Umberto Lenzi (1931-2017)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Bonner
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Re: Umberto Lenzi (1931 - 2017)

Message par Bonner »

El Dadal a écrit : 19 oct. 17, 16:14 La rançon de la peur est peut-être le chef d'oeuvre du poliziottesco. Un film jusqu’au-boutiste, plein de bruit et de fureur, d'un nihilisme absolu. Rien que pour ça...
Tout le monde y compris les enfants devrait voir ce chef d'œuvre. Il y a un autre film qu'on.peut assimiler au genre et qui vaut son pesant de cacahuètes ; La dernière maison sur la plage. Dans ce remake du film de Wes Craven mais en plus sordide on assiste entre autres à un viol filmé au ralenti et à un début de romance entre un violeur meurtrier et une de ses victimes.
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Jeremy Fox
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Re: Umberto Lenzi (1931 - 2017)

Message par Jeremy Fox »

Bonner a écrit : 14 juil. 21, 08:57
El Dadal a écrit : 19 oct. 17, 16:14 La rançon de la peur est peut-être le chef d'oeuvre du poliziottesco. Un film jusqu’au-boutiste, plein de bruit et de fureur, d'un nihilisme absolu. Rien que pour ça...
Tout le monde y compris les enfants devrait voir ce chef d'œuvre. Il y a un autre film qu'on.peut assimiler au genre et qui vaut son pesant de cacahuètes ; La dernière maison sur la plage. Dans ce remake du film de Wes Craven mais en plus sordide on assiste entre autres à un viol filmé au ralenti et à un début de romance entre un violeur meurtrier et une de ses victimes.
Oui, amenez y également vos enfants en bas âge. Souvenirs garantis. :D
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Re: Umberto Lenzi (1931 - 2017)

Message par Bonner »

Jeremy Fox a écrit : 14 juil. 21, 09:01
Bonner a écrit : 14 juil. 21, 08:57 Tout le monde y compris les enfants devrait voir ce chef d'œuvre. Il y a un autre film qu'on.peut assimiler au genre et qui vaut son pesant de cacahuètes ; La dernière maison sur la plage. Dans ce remake du film de Wes Craven mais en plus sordide on assiste entre autres à un viol filmé au ralenti et à un début de romance entre un violeur meurtrier et une de ses victimes.
Oui, amenez y également vos enfants en bas âge. Souvenirs garantis. :D
Arriver à entrer dans les salles projetant un film interdit aux moins de 18 ans quand on en avait 13 ça faisait partie du frisson. Mais quand on voit que la Dérobade avait été interdite aux moins de 18...ils avaient la main lourde
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hellrick
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Re: Umberto Lenzi (1931 - 2017)

Message par hellrick »

Bonner a écrit : 15 juil. 21, 01:09 Arriver à entrer dans les salles projetant un film interdit aux moins de 18 ans quand on en avait 13 ça faisait partie du frisson.
Je n'ai pas connu ça (en Belgique les films étaient soit enfant admis soit enfant non admis donc + de 16 ans) mais j'ai lu que des exploitants grataient le 8 pour le transformer en 3...

A contrario il parait que certains transformaient le 3 en 8 pour rendre des produits plus "attractifs" :wink:
Critiques ciné bis http://bis.cinemaland.net et asiatiques http://asia.cinemaland.net

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Bonner
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Re: Umberto Lenzi (1931 - 2017)

Message par Bonner »

hellrick a écrit : 15 juil. 21, 10:47
Bonner a écrit : 15 juil. 21, 01:09 Arriver à entrer dans les salles projetant un film interdit aux moins de 18 ans quand on en avait 13 ça faisait partie du frisson.
Je n'ai pas connu ça (en Belgique les films étaient soit enfant admis soit enfant non admis donc + de 16 ans) mais j'ai lu que des exploitants grataient le 8 pour le transformer en 3...

