Notez les films d'aujourd'hui

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Addis-Abeba
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Re: Notez les films d'aujourd'hui

Message par Addis-Abeba »

J'ai mis 0/10 au premier et j'assume totalement, ce film ne dégage rien, tout est lisse , sans intérêt, sans prise de risque, c'est à pleurer.
L'horreur pour Young adult, c'est vraiment pas mon truc.
Torrente
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Re: Notez les films d'aujourd'hui

Message par Torrente »

Bah, j'ai mis 0 au premier aussi, tu sais :lol:
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Addis-Abeba
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Re: Notez les films d'aujourd'hui

Message par Addis-Abeba »

Torrente a écrit : 22 juil. 21, 16:10 Bah, j'ai mis 0 au premier aussi, tu sais :lol:
Bon tu es pardonné pour Vendredi 13 8)
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Profondo Rosso
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Re: Notez les films d'aujourd'hui

Message par Profondo Rosso »

Torrente a écrit : 22 juil. 21, 15:14
Profondo Rosso a écrit : 22 juil. 21, 14:50 notamment à travers l'élément (pas suffisamment creusé malheureusement) de la rivalité sociale entre les deux villes voisines.
... qui disparaît presque totalement des suites.
Pour le coup pas d'accord je trouve que c'est complètement là aussi dans le 2e et mieux exploité. Bon ben désolé toujours team Hellrick j'aime bien le second aussi :mrgreen:

Fear Street part two : 1994 de Leigh Janiak (2021)

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Afin de trouver un moyen de sauver Samantha, possédée par la malédiction de Shadyside, Deena et Josh Johnson se rendent chez C. Berman par effraction, seule survivante du massacre du camp de vacances Nightwing en 1978. C. Berman décide de leur raconter cette nuit durant laquelle sa sœur est morte, ainsi que les jeunes de Sunnyvale et Shadyside présents à Nightwing et qui ont été victimes d'horreurs issues du passé des deux villes.

Ce deuxième volet de la trilogie adaptée des romans de R.L. Stine embraye directement sur la fin du premier volet. Dans ce dernier on comprenait la réalité de la légende urbaine maudissant la ville de Shadyside et provoquant toutes ces tueries inexpliquées, la vengeance de la sorcière Sarah Fier lynchée par les ancêtres de la ville. Les personnages ayant échoués à rompre la malédiction, ils vont consulter la seule survivante du précédent massacre de 1978, C. Berman. Le flashback est donc l'occasion de creuser la mythologie de l'histoire tout en jouant de nouveau de la dimension référentielle déjà présente dans le premier film. C'est cette fois l'ombre des slashers estivaux façon Vendredi 13 ou Massacre au camp d'été qui plane ici avec ces adolescents amenés à être froidement décimés par un tueur à l'arme blanche. Comme le premier film, on évite le côté chair à canon inhérent aux slashers des 80's grâce à la caractérisation des personnages. La dimension sociale et fantastique se rejoignent dans les enjeux où l'antagonisme entre les personnages et face à la menace surnaturelle se jouent dans la damnation des habitants de Shadyside, et le complexe qu'ils font face à leur voisin nantis de Sunnyvale. Les conflits adolescents habituels et le harcèlement revêtent ainsi cette thématique à la fois dans la résignation de Ziggy (Sadie Sink), paria désabusée qui pense que son futur est joué à cause de ses origines, et à l'inverse par la malléabilité de sa sœur Cindy (Emily Rudd) prête à renier ce passif dans l'espoir de s'en sortir. Les interactions les plus futiles (le jeu de chasse à courre nocturne dans le camp) comme les plus touchantes reposent sur ce questionnement, notamment l'amitié rompue entre Cindy et Alice (Ryan Simpkins) ou la romance naissante entre Ziggy et Nick (Ted Sutherland).

Le scénario joue bien de la connaissance acquise du mode opératoire de Sarah Pier dans le premier film, en joue dans le suspense et la manière de compléter les zones d'ombres. Ainsi la quête finale du véritable corps de la sorcière est vouée à l'échec (le véritable emplacement étant connu du film précédent) et accentue l'idée de fatalité et de malédiction dans ce que l'on sait de la tournure des évènements. On perd l'aspect mystère et découverte du précédent mais l'on gagne vraiment en efficacité avec une intrigue qui file bien plus droit et sans longueur. Pas de rebondissements superflus mais des intrigues parallèles bien menées, d'autant qu'une fois de plus les meurtres ne lésinent pas sur les exécutions brutales et sanglantes (avec des enfants en dommage collatéraux, plutôt osé même si cela reste hors-champs) qui paient leur tribut à Vendredi 13 et osant même une scène de sexe et de nudité étonnante au vu du virage plutôt pudibond du slasher actuel. Leigh Janiak sans réussir une fois de plus à nous proposer un séquence horrifique mémorable gère cependant bien mieux la tension et ses environnements, notamment le final où tous les anciens tueurs possédés par la sorcière arrivent menaçants vers les héroïnes (avec une jolie manière de montrer la création du look d'un des plus mémorables du premier film). L'émotion fonctionne bien (avec une surprise quant aux survivants que l'on pensait pouvoir anticiper, et une profondeur supplémentaire pour d'autres protagonistes comme Nick Goode et sa soumission la norme qui l'empêche déjà de croire comme ce sera le cas ensuite en shérif) et ouvre sur un joli twist pour le troisième volet qui promet une ambiance à la The Witch (2015) pour revenir aux origines du mal en 1666. 4,5/6
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hellrick
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Message par hellrick »

