Les Téléfilms qui valent le coup

[nobody smith]

Je garde un bon souvenir de Nuremberg, notamment pour son casting dominé par la prestation de Brian Cox en Göring.



Du côté de la France, deux productions C+ m’avaient assez impressionné il y a quelques années : le gialliesque Madame Hollywood (où un mannequin enfermé dans son appartement doit suivre les ordres transmis sur son ordinateur par un psychopathe menaçant de tuer sa copine) et le faux documentaire Pierre 41 (sorte de Dorian Gray version cinématographique exploitant les évolutions techniques du support, des caméras à manivelle à la DV).

[moonfleet]

Ce soir sur France Ô, L'Homme qui venait d'ailleurs de François Luciani, avec Alex Descas



http://television.telerama.fr/tele/prog ... 447840.php

[Kevin95]

THE HOSTAGE TOWER (Claudio Guzmán, 1980) découverte

Ahhh Paris, la Tour Eiffel, les touristes, la lumière grisâtre, les ministres à moustaches, le portrait de Giscard, les terroristes tout de cuire vêtus, le corps à corps sur le toit d'un bateau-mouche, le laser géant... Tout un programme. La télévision américaine met les petits plats dans les grands et produit un sous-genre du film catastrophe, le film de prise d'otage. Moins couteux qu'un typhon, plus nerveux et plus dans l'actualité brulante de l'époque fin 70 début 80, le hijacking movie ne connait pas encore la recette de Die Hard et vit tranquilou sur une base light et un point de vue naïf. Pas de politique, le téléspectateur doit rester entre deux pages de pubs, donc on blâmera un méchant imaginaire (Keir Dullea toujours aussi monolithique depuis 2001) qui ne veut que s'enrichir alors qu'il pète déjà de fric. Y'a plus de morale alors autant lui balancer en pleine poire des super-agents pour une super-mission d'infiltration avec une ex-futur James Bond Girl, Lando Calrissian et un Peter Fonda qui en n'a plus rien à foutre de son image contre-culturelle (la rébellion c'est sympa mais ça ne paye pas les impôts) sous le regard hilare de Douglas Fairbanks Jr. et Celia Johnson, vétérans venus passer quelques jours dans la capitale française. Mignon, pas radin sur l'action, The Hostage Tower est encas sucré filmé par un téléaste qui ne regarde jamais plus haut que le tube cathodique et écrit par Robert Carrington qui doit rêver de prise d'otage un soir sur deux puisqu'on lui doit aussi les scripts de Wait Until Dark et Venom. On est jamais plus beau que dans les yeux des autres puisque la Tour Eiffel est filmée amoureusement, sous toutes les coutures et donne lieu à des séquences d'escalade bien torchées. Les français n'en foutent pas une rame, gueulent dans des bureaux avant de remercier les yankees de leur précieuse aide. Comme chacun sait, toute la vie sociale et politique s'articulent autour de la Dame de fer. Rigolo et jamais frimeur, ce téléfilm est un passe-temps pas méchant.

[shubby]

Sujet trop large
Mais en effet, il existe de nombreux téléfilms excellents ; connus ou oubliés

[Jerome]

[Alexandre Angel]

Eh eh...classique du film angoissant que l'on se racontait à la récré le Lundi qui suivait sa diffusion sur TF1 le Dimanche en fin d'après-midi.
Revu sur YouTube tout récemment pour la madeleine.
Pas terrible quand même. Non...si?

[Alexandre Angel]

Téléfilm de 1975 qui vaut le coup de Tom Gries (Will Penny, Les Cent Fusils), très âpre, traitant sans détour le thème du viol en prison. Vic Morrow est un taulard presque aussi inoubliable que Richard Lynch, dans L'Epouvantail (Jerry Schatzberg, 1973).

[Kevin95]

DOUBLECROSSED - Roger Young (1991) découverte

Adaptation télévisée de la vie d'un illustre inconnu du nom de Barry Seal, ancien dealer ayant filé pas mal d'infos sur le marché des stupéfiants au gouvernement sans que les gros bonnets ne bougent le petit doigt pour lui, le réalisateur s'offusque quand le (télé)spectateur s'en carre. Une ambition trop grande pour le budget 4/3 de la chaine HBO ou une absence de parti pris, qui sait, Doublecrossed avait de quoi faire montrer les pectoraux (en pointant du doigt l'inhumanité de la police des drogues et l'hypocrisie du gouvernement de Reagan) mais se contente au final de faire le malin avec l'argent de la télé. La première heure se prend les pieds dans le tapis en filmant avec une photo dégueulasse les agissements de son "héros" sans jamais insuffler une once de suspense dans la machine. Passé le Scarface du Club Mickey, la péloche renifle de loin son sujet politique et se rappelle à quelques minutes de la fin, que son personnage est un être humain, fait de contradictions, d'émotions, d’ambiguïtés, de vie quoi ! Jusqu'ici, Young ne filmait Dennis Hopper (quand même !) que dans un numéro de cabot rigolo quand bien même on sent dans le regard du comédien, l'envie de pousser le perso vers un territoire dramatique et touchant. Trop tard Gaspard, Dennis la malice roule au sous Danny De Vito en évitant les souvenirs de ses années coke. Mou, sans débordement et foutrement moche, le film ne se regarde finalement que pour Hooper qui même dans le pire des navetons, reste un bonhomme attachant.

[Griffin Mill]

Il fût un temps où les biopics fleurissaient à la télé :

'The Rat Pack' ('The Rat Pack, Les Amis du Président', 'Les Rois de Las Vegas') de Rob Coen

Le Film met en scène la fameuse bande de Sinatra et ses relations avec la Mafia et Kennedy.

Quand il faut des têtes connues pour incarner des gueules mythiques ça donne un drôle de casting : Ray Liotta (Frank Sinatra), Joe Mantegna (Dean Martin), Don Cheadle (Sammy Davis, Jr), Angus MacFayden (Peter Lawford) et Deborah Unger (Ava Gardner)

Ultra classique, un peu formaté mais pas si consensuel, on peut se laisser séduire par la reconstitution et les références de ce luxueux téléfilm HBO de 1998.

'Classé X' ('Rated X') d'Emilio Estevez
Avec Charlie Sheen et Emilio Estevez.

L'histoire des Frères Mitchell, réalisateurs du fameux 'Derrière la Porte Verte' et qui ont "découvert" Marilyn Chambers.
Diffusé en 2000 sur Showtime, c'est moins classique, certainement très romancé. C'est pas complètement réussi mais le film a de vraies qualités.

Les deux films ont eu droit à une sortie DVD en France, longtemps vendus en ligne pour une bouchée de pain.

[Kevin95]

DEATH SENTENCE - E.W. Swackhamer (1974) découverte

Téléfilm chaperonné par Aaron Spelling DONC sans gros risques artistiques. Death Sentence se voit comme de la programmation courante, comme un bon petit thriller judiciaire d’après-midi, dans lequel une jeune WASP découvre non sans stupeur alors qu'elle est jury à un procès quasiment joué d'avance, que son mari choupinet n'est qu'un affreux salopard. Une sorte de mix entre Suspicion d'Alfred Hitchcock et 12 Angry Men de Sidney Lumet, recouvert par une mise en scène plan plan qui ne fait pas de vagues. Un véhicule propre quoique mollasson, porté par le trio Cloris Leachman (moche comme ce n'est pas permis), Laurence Luckinbill (qu'on foutrait en taule juste pour sa tronche de faux-cul) et le jeunot Nick Nolte (déjà abonné au rôle d'alcoolique un peu loose). On passe le temps comme on peut, sur ce, j'ai du café qui chauffe.

[harry]

Telefilm HBO, produit par Ridley et Tony Scott et ecrit par John Logan (Gladiator, The Aviator, Skyfall...)
Se focalisant sur le genese et le tournage de Citizen Kane, le film suit l'opposition qui se cree entre le magnat Hearst (inspiration de Kane) et Welles, ainsi que les coulisses du Hollywood de l'epoque (menaces, pressions, coups de putes, etc...).
On apprend pas forcement quelque chose de nouveau, mais c'est toujours interessant et agreable a suivre, en plus la reconstitution est plutot classe et le casting baleze.

[odelay]

Ça me fait penser que je l'ai et que je ne l'ai toujours pas regardé !

[7swans]

'Classé X' ('Rated X') d'Emilio Estevez
Avec Charlie Sheen et Emilio Estevez.

L'histoire des Frères Mitchell, réalisateurs du fameux 'Derrière le Porte Verte' et qui ont "découvert" Marilyn Chambers.
Diffusé en 2000 sur Showtime, c'est moins classique, certainement très romancé. C'est pas complètement réussi mais le film a de vraies qualités.

Ah oui, c'est très bon ça. Mis en parallèle avec le pétage de plomb à venir de Charlie Sheen, le film était presque prophétique et fait froid dans le dos. Y a des scènes très intenses et une vraie atmosphère. Un petit frère pas honteux à Boogie Nights (dans l'univers et la période) et une mise en scène inspirée avec Oliver Stone en ligne de mire.
Et j'aime bien le score de Tyler Bates.

[mannhunter]

- Fracture avec Anaïs Demoustier, Paul Bartel et Leïla Bekhti

Pas trop mal en effet, et Demoustier est très bien.

[Shinji]

J'avais été marqué par l'adaptation d'A l'Ouest rien de Nouveau avec Richard Thomas dans le rôle principal, mais aussi Ernest Borgnine, Ian Holm ou encore Donald Pleasence !