A contrario il parait que certains transformaient le 3 en 8 pour rendre des produits plus "attractifs" :wink:
A la fin des années 70/ debut 80 certains cinémas ne rigolaient pas avec ça. Et tout le monde savait si c'était 13 ou 18 ans. Par contre on grattait nos cartes de club sportif (vu qu'on y foutait jamais les pieds) pour écrire "né en 1960". Le plus grand en taille achetait les tickets. Quand on a vécu cette époque de vaches maigres on apprécie d'autant plus aujourd'hui !! Les choix étaient absurdes : La derobade, The outsiders, Holocauste 2000, Midnight express interdits aux moins de 18 ans...bref vive aujourd'hui !
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Re: Umberto Lenzi (1931 - 2017)

Message par manuma »

candygirl a écrit : 17 juil. 22, 13:45
J'ai ensuite découvert Meurtre Par Intérim, que vient d'éditer Le Chat Qui Fume en BR, réalisé en 1970 par Umberto Lenzi et projeté en salle l'année suivante. L'histoire d'un jeune couple marginal, incarné par Ornella Muti et Ray Lovelock, qui traverse l'Italie en vendant à la sauvette des revues pornographiques (interdites à l'époque) pour financer leur périple. Trouvant refuge chez une bourgeoise de 30 ans leur ainée qui semble très ouverte aux expériences sexuelles (excellente et déconcertante Irene Papas), nos deux tourtereaux vont rapidement s'apercevoir qu'ils ne sont que les jouets d'un piège pervers et meurtrier…
Dans les suppléments, Umberto Lenzi raconte sans langue de bois qu'il trouve ce film totalement raté tout en étant satisfait que le public pense le contraire. Il aurait souhaité faire son Easy Rider à la sauce italienne mais s'est retrouvé empêtré dans un thriller érotique face à la détermination de son producteur. Du haut de ses 15 ans (et non pas 17 comme l'affirme Lenzi, puisqu'elle est née en 1955), Ornella Muti a encore les traits juvéniles propre à son enfance. Son visage poupon lié à sa soif de sexualité débridée est relativement marquante et offre au métrage une forme de perversité charnelle et psychologique assez rare. Pas un chef-d'œuvre absolu, loin de là, mais un bon moment de cinéma bis rital totalement décomplexé.
6/10

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A revoir, de mon côté. Je n'en garde pas un grand souvenir en tout cas...
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manuma
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Re: Umberto Lenzi (1931-2017)

Message par manuma »

IL COLTELLO DI GHIACCIO (1972)

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La série des Carroll Baker, ce n'est pas ce que je préfère dans la carrière de Lenzi. Je trouve toujours le temps un peu long devant ces gialli de machination quelque peu interchangeables. Et pourtant j'y reviens quand même régulièrement, pour l'ambiance, toujours très soignée - ambiance plus gothique que rococo dans le cas présent - et ce drôle de mélange de grande naïveté et d'insidieuse subversion. Et puis le plaisir pervers de retrouver la Baker en victime, constamment apeurée et malmenée, fait le reste, l'actrice étant vraiment sans rivale, selon moi, dans ce type d'emploi, au sein du cinéma de genre italien de l'époque. Revu sur le Blu-Ray du chat. Copie impeccable à mon goût et bonus passionnants de bout en bout. La longue interview de Lenzi, probablement filmée quelques mois avant sa disparition, s'avère même assez émouvante par moment...
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Jeremy Fox
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Re: Umberto Lenzi (1931-2017)

Message par Jeremy Fox »

La Guerre des gangs chroniqué par Philippe.
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Re: Umberto Lenzi (1931-2017)

Message par manuma »

MILANO ROVENTE (1973)

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Plaisante révision que celle de ce galop d’essai de Lenzi dans le genre poliziottesco. Un œuvre de transition qui possède clairement son petit brin de caractère, avec une forme évoquant encore, par moment, les précédents suspenses / giallo de machination du cinéaste, et une concentration du récit sur les portraits au vitriol de ses protagonistes, globalement tous détestables, davantage que sur leur environnement. Après, au sein de son riche corpus policier, cela reste un titre relativement sage par rapport aux films suivants de Lenzi, qui pousseront beaucoup plus loin les curseurs de l’ironie, la méchanceté et une vision volontairement outrancière de l’Italie en mode Far-West. Néanmoins une belle appropriation du genre poliziottesco pour le réalisateur, témoignant déjà de son aisance à jouer avec les codes de celui-ci, tout en se distinguant nettement des propositions faites au même moment par Steno, Sergio Martino ou Castellari.
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