Le cinéma allemand contemporain

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Supfiction
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Re: Le cinéma allemand contemporain

Message par Supfiction »

El Dadal a écrit : 25 sept. 21, 11:22 Petzold a réalisé deux films depuis, qui n'ont visiblement pas eu beaucoup d'impact. Des avis en ces lieux ?
Ondine a été plutôt bien reçu ici. Moi je n’ai pas accroché.

Pendant que je suis là je rappelle que les films de Martina Gedeck sont toujours en ligne sur Arte.
Et notamment celui-ci dont je n’avais pas pris le temps de développer davantage mon avis. Par conséquent, j’y ajoute celui du Figaro qui en parle assez bien.


Image

Le mur invisible

Il s’agit de l’adaptation d’un roman d’anticipation allemand de 1963 (écrit en pleine peur des guerres atomiques) tombé dans l’oubli avant de reparaître ces derniers temps, suivant la tendance de mise en avant de romancières.
Le film se déroule sous la forme d’un journal de bord du personnage principal jouée par Martina Gedeck (cheveux courts et cheveux longs pour identifier les flash-backs).
L’heroine se retrouve un beau jour totalement seule au monde, isolée (sans que l’on ne sache ni pourquoi ni comment) par un mur transparent et infranchissable. L’intrigue est un simple prétexte pour un film aux visées métaphysiques et poétiques, questionnant la solitude des êtres et leur rapport à la nature. La compagnie de Martina Gedeck est composée d’un chien, de chats et d’une vache, mais surtout d’un environnement montagneux et rugueux.

https://www.lefigaro.fr/cinema/2013/03/ ... -femme.php
Dernière modification par Supfiction le 25 sept. 21, 17:15, modifié 1 fois.
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Demi-Lune
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Re: Le cinéma allemand contemporain

Message par Demi-Lune »

Et, le saviez-vous? Il existe même un topic spécial sur ce film : https://www.dvdclassik.com/forum/viewtopic.php?t=34565
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Supfiction
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Re: Le cinéma allemand contemporain

Message par Supfiction »

Voila une bonne accroche pour motiver :
Demi-Lune a écrit : 11 oct. 14, 16:19 ça a l'air con dit comme ça, mais ce film est une très belle déclaration d'amour à l'égard du chien, le meilleur ami de l'homme. Hé ouais. Et j'avoue même que j'ai versé ma petite larme.
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Flol
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Re: Le cinéma allemand contemporain

Message par Flol »

El Dadal a écrit : 25 sept. 21, 11:22 Petzold a réalisé deux films depuis, qui n'ont visiblement pas eu beaucoup d'impact. Des avis en ces lieux ?
Ondine m'avait un peu laissé sur le carreau, mais j'avais bien aimé Transit (dis donc, ce serait pas un peu le spécialiste des films en 1 seul mot, celui-là ?) :
http://www.lebleudumiroir.fr/critique-f ... t-petzold/
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Re: Le cinéma allemand contemporain

Message par Joshua Baskin »

Flol a écrit : 25 sept. 21, 16:51
El Dadal a écrit : 25 sept. 21, 11:22 Petzold a réalisé deux films depuis, qui n'ont visiblement pas eu beaucoup d'impact. Des avis en ces lieux ?
Ondine m'avait un peu laissé sur le carreau, mais j'avais bien aimé Transit (dis donc, ce serait pas un peu le spécialiste des films en 1 seul mot, celui-là ?) :
http://www.lebleudumiroir.fr/critique-f ... t-petzold/
Il parait que Transit est la suite de Ondine.
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Demi-Lune
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Re: Le cinéma allemand contemporain

Message par Demi-Lune »

Joshua Baskin a écrit : 25 sept. 21, 19:11
Flol a écrit : 25 sept. 21, 16:51
Ondine m'avait un peu laissé sur le carreau, mais j'avais bien aimé Transit (dis donc, ce serait pas un peu le spécialiste des films en 1 seul mot, celui-là ?) :
http://www.lebleudumiroir.fr/critique-f ... t-petzold/
Il parait que Transit est la suite de Ondine.
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Alexandre Angel
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Re: Le cinéma allemand contemporain

Message par Alexandre Angel »

Joshua Baskin a écrit : 25 sept. 21, 19:11 Il parait que Transit est la suite de Ondine.
Que dire, sinon bravo.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Supfiction
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Re: Le cinéma allemand contemporain

Message par Supfiction »

Tina Quintero a écrit : 30 oct. 21, 18:00
jhudson a écrit : 30 oct. 21, 15:28 Ondine est un Petzold qui m'a déçu, déja son Transit prévu pour se situer pendant la 2iéme guerre mondiale qui finalement se passe de nos jours, j'ai eu du mal à comprendre où il voulait en venir tellement tout est anachronique .

Si tu veux un très bon film allemand assez récent avec justement Paula Beer : L'Œuvre sans auteur (Werk ohne Autor) de Florian Henckel von Donnersmack, existe en Blu Ray Fr !
Merci pour le conseil, je vois que ma médiathèque a ce film, je l'emprunterai.
Concernant Petzold, comme toi je n'avais pas été convaincue par Transit, mais vraiment j'ai adoré Ondine, ce conte étrange et charnel qui m'a suivi longtemps après la projection, hâte de le revoir. Je ne vois pas de film se déroulant dans l'Allemagne d'aujourd'hui qui m'ait autant séduit (à part Toni Erdmann, mais 90% en Roumanie). Paula Beer comme Franz Rogowski sont excellents et sexys, le mélange du fantastique et du minimalisme est très réussi, et j'ai un faible pour tout ce qui est aquatique...
Je confirme concernant L'œuvre sans auteur.
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Re: Le cinéma allemand contemporain

Message par Supfiction »

Commissaire Juve a écrit : 22 mai 16, 21:35
J'ai vu :

- Yella (2007)
C’est chose faite aussi. Un film gris et froid, au scénario trouble et un peu artificiel, distillant le malaise et la névrose mais porté par une incandescente Nina Hoss qui accapare l’ecran.