Profondo Rosso a écrit : 25 juil. 21, 01:54 Bon ben désolé toujours team Hellrick j'aime bien le second aussi :mrgreen:
Merci :D

J'avoue déjà que dire "horreur young adult" je tique un peu, certes il y a des ados et certes c'est calibré (avec la romance entre filles devenue super cliché, qu'ils mettent deux mecs pour changer un peu!) mais pas plus que tous les films des 80's auxquels la saga se réfère donc Vendredi 13, Freddy et compagnie c'est "young adult"? ca m'arrive de lire de l'horreur young adult, de la bit lit, paranormal urban fantasy machin et c'est quand même beaucoup plus gentillet que Fear Street.
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Profondo Rosso
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Re: Notez les films d'aujourd'hui

Message par Profondo Rosso »

Fear Street Part Three : 1666 de Leigh Janiak (2021)

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Renvoyée en l'an 1666, Deena apprend la vérité sur Sarah Fier. De retour en 1994, les amis luttent pour leur vie et le futur de Shadyside.

Fear Street : 1666 vient conclure la trilogie d'adaptations de la série de roman de R.L. Stine après Fear Street : 1994 et Fear Street : 1978. Le second film se terminait sur un rebondissement prometteur, voyant l'héroïne Deena enterrant les restes de la sorcière Sarah Fier et ainsi projetée en 1666 lorsque se mis en place sa malédiction. Cette partie "historique" occupe toute la première moitié du film où l'on retrouve tout le casting des deux premiers films pour accentuer le côté ancestral de la malédiction en retrouvant des visages communs. Deena incarne quant à elle Sarah Fier et les réminiscences de paria de l'héroïne contemporaine et de la sorcière contribuent à semer le trouble quant à la vérité de cette malédiction. La reconstitution est relativement soignée pour marquer tout d'abord l'atmosphère bucolique de cette petite ville de pionnier, puis la bascule plus oppressante où le plus effrayant ne sera pas les irruptions du surnaturel mais bien la folie collective, obscurantiste et violente qui s'emparera des habitants. Forcément il faut trouver un bouc-émissaire aux maux étranges qui s'abattent sur la communauté et les personnes différentes seront naturellement les proies idéales. La romance lesbienne du premier film se rejoue ici avec des conséquences plus dramatiques puisque le "péché" est désigné comme la cause de la folie meurtrière et des phénomènes inquiétants se déclarant en ville. En adoptant le point de vue de Deena/Sarah Fier on comprend que celle-ci est plus victime que responsable des malheurs qui se propageront au fil des siècles en ces lieux.

Cette fois l'influence principal semble être The Witch de Robert Eggers (2015) dont on retrouve l'imagerie, les éléments de magie noires et la folie latente. Sans égaler le ton halluciné et inquiétant du film de Robert Eggers, Leigh Janiak offre quelques visions cauchemardesques marquantes comme le crime du premier "possédé" de la malédiction avec comme victime des enfants. Le côté pesant et fanatique introduit bien le moment dans la frénésie avant que se révèle le crime dans toute son horreur. Le récit poursuit la ligne progressiste entamée dans le premier film à la fois par l'échappée et la prison que constitue l'histoire d'amour contre-nature, mais aussi par le côté social à travers le schisme des deux villes de Shadyside et Sunnyvale finalement expliqué. La malédiction s'explique par une quête de pouvoir et d'élévation sociale justifiant le pacte avec le diable, et faisant des faibles et des différents une denrée sacrifiables à travers les siècles pour y parvenir. La révélation est plutôt bien amenée, explique certains évènements et comportements inexpliqués des précédents films et surtout amène une chute dramatique réellement intense. Le problème c'est qu'après tout cela il faut revenir à l'intrigue au présent et que l'horreur bariolée et ludique du premier film jure un peu avec la proposition de fantastique plus sèche que l'on vient de voir. Le bon point des deux parties est de bien jouer des connaissances acquises dans les deux précédents films, tant en termes de décors et de topographie (pas de surprise à voir certains souterrains mener à des lieux inattendus) que de certains codes établis pour affronter le mal ce qui amène une efficacité et tension bienvenue. Néanmoins la rupture de ton ne fonction pas complètement, notamment dans la caractérisation des personnages, celui s'avérant le vrai méchant se voyant ajouter des tics de jeu grossier et une présence maléfique trop appuyé (notamment par la photo) pour bien nous le signifier. Garder sa nature effacée initiale aurait paradoxalement pu le rendre plus inquiétant, tout comme le fait d'éventuellement ainsi en faire aussi la victime d'un héritage ancestral (ce que le 2e film laissait entrevoir) alors que là il est juste méchant et démoniaque. La nuance intéressante mise en place pour la supposée menace de Sarah Fier aurait été pertinente aussi à mettre en place pour le vrai méchant. Conclusion néanmoins honnête pour une trilogie réussie qui aura su piocher dans différents motifs du cinéma d'horreur contemporain pour livrer un récit ludique et prenant. 4/6
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Re: Notez les films d'aujourd'hui

