Le pet au cinéma

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

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ed
Le Cary de l'hypoténuse
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Le pet au cinéma

Message par ed »



Je cherche à établir une anthologie du pet au cinéma, mais de la flatulence en tant qu'acte signifiant, voire même subversif.

Je ne cherche donc pas spécialement les concours de prout de la Soupe au choux, ni ceux d'Eddie Murphy (dans la Famille Foldingue) des frères Wayans (White Chicks), d'Adam Sandler (Click) ou de Mike Myers (Austin Powers in Goldmember), ni ceux du chien de Sherlock Holmes dans le film de Guy Ritchie (je n'ai pas vu le Bon gros géant de Spielberg, mais j'ai cru comprendre que...)... mais bien les pets qui contribuent, d'une manière ou d'une autre, à l'intrigue ou à la portée du film.

Le pet d'Amadeus à la fin de son imitation de Salieri, qui humilie ce dernier dans sa chair ("That was God laughing at me") et initie sa vengeance masquée.

Ceux de Polyester, avec son expérience de la carte d'odorama (les flatulences, si je me souviens bien, étaient en n°2)

Ceux - qui avaient alors tant choqué la Croisette - de Michel Piccoli agonisant pendant qu'il se gave de la purée de Tognazzi dans La Grande bouffe.

Celui de Ray Babbitt (Dustin Hoffman) dans la cabine téléphonique qu'il partage avec son frère, Charlie (Tom Cruise), dans Rain Man ("oh oh, j'ai pété"), et qui traduit l'absence de normes comportementales du personnage.

Celui de John C. Reilly à son entretien d'embauche, avec son frère Will Ferrell, qui montre à quel point le personnage est immature et incapable d'entrer de plein pet dans le monde des adultes.

Ceux de la scène d’intoxication alimentaire dans Bridesmaids, qui marque une date dans l'histoire de l'humour gras, en montrant que les filles aussi peuvent péter.

Ceux de Blazing Saddles (ou de Trinita, si je me souviens bien), qui a contribué à un imaginaire collectif de l'Ouest avec cette vision d'hommes sales mangeant des haricots dans une écuelle au coin du feu...

Ceux de Paul Reubens dans Mystery Men (apparemment, il y a une comédie anglaise intitulée Plein Gaz qui raconte l'histoire d'un enfant ayant comme super-pouvoir de pouvoir péter, mais je ne l'ai pas vu)

Ceux de Terrance et Philip dans South Park le film, qui se livrent à un duo de pets dans leur chanson Uncle Fucker, tandis que les enfants découvrent les merveilles du cinéma non censuré...

Il y aurait probablement à chercher une ligne thématique forte chez les frères Farrelly (je me souviens comme ça des pets enflammés de Jim Carrey dans Dumb and Dumber, de ceux de Malin Akerman dans La femme de ses rêves, ou de l'éternuement-pet bien dégueulasse dans BAT...)

Merci d'avance à ceux qui me péteront main forte, et bon vent à tous !
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Watkinssien
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Re: Le pet au cinéma

Message par Watkinssien »

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cinephage
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Re: Le pet au cinéma

Message par cinephage »

Le sketch de Noboru Iguchi dans les ABCs of Death...

I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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AtCloseRange
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Re: Le pet au cinéma

Message par AtCloseRange »

Liberté Oléron.
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cinephage
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Re: Le pet au cinéma

Message par cinephage »

ed a écrit :je n'ai pas vu le Bon gros géant de Spielberg, mais j'ai cru comprendre que...
La scène n'est pas forcément réussie, mais il y a forcément une démarche subversive dans le fait d'organiser un concours de pet devant la Reine d'Angleterre, dans son palais... Après, c'est une subversion très enfantine, et un peu maladroite, je le concède volontiers.
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AtCloseRange
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Re: Le pet au cinéma

Message par AtCloseRange »

J'ai rêvé ou le Bonjour d'Ozu n'est pas cité (je ne l'ai pas encore vu d'ailleurs).
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cinephage
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Re: Le pet au cinéma

Message par cinephage »

Dans Bonjour, d'Ozu, les pets sont un signe d'appartenance pour les jeunes écoliers, qui se saluent de la sorte et reconnaissent un certain respect envers celui qui pète le plus fort...

En revanche, dans le cas ci-dessous, je ne saurais dire si la chose est vraiment subversive, mais le pet est ici à l'origine de l'action, et de sa conclusion...
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Alexandre Angel
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Re: Le pet au cinéma

Message par Alexandre Angel »

Très importante scène de pet dans Fanny et Alexandre, d'Ingmar Bergman.
Dernière modification par Alexandre Angel le 23 sept. 17, 00:04, modifié 1 fois.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Re: Le pet au cinéma

Message par bruce randylan »

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Karras
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Re: Le pet au cinéma

Message par Karras »

Les flatulences propulsives du récent Okja et également dans Swiss Army Man ou Daniel Radcliffe bat des records de vitesse.

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Michel2
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Re: Le pet au cinéma

Message par Michel2 »

Je confirme les flatulences de géant du BGG de Steven Spielberg, partagées vers la fin du film par la reine Elizabeth, la moitié du staff de Buckingham Palace ainsi que les trois toutous de Sa Majesté :

https://youtu.be/ZYcdSLjczws
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ed
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Re: Le pet au cinéma

Message par ed »

AtCloseRange a écrit :Liberté Oléron.
Tu peux préciser?
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Re: Le pet au cinéma

Message par ed »

AtCloseRange a écrit :J'ai rêvé ou le Bonjour d'Ozu n'est pas cité (je ne l'ai pas encore vu d'ailleurs).
C'est pas dans Gosses de Tokyo ?
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Re: Le pet au cinéma

Message par Jack Carter »

Une façon subversive de cloturer un entretien professionnel et d'exprimer son desaccord (Etat des lieux de Jean François Richet)


le pet se situe dans les 30 dernieres secondes, avec en prime la tete hébété de Denis Podalydes :lol:
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Alexandre Angel
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Re: Le pet au cinéma

Message par Alexandre Angel »

ed a écrit :C'est pas dans Gosses de Tokyo ?
Non car ce serait des pets muets.
ed a écrit :Merci d'avance à ceux qui me péteront main forte, et bon vent à tous !
Tu manques pas d'air..
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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