Les films ou les réalisateurs pour lesquels vous avez complètement changé d'avis

[AtCloseRange]

Bon, on se le fait ce topic?

[Alexandre Angel]

V'là le topic!

[AtCloseRange]

Chez moi, les exemples sont extrêmement rares (du négatif au positif):

Maris et Femmes
La Garçonnière
Pierrot Le Fou

Sinon il y a quelques revirements moins radicaux

Cutter's Way (film adoré pendant l'adolescence et qui m'ennuie globalement aujourd'hui)
L'Hérétique (je change d'avis à chaque fois que je le vois - grand film bancal ou bien nanar avec des moments de brillance? c'est le cas extrême)

[Rockatansky]

Mon changement le plus radical est sans doute Sorcerer, film adoré pendant mon adolescence, la révision il y a peu sur le Blu ray a été un grand supplice.

[Rockatansky]

Dans le sens du négatif vers le positif je n'ai aucun souvenir.
Peut être 2001 mais le débat est faussé tant je m'attendais à voir Star Wars par Stanley Kubrick et j'étais bien trop jeune pour appréhender le film.

[Watkinssien]

Au grand dam de Thaddeus, cela m'est arrivé pas mal de fois. Surtout dans le sens négatif au positif.

Récemment, The Social Network. Pas du tout aimé au cinéma, révision en Blu-ray miraculeuse.

[AtCloseRange]

On attend ici les gens qui ont aimé American History X quand ils étaient ados!
ça marche aussi avec Le Grand Bleu...

[Thaddeus]

Il y en a un seul : Éric Rohmer. Je détestais avant même d'avoir vu un de ses films, et puis il est devenu rapidement l'un de mes réalisateurs préférés.

[Roy Neary]

Je suis comme Thaddeus. Il peut y avoir des avis plus ou moins nuancés avec le temps, mais je n'ai jamais connu de revirement.
Les films que j'ai vus trop jeune pour les comprendre entièrement, je les ai aimés pour ce qu'ils m'apportaient à l'époque de leur vision ; la maturité me les a fait apprécier de façon plus profonde tout simplement.

Seules de très mauvaises conditions de visionnage peuvent m'inciter à revoir totalement mon jugement.

[AtCloseRange]

Il y en a un seul : Éric Rohmer. Je détestais avant même d'avoir vu un de ses films

Oui mais là, ça compte pas!

A ce compte-là, j'ai longtemps pensé qu'Ozu, c'était pas pour moi alors que...
Je pense vraiment que c'est un cas différent.

[Thaddeus]

[Rockatansky]

On attend ici les gens qui ont aimé American History X quand ils étaient ados!
ça marche aussi avec Le Grand Bleu...

J'ai jamais retenté le Grand Bleu

[Karras]

Comme Thaddeus : j'avais, étant jeune, un gros à priori avec Rohmer que je considérais comme un réalisateur barbant ( je n'avais à l'époque vu je crois que des brides de Pauline à la plage ), puis après une critique favorable dans les Inrocks de l'époque j'avais été voir au ciné conte d'été qui m'avait enchanté et incité à découvrir le reste de sa filmographie.
Sinon Besson était aussi un réalisateur que j'appréciais plus jeune mais les derniers revus ( Léon et Le Cinquième Élément ) ne me donne même plus envie d'en revoir d'autres.

Dernièrement j'ai aussi été assez déçu par le re-visionnage de Minority Report et globalement beaucoup moins d’enthousiasme pour les récents Spielberg.

[Thaddeus]

Je remets ça la :

comme on l'a déjà débattu maintes et maintes fois ici

Ouais, le forum n'est pas assez mort comme ça, alors on n' va pas refaire certains débats, tu as raison. Ce serait trop bête qu'on se remette à discuter.

En l'occurence le revirement dont tu parles (passer du positif au négatif) est bien plus courant que l'inverse, qui me semble totalement impossible pour ma part

Je ne comprends pas ça, personnellement. La réévaluation est valable dans les deux sens et de grands cinéastes ont eux-mêmes déclaré avoir vécu ce genre de revirement (passer du négatif au positif donc). Je réévoque donc Woody Allen de mémoire, qui n'avait pas du tout aimé 2001 : L'Odyssée de l'espace à sa sortie, et l'a revu après qu'une fille lui en avait dit du bien, une fois, deux fois, puis s'est rendu compte qu'il aimait beaucoup ce film. Truffaut pareil, n'avait pas aimé Summertime de Lean jusqu'à ce qu'il le revoit et l'apprécie à sa juste valeur... Donc ça arrive à des gens très bien, que Jeremy Fox et Demi-Fesses se rassurent.

Personnellement, je ne comprends pas que, dès la vision d'un film, on sache aussitôt de façon claire, nette, précise, que c'est un film qu'on détestera pour la vie. On peut largement passer à côté du sujet ou juste ne pas être dans de bonnes conditions comme je l'ai dit auparavant. Et ça peut changer, notamment grâce à une personne qui vous parle de sa vision du film, et en le revoyant sous un autre angle, le film vous plaît... Bref.

Je dois apporter une précision qui a son importance dans le cadre du débat qui nous occupe : hormis la brochette relativement fournie de ce que j'appellerais mes films de chevet, je ne revois pratiquement jamais les films, quoi que j'en ai pensé la première fois. Ne vivant qu'une fois, je préfère favoriser la découverte que me consacrer à des visionnages qui confirmeraient, infirmeraient ou feraient évoluer ma première impression. Du coup, je me rends compte que, finalement, je ne suis pas tellement concerné par ce débat. Je suis presque sûr que je ne vivrais pas de revirement radical, mais peut-être après tout... Je n'ai jamais vraiment eu l'occasion de me tester à ce niveau-là.

[Major Tom]

Oh le topic !

Soit dit en passant, j'ai revu cette année Le Grand bleu... eh bien justement c'était meilleur que dans mon souvenir (mais je n'aimais pas ce film, ado).
Pas génial, hein, un peu long mais pas du tout désagréable. Sa réputation fait aussi qu'on s'attend tellement à pire...

Bon, alors dans le genre revirement dans le "bon sens", je dirais...

There Will Be Blood. Quand on a envie de revoir un film qu'on n'a pas aimé plus de deux fois, c'est qu'il y a quelque chose quand même...
Apocalypse Now. Découvert trop jeune sûrement, et gros ennui (je m'étais même endormi devant), puis gros choc en le revoyant quelques années après...
The Player. Pas trop aimé sur le coup, là aussi découvert trop jeune, vu la fin arriver à des kilomètres... puis revu et plus apprécié... et enfin re-re-revu et adoré.

Mais le plus gros revirement pour moi, ça devait être Eyes Wide Shut. Rien compris, long, Tom Cruise, bref sur le coup, je ne voyais pas où Kurick voulait nous emmener et j'ai dé-tes-té ce film. Aujourd'hui c'est mon préféré du réalisateur.