Mosin-Nagant a écrit :
Ça n'est pas lui, effectivement.
Alors j'ai creusé un peu de mon côté - enfin, j'ai lu la page Wikipedia quoi - et ils disent que c'est bien Affleck qui joue sous le drap, à l'exception de certains plans où il est remplacé par le directeur artistique David Pink, qui a le même gabarit.
Quelles sont vos sources, M. Mosin-Nagant ?
Aucune ! A part le générique de fin où j'avais lu, justement, un autre nom ( David Pink, donc ) pour en conclure que ça n'était pas Affleck sous le drap.
Tu as bien creusé la question !
A l'avenir, j'essayerai d'éviter de poster des affirmations sans avoir vérifié au préalable...
You know my feelings: Every day is a gift. It's just, does it have to be a pair of socks?
Au final, une rumeur enthousiaste tout à fait fondée car D Lowery à partir de trois fois rien réussit à justifier un monde,un angle de perception de la vie tout à fait sidérants de sensibilité et de beauté.
Le scénario semble ténu mais contrairement par exemple à A beautiful day où tout tient grâce à la mise en scène et seulement elle et J Phoenix ici même les creux du récit, les indices fragiles participent de la construction d'une zone entre deux mondes qui en plus creuse soudainement avec une ampleur absolument lyrique le passage du temps.
Attention spéciale envers At close Range: comme le film de L Ramsay le scénario de A Ghost story tient sur le papier en peu de choses mais il s'avère plus profond qu'il ne paraît par son côté ténu même alors que cette volonté chez la cinéaste A beautiful day ne pourrait se défendre seule.L Ramsay réussit tout de même a faire un film assez intéressant par ses choix sonores, son montage, sa lumière et ses cadres de façon à créer un objet esthétique fascinant. A ghost story est tout aussi fascinant par sa mise en scène épurée mais son écriture scénaristique n'a rien de rachitique.
Beauté des lumières, son au rendu très organique, musique assez difficile à oublier, acteurs utilisés comme des "modèles" sur lesquels peuvent se greffer nos émotions ( le comble c'est bien sûr ce drap blanc qui exprimes colère, tristesse, surprise...).
Ce n'est pas à du cinéma de genre que je pense mais à d'autres films construits sur un argument ténu: Calendar d'Egoyan, Les climats de N B Ceylan notamment autres grands films de couple et de séparation.
Je pense pouvoir parier que c'est un film qui pourrait rester, pas une sensation indé/arty.
Ces deux derniers films ne parlent pas de deuil mais se focalisent sur un couple qui, pour d'autres raisons s'est ou va se séparer.Voilà tout pour le lien: action resserrée surtout sur 2 persnnages +couple séparé+ dispositifs de mise en scène nets ( alternance entre rendez vous du photographe et vues du calendrier en Arménie d'une part, différents lieux visités d'autre part).
Du coup, je veux savoir ce qu'il a fait avant y compris son Peter et Elliott le dragon bêtement laissé de côté à sa sortie.
Dernière modification par ballantrae le 23 janv. 18, 19:33, modifié 2 fois.
ballantrae a écrit :Au final, une rumeur enthousiaste tout à fait fondée car D Lowery à partir de trois fois rien réussit à justifier un monde,un angle de perception de la vie tout à fait sidérants de sensibilité et de beauté.
Le scénario semble ténu mais contrairement par exemple à A beautiful day où tout tient grâce à la mise en scène et seulement elle et J Phoenix ici même les creux du récit, les indices fragiles participent de la construction d'une zone entre deux mondes qui en plus creuse soudainement avec une ampleur absolument lyrique le passage du temps.
ballantrae a écrit :
Ce n'est pas à du cinéma de genre que je pense mais à d'autres films construits sur un argument ténu: Calendar d'Egoyan, Les climats de N B Ceylan notamment autres grands films de couple et de séparation.
Je pense pouvoir parier que c'est un film qui pourrait rester, pas une sensation indé/arty.
Du coup, je veux savoir ce qu'il a fait avant y compris son Peter et Elliott le dragon bêtement laissé de côté à sa sortie.
Les Climats (que j'ai beaucoup aimé) n'a pas grand chose à voir. C'est l'histoire d'un couple qui se sépare, mais la notion de deuil et de souvenir du passé, essentielle ici, en est quand même absente.
Pour ce qui est de Peter et Elliott de dragon , c'est totalement à l'opposé. On a là un film grand public pour enfants (ce n'est pas un reproche), Un genre (le très grand public, pas le film pour enfants) que tu as tendance à laisser (bêtement ?) de côté...
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? (pensée shadok)
Un grand film public pour enfants, qui a le bon goût de ne pas les prendre (les enfants) pour des idiots, tout en oubliant jamais les adultes dans l'affaire. On est du niveau des meilleurs Pixar, dans le genre.
Et évidemment, le film a fait un énorme bide.
AtCloseRange a écrit :c'est plus subtil que ça. Regarde bien!
Flol a écrit :Un grand film public pour enfants, qui a le bon goût de ne pas les prendre (les enfants) pour des idiots, tout en oubliant jamais les adultes dans l'affaire. On est du niveau des meilleurs Pixar, dans le genre.
Et évidemment, le film a fait un énorme bide.
AtCloseRange a écrit :c'est plus subtil que ça. Regarde bien!
Je vois rien.
ah non sorry, c'est moi qui avait mal lu. Mais bon, c'est pas grave, ils sont cools ces fantômes.
Sur ce coup là, je ne comprends rien à ce que tu racontes ACR... parfois trop de subtilité dans l'allusion devient indécryptable du moins pour le commun des mortels dont je suis.
Plus haut, Aelita je pense ne pas être trop écarté des films grand public (ou du moins supposés tels) quand je vais voir La la land, Quelques minutes après minuit (malgré son bide), Dunkerque, Blade runner 2049, Split ou Get out ( même si je ne les aime pas vraiment), Le sens de la fête, Coco et bien sûr Star Wars 8.
Voilà, plus d'abréviations!
Dernière modification par ballantrae le 23 janv. 18, 19:30, modifié 1 fois.
AtCloseRange a écrit :c'est plus subtil que ça. Regarde bien!
Flol a écrit :Je vois rien.
AtCloseRange a écrit :ah non sorry, c'est moi qui avait mal lu. Mais bon, c'est pas grave, ils sont cools ces fantômes
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
AtCloseRange a écrit :c'est plus subtil que ça. Regarde bien!
Flol a écrit :Je vois rien.
AtCloseRange a écrit :ah non sorry, c'est moi qui avait mal lu. Mais bon, c'est pas grave, ils sont cools ces fantômes
Tu vois rien non plus?
bref, la phrase de ballantrae étrangement fichue (le rapport WTF avec A Beautiful Day, "grâce à la mise en scène et seulement elle et J Phoenix") m'a fait penser qu'il avait pris Casey pour Joaquin.
Bref, ça m'apprendra à vaguement lire ses posts...
Ahhhhh, OK! Et moi qui cherchait des tâches sur le drap
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain