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Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Avant-première de "ADN" demain, dans mon cinéma. Les "féministes" enragées seront invitées à porter le masque durant toute la durée de la manifestation de leur colère sur les spectateurs venus plus nombreux qu'elles. Je vois d'ici les pancartes "MAÏWENN=AD-HAINE" levées bien en hauteur...
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Attention tu tombes dans le #notallmen.Major Tom a écrit : ↑23 oct. 20, 15:29Ce qui est immonde, c'est de vouloir l'entendre parler et penser différemment, en l'occurrence comme "il faudrait", parce qu'on sait qu'elle va s'en prendre plein la gueule. À une autre époque on aurait pu rigoler de ses propos auxquels je n'adhère pas forcément (sauf sur Polanski ) puisque je ne "siffle" pas "les filles dans la rue" et je n'aime pas les beaufs qui le font. Mais j'adhère encore moins à cette volonté d'empêcher de penser librement. Elle ne doit pas dire qu'elle aime se faire siffler, et surtout, elle ne doit pas dire du mal des luttes outrancières actuelles qui ne sont pourtant que des caricatures de luttes féministes plus antipathiques que jamais par leur manque total de recul et d'humour.
Mais chut, 'faut pas dire ce qu'on en pense. C'est incritiquable, normal, c'est le bon côté. Ok, boomer?
C'est ça qui pour moi est véritablement triste.
Maïwenn a le droit de penser ce qu'elle veut mais elle doit aussi prendre conscience que sa voix porte bien plus que la plupart d'entre nous. Donc forcément si elle sort de telles énormités ça va lui retomber dessus automatiquement. Je n'imagine pas qu'elle puisse être à ce point naïve pour croire que ses propos ne feront pas polémique. Ou bien ses pieds ne touchent tellement plus terre qu'elle s'est exilé sur une autre planète.
Elle nous donnait déjà un indice il y a plus de vingt ans :
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Pardon mais c'est quoi, "tomber dans le Notallmen" ?
Si je dis que les wes-wesh claquette-chaussette abordent les nanas au mieux comme des gros beaufs, au pire comme des petits fachos, et qu'on me rétorque de ne pas faire de généralisation abusive, j'ai le droit de répondre "Attention, tu tombes dans le Notallclaquettechaussette" ?
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
On se retrouve après un petit intermède musical.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
"Not all men" c'est quand un mec intervient pour dire "moi je fais pas ça" ou "moi je suis pas comme ça" quand une femme (souvent féministe) fait des généralités sur les hommes, du type "tous les hommes sont des agresseurs sexuels".Jean-Pierre Festina a écrit : ↑26 oct. 20, 10:52Pardon mais c'est quoi, "tomber dans le Notallmen" ?
Si je dis que les wes-wesh claquette-chaussette abordent les nanas au mieux comme des gros beaufs, au pire comme des petits fachos, et qu'on me rétorque de ne pas faire de généralisation abusive, j'ai le droit de répondre "Attention, tu tombes dans le Notallclaquettechaussette" ?
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Oui et c’est plutôt bien (Gisèle halimi utilisait de tels témoignages masculins dans les années 70).
Mais pourquoi écris tu « Attention tu tombes dans le #notallmen » ?
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Oki, pardon pour mon petit ton agressif.Spongebob a écrit : ↑26 oct. 20, 11:24"Not all men" c'est quand un mec intervient pour dire "moi je fais pas ça" ou "moi je suis pas comme