Message par AtCloseRange »

The Vast of Night (Andrew Patterson)

Rencontres du 3ème Cheap


Des dialogues mitraillette interminables, des plans séquences parfois brillants (celui qui ramène au gymnase) souvent vains, une photo nocturne imbuvable (en gros celle de Panic Room mais en mode franchement dégueulasse) le tout au service d'un exercice de style arty(ficiel) rendant hommage aux films/séries de SF paranoïaques des années 50.
C'est plutôt bien joué, ça a un capital sympathie au début pour l'originalité du concept (ça n'est pas Fear Street quoi) mais faut-il vraiment défendre le film parce qu'il tente plus que la moyenne?
Je ne crois pas.
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Flol
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Re: Notez les films d'aujourd'hui

Message par Flol »

AtCloseRange a écrit : 28 juil. 21, 09:54 Rencontres du 3ème Cheap
Marrant : quand je lis cette phrase à haute voix, j'ai l'impression d'imiter Hafsia Herzi.
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Ender
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Re: Notez les films d'aujourd'hui

Message par Ender »

Profondo Rosso a écrit : 28 juil. 21, 01:11Le bon point des deux parties est de bien jouer des connaissances acquises dans les deux précédents films, tant en termes de décors et de topographie (pas de surprise à voir certains souterrains mener à des lieux inattendus)

A la fin du film, le contraste entre les souterrains et l'aspect de la véritable "antre du mal" sur laquelle ils débouchent est bien joué. :)

Malgré des limites dans toutes les directions, la trilogie gagne la bienveillance par accumulation, j'y ai trouvé plus d'épaisseur narrative que le premier épisode ne laisse croire.
Quelqu'un l'a déjà relevé je crois, la greffe de sorcellerie sur le slasher prend mal au départ, il y a incompatibilité de ton entre les deux, mais la vue d'ensemble rend finalement la démarche valable. Faire une saga qui remonte le temps, un film un flashback, permet de traiter la malédiction au coeur de l'intrigue avec un peu de sérieux, pour une fois. Une malédiction, ça se creuse et ça doit susciter un suspense à rebours. La trilogie s'en donne le temps.
Et le remix du genre et ses sous-genres a ce mérite de ne pas ou peu céder aux registres tellement dominants de la parodie ou du pastiche.
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Addis-Abeba
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Re: Notez les films d'aujourd'hui

Message par Addis-Abeba »

Ender a écrit : 29 juil. 21, 20:00
Profondo Rosso a écrit : 28 juil. 21, 01:11Le bon point des deux parties est de bien jouer des connaissances acquises dans les deux précédents films, tant en termes de décors et de topographie (pas de surprise à voir certains souterrains mener à des lieux inattendus)

A la fin du film, le contraste entre les souterrains et l'aspect de la véritable "antre du mal" sur laquelle ils débouchent est bien joué. :)

Malgré des limites dans toutes les directions, la trilogie gagne la bienveillance par accumulation, j'y ai trouvé plus d'épaisseur narrative que le premier épisode ne laisse croire.
Quelqu'un l'a déjà relevé je crois, la greffe de sorcellerie sur le slasher prend mal au départ
C'est moi,mais je vais pas revenir dessus,tant mieux si cette trilogie plaît, moi j'ai vu trop de film d'horreur pour pouvoir me contenter d'un truc aussi fade et convenu. Où est la peur,où est la tension ? On a tendance à l'oublier, mais pour ce genre de film ce devrait être un minimum present, sinon quel intérêt ?
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Re: Notez les films d'aujourd'hui

Message par Ender »

