
Excellent !Dirk Diggler a écrit :
Ayant revu ce Batman Forever il y a quelques semaines, je peux affirmer lui préférer (très franchement) Batman & Robin, un film qui ose aller plus loin et qui s'assume. C'est moins drôle que Batman 66, mais il n'y a justement plus ni Carrey ni Jones pour venir me briser les burnes. En fait, le film semble errer dans un entre-deux à la fois mou et épuisant, the worst of both worlds.Demi-Lune a écrit :Ça se défend.Dirk Diggler a écrit :"Batman Forever", où il pousse son cabotinage jusqu'à l'innommable, il y fait preuve d'une forme d'intégrité dans l'absurde époustouflante dans un film de studio, il parvient à l'abstraction totale, encore plus "cartoonesque" que dans The Mask, Ace Ventura ou Dumb & Dumber
Déjà quand j'étais gosse et avais vu le film au ciné, sa "prestation" me donnait un ulcère. Il ne se contentait pas d'être simplement ridicule dans sa combinaison verte moule-burnes et avec sa coupe Orangina sanguine à la Desirless, non, il semblait mettre un point d'honneur à se carboniser, à élever à chacune de ses scènes le concept de roue libre totale vers des cimes incroyables. C'était insupportable, même flippant, mais il repoussait les limites avec une tel panache dans l'absurde et le grotesque qu'on touchait effectivement à l'abstraction. Quand il balance ses bombes dans la Batcave, je crois qu'il a entrebâillé la porte vers une nouvelle dimension du jeu d'acteur. C'est même plus du cabotinage. C'est... autre chose. Il avait dû sniffer les montagnes de coke de Tony Montana entre chaque prise pour en arriver à un tel niveau d'hallucination hystérique.
J'ai revu le film il y a deux ou trois ans et Carrey y était encore pire que dans mon souvenir. Tommy Lee Jones n'est pas en reste, d'ailleurs. Les films de Schumacher, c'est du cinoche expérimental en fait.
J'adore également sa prestation dans ce film (pour lequel j'ai du reste beaucoup d'affection)... Mais je peux comprendre qu'elle puisse énerver certainsDirk Diggler a écrit :... "Batman Forever", où il pousse son cabotinage jusqu'à l'innommable, il y fait preuve d'une forme d'intégrité dans l'absurde époustouflante dans un film de studio, il parvient à l'abstraction totale, encore plus "cartoonesque" que dans The Mask, Ace Ventura ou Dumb & Dumber