Image
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Re: Le cinéma allemand contemporain

Message par Truffaut Chocolat »

Les Buddenbrook, le déclin d'une famille (Heinrich Breloer, 2008)
Avec Armin Mueller-Stahl, Iris Berben, Jessica Schwarz

Sans trop de surprises on se demande si tout ce petit monde (réalisateur, scénariste) avait les épaules pour adapter la saga familiale de Thomas Mann, tant les 2h30 passent pour une éternité. On a l'impression de regarder un livre d'images sans point de vue, sans mise en scène, sans réalisation, sans direction, sans cinéma quoi. C'est une suite d'images collées les unes aux autres et c'est tout.

Les personnages n'existent pas, ce qui pose problème tant la cascade de drames qu'ils doivent affronter est colossale. Pêle-mêle : révolutions populaires, endettement, mariages ratés, adultère, statut social en péril, maladie et bien sûr la mort des proches. Pas non plus grand intérêt d'un point de vue historique puisque le contexte de l'époque est anecdotique.

On relira le bouquin.
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Re: Le cinéma allemand contemporain

Message par MJ »

Truffaut Chocolat a écrit : 31 juil. 22, 09:16 On relira le bouquin.
Le plus beau de Mann, à mon sens (les histoires de familles déclinantes ça m'a à presque tous les coups :o ).
"Personne ici ne prend MJ ou GTO par exemple pour des spectateurs de blockbusters moyennement cultivés." Strum
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Re: Le cinéma allemand contemporain

Message par Supfiction »

MJ a écrit : 31 juil. 22, 11:38
Truffaut Chocolat a écrit : 31 juil. 22, 09:16 On relira le bouquin.
Le plus beau de Mann, à mon sens (les histoires de familles déclinantes ça m'a à presque tous les coups :o ).
Vous me tentez mais j’avais abandonné La montagne magique en cours de route l’année dernière.
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Truffaut Chocolat
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Re: Le cinéma allemand contemporain

Message par Truffaut Chocolat »

MJ a écrit : 31 juil. 22, 11:38
Truffaut Chocolat a écrit : 31 juil. 22, 09:16 On relira le bouquin.
Le plus beau de Mann, à mon sens (les histoires de familles déclinantes ça m'a à presque tous les coups :o ).
Validé. :mrgreen:
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Re: Le cinéma allemand contemporain

Message par Telmo »

Truffaut Chocolat a écrit : 31 juil. 22, 09:16 Les Buddenbrook, le déclin d'une famille (Heinrich Breloer, 2008)
Avec Armin Mueller-Stahl, Iris Berben, Jessica Schwarz

Sans trop de surprises on se demande si tout ce petit monde (réalisateur, scénariste) avait les épaules pour adapter la saga familiale de Thomas Mann, tant les 2h30 passent pour une éternité. On a l'impression de regarder un livre d'images sans point de vue, sans mise en scène, sans réalisation, sans direction, sans cinéma quoi. C'est une suite d'images collées les unes aux autres et c'est tout.

Les personnages n'existent pas, ce qui pose problème tant la cascade de drames qu'ils doivent affronter est colossale. Pêle-mêle : révolutions populaires, endettement, mariages ratés, adultère, statut social en péril, maladie et bien sûr la mort des proches. Pas non plus grand intérêt d'un point de vue historique puisque le contexte de l'époque est anecdotique.

On relira le bouquin.
Merci pour l'avis. Lu le bouquin quand j'étais étudiant et j'avais remarqué qu'un film était sorti il y a un bon moment déjà. Je suis quelque peu refroidi.
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Truffaut Chocolat
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Re: Le cinéma allemand contemporain

Message par Truffaut Chocolat »

Telmo a écrit : 1 août 22, 17:34
Truffaut Chocolat a écrit : 31 juil. 22, 09:16 Les Buddenbrook, le déclin d'une famille (Heinrich Breloer, 2008)
Avec Armin Mueller-Stahl, Iris Berben, Jessica Schwarz

Sans trop de surprises on se demande si tout ce petit monde (réalisateur, scénariste) avait les épaules pour adapter la saga familiale de Thomas Mann, tant les 2h30 passent pour une éternité. On a l'impression de regarder un livre d'images sans point de vue, sans mise en scène, sans réalisation, sans direction, sans cinéma quoi. C'est une suite d'images collées les unes aux autres et c'est tout.

Les personnages n'existent pas, ce qui pose problème tant la cascade de drames qu'ils doivent affronter est colossale. Pêle-mêle : révolutions populaires, endettement, mariages ratés, adultère, statut social en péril, maladie et bien sûr la mort des proches. Pas non plus grand intérêt d'un point de vue historique puisque le contexte de l'époque est anecdotique.

On relira le bouquin.
Merci pour l'avis. Lu le bouquin quand j'étais étudiant et j'avais remarqué qu'un film était sorti il y a un bon moment déjà. Je suis quelque peu refroidi.
Je sais pas si tu te souviens, mais dans le livre la famille donne des réceptions et des tablées où l'on discute pendant des heures de la qualité des rideaux ou d'autre chose, l'histoire met aussi l'accent sur le fait de parler français, ainsi on comprend à quel point cette famille est spéciale et cultive ce statut.
Dans le film, les personnages se disent toutes les 5 min "tu es un Buddenbrook", "je suis un Buddenbrook", "c'est pas digne d'un Buddenbrook", mais on ne nous montre rien qui nous permettre de comprendre ce que cela signifie. Et c'est valable pour tout le reste.
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