Addis-Abeba a écrit : 29 juil. 21, 23:36C'est moi,mais je vais pas revenir dessus,tant mieux si cette trilogie plaît, moi j'ai vu trop de film d'horreur pour pouvoir me contenter d'un truc aussi fade et convenu. Où est la peur,où est la tension ? On a tendance à l'oublier, mais pour ce genre de film ce devrait être un minimum present, sinon quel intérêt ?
Bon, clairement, c'est LA limite de la trilogie, surtout si on y va avec l'espoir du frisson véritable. J'avais plus ou moins anticipé : RL Stine, les bandes annonces... ce serait plutôt un train fantôme en visite des figures du genre que de l'horreur à proprement parler. Ce qui me rappelle combien le premier (à mon avis le plus faible des trois) multiplie les jump scares au-delà même des abus habituels, il y en a vraiment pour tout et n'importe quel geste, à croire que là c'était réellement l'intention de les désamorcer. Sans compter le premier effet du mix slasher/magie : dès la révélation des boogeymen comme marionnettes, la possibilité de la peur s'envole. Mais je ne me faisais pas d'illusions sur la teneur horrifique, et je suis entré dans ces films plutôt par un autre bout, le goût du teen movie (ce genre me perdra, je tolère beaucoup avec lui). Et là, je trouve qu'en dépit d'un démarrage poussif, les choses s'améliorent à mesure, avec l'apparition de personnages mieux écrits, la fable qui prend de l'épaisseur, un surnaturel mieux imaginé et plus organique à l'histoire que "1994" ne laissait craindre (et aux révélations d'ailleurs bien distillées - on n'a plus jamais peur, mais le 3e épisode apporte du sens avec l'identité de l'ogre moral de la série) ; tout ça finit par donner un "coming of age" fantastique de teneur correcte. A défaut de nerfs, il y a dans le "truc" du coeur et un brin d'esprit, qui le sauvent du tout à fait convenu.
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Re: Notez les films d'aujourd'hui

Message par Addis-Abeba »

Ender a écrit : 30 juil. 21, 00:48 le goût du teen movie (ce genre me perdra,

Voilà tu as tout dit, quand je dis que c'est destiné à du Young Adult ce n'est pas une vérité, juste mon sentiment, et je comprend très bien qu'on puisse ne pas être d'accord, mais clairement je ne suis pas (ou plus) la cible, merci pour ta réponse détaillée en tout cas ;)
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Beckett (Ferdinando Cito Filomarino - 2021)

Message par Torrente »

Je viens de visionner Beckett et j'ai trouvé ça intéressant.
Il y a une volonté d'épuration et de naturalisme raccrochant le film aux polars européens des années 70 qui m'a forcément titillée. Il y a du RIngo Lam, du Martino, du Gavras, du Deray dans cette série B. Elle n'est évidemment pas exempte de défauts et le spectateur doit faire preuve d'une solide suspension d'incrédulité mais sa forme m'a convaincu. L'acteur principal, un peu moins. Il a un regard de veau et un jeu... problématique. Je ne comprends pas ce que les décideurs lui trouvent. Mais c'est un moindre mal s'il faut ça pour enfin voir un "film d'action" qui change un peu du formatage habituel, cette année.
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ex-beldvd man
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Re: Beckett (Ferdinando Cito Filomarino - 2021)

Message par ex-beldvd man »

Torrente a écrit : 14 août 21, 01:20 Je ne comprends pas ce que les décideurs lui trouvent
Son paternel… :fiou:
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Re: Notez les films d'aujourd'hui

Message par Flol »

Zola (Janicza Bravo - 2020)

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Donc voilà : on en est donc maintenant rendu à faire des adaptations ciné de threads Twitter pas super intéressants.
Heureusement que la mise en scène stylisée, très chic (avec évidemment Mica Levi à la musique) et un peu toc permet de prendre un peu de plaisir à ce récit tout sauf palpitant, même si l'on peut légitimement se demander au final "tout ça pour ça ?". Le vernis est joli, mais ce qui se cache en-dessous est peu attirant.
Le film se termine d'ailleurs comme si personne ne savait comment le finir, tel un tweet sans chute qui aurait mieux fait de rester dans les limbes de l'oubli.
Mais le fait qu'on ait fait des articles, et désormais un film de cette histoire, est finalement surtout révélateur de la superficialité et de la vacuité de notre époque - un aspect que le film n'aborde d'ailleurs jamais.
Alors que vraiment : je ne vois rien qui justifie l'existence de ce film.
Et je vois qu'on le compare à du Harmony Korine et Sean Baker...non mais laissez-les tranquilles oh.

En tout cas, on peut dire que j'ai un rapport complexe avec la filmographie naissante de Janicza Bravo :
- tout le monde déteste Lemon, sauf moi
- tout le monde adore Zola, sauf moi

Quand même hâte de voir son prochain.
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