Le cinéma français contemporain

[Spongebob]

Le dernier Guillaume Brac disponible ici gratuitement légalement

Pas vraiment le dernier (puisqu'il y a eu l'encore inédit A l'abordage depuis), mais ça reste un film magnifique.

J'allais le dire. Le film dont j'ai malheureusement loupé la projo au dernier Champs-Elysées Film Festival

[Alibabass]

Pas de panique Spongebob, il passera bientôt sur Arte.

[primus]

Envie aussi de voir A l'abordage. L'île au trésor, qui est un documentaire, c'est, pour moi, ce qu'il a fait de mieux. J'ai enfin vu l'émergence d'un ton, d'un style propre à Brac. Dans Un monde sans femme, Tonnerre, Contes de juillet, je le trouve étouffé par ses références comme le reste Justine Triet qui nous fait toujours un peu le même mélange de ses influences sans que je puisse apprécier, découvrir, qui elle est en tant que réalisatrice, comme Sophie Letourneur par exemple. J'ai le même problème avec Mouret et ses derniers films. Alors que le côté artisanal de ses premiers films apportait une fraicheur singulière, elle disparait dans l'envie de faire des classiques instantanés et donc trop référencés.

[Supfiction]

Florian Zeller gagne deux Bafta pour The father dont celui du meilleur acteur pour Anthony Hopkins.

[Supfiction]

The Father - Florian Zeller (2021) : 8/10
Drame assez percutant sur la maladie, la démence, qui s’appuie solidement sur la performance d’Anthony Hopkins. A l’intérieur de la maladie, nous voyons sa vie se tordre, devenir chaotique, méconnaissable. Effrayant. En face Olivia Colman est superbe, présente pour un homme qu’elle aime mais ne peut plus comprendre. Un film qui fait réfléchir sans avoir de réponses, ça ne rassure pas mais le film m'a touché.

Tu as vu Floride ?
J’ai l’impression que cette nouvelle adaptation est assez différente, ne serait-ce que par le changement d’acteur.
Avec Hopkins, le ton est forcément beaucoup moins léger qu’avec Rochefort.

[Roilo Pintu]

Non, je ne l'ai pas vu mais je serais assez curieux de le voir désormais.

[Supfiction]

Baisse limitée de 20% des tournages en 2020 grâce aux aides du CNC
https://www.telerama.fr/cinema/malgre-l ... 874854.php

[Rockatansky]

Le long métrage a eu un peu de mal à rebondir, mais ça a l'air d'être reparti, par contre niveau audiovisuel film ou série c'est plein pot depuis la sortie du premier confinement

[Alibabass]

Et au niveau des courts-métrages ?

[damdouss]

J'ai le même problème avec Mouret et ses derniers films. Alors que le côté artisanal de ses premiers films apportait une fraicheur singulière, elle disparait dans l'envie de faire des classiques instantanés et donc trop référencés.

Entièrement d'accord j'ai vraiment aimé les tout premiers films de Mouret mais depuis quelques années il se prend au sérieux et ça en pâti. Ce manque de fraîcheur étant atteint avec son dernier qui dans son scénario alambiqué plus que lassant, ses dialogues qui sonnent faux et de mauvais comédiens (sauf Emilie Dequenne) était une grosse déception (les Césars ne s'y sont pas trompés en attribuant uniquement un prix à Emilie Dequenne qui sauve le film à elle seule)... Je n'ai pourtant pas encore vu "Mademoiselle de Jonquières" qui a aussi divisé les avis parmi ceux qui suivent Mouret.

[Rockatansky]

Et au niveau des courts-métrages ?

Je ne sais pas, ce n'est pas une industrie pour moi

[Supfiction]

Entièrement d'accord j'ai vraiment aimé les tout premiers films de Mouret mais depuis quelques années il se prend au sérieux et ça en pâti. Ce manque de fraîcheur étant atteint avec son dernier qui dans son scénario alambiqué plus que lassant, ses dialogues qui sonnent faux et de mauvais comédiens (sauf Emilie Dequenne) était une grosse déception (les Césars ne s'y sont pas trompés en attribuant uniquement un prix à Emilie Dequenne qui sauve le film à elle seule)... Je n'ai pourtant pas encore vu "Mademoiselle de Jonquières" qui a aussi divisé les avis parmi ceux qui suivent Mouret.

Les dialogues « qui sonnent faux » étaient déjà là dans ses films plus anciens. Qui parle encore comme ça de nos jours (mais ça existe peut-être) ?
Par contre, il a délaissé le burlesque et l’absurde pour privilégier une approche très littéraire, très française (qui était quand même là depuis le début dans des films comme Vénus et Fleur ou Un baiser s’il vous plaît).

[Jeremy Fox]

Malgré un changement assez radical, je trouve les deux périodes/manières aussi satisfaisantes l'une que l'autre. J'aimais énormément le style de tous ses premiers films (et particulièrement son personnage de timide un peu benêt) mais j'ai été tout autant (voire plus) sous le charme de ses deux derniers. Mademoiselle de Jonquières est superbement écrit, réalisé et interprété.

[damdouss]

Entièrement d'accord j'ai vraiment aimé les tout premiers films de Mouret mais depuis quelques années il se prend au sérieux et ça en pâti. Ce manque de fraîcheur étant atteint avec son dernier qui dans son scénario alambiqué plus que lassant, ses dialogues qui sonnent faux et de mauvais comédiens (sauf Emilie Dequenne) était une grosse déception (les Césars ne s'y sont pas trompés en attribuant uniquement un prix à Emilie Dequenne qui sauve le film à elle seule)... Je n'ai pourtant pas encore vu "Mademoiselle de Jonquières" qui a aussi divisé les avis parmi ceux qui suivent Mouret.

Les dialogues « qui sonnent faux » étaient déjà là dans ses films plus anciens. Qui parle encore comme ça de nos jours (mais ça existe peut-être) ?
Par contre, il a délaissé le burlesque et l’absurde pour privilégier une approche très littéraire, très française (qui était quand même là depuis le début dans des films comme Vénus et Fleur ou Un baiser s’il vous plaît).

Il pioche chez Rohmer (dans l'approche littéraire et très française) et Woody Allen (dans l'approche du burlesque et l'absurde) : mais je préfère son approche "Allenienne" à celle "Rohmérienne". Les dialogues chez Rohmer peuvent aussi sonner faux mais curieusement rien ne semble "fabriqué" et l'émotion nous cueille : chez Mouret qui n'a pas le talent de Rohmer on sent selon moi un peu plus ce côté fabriqué qui différencie un génie d'un bon artisan (et dans ses premiers films le côté ludique et un peu bancal des œuvres de jeunesse faisait que je lui pardonnais volontiers. "Laissons Lucie faire !" en était un exemple très agréable de ce point de vue et aussi ses films avec Frédérique Bel)...
Du coup ces défauts m'ont encore plus sauté aux yeux dans son dernier opus où je trouvais en plus le scénario des méandres amoureux devenu caricatural à vouloir en faire trop et absolument jamais l'émotion n'en sortait (sauf là encore dans les quelques scènes avec Emilie Dequenne). Faut dire que Camélia Jordana c'est très très en dessous de Marie Gillain ou de Frédérique Bel...
Une exception dans ses films sérieux : j'avais bien aimé "Une autre vie" mais il faudrait que je le revois. Et je vais voir "Mademoiselle de Joncquières" dont ne tarie pas d'éloges Jeremy.

[Torrente]

Faut dire que Camélia Jordana c'est très très en dessous de (...) Frédérique Bel...

Je ne te le fais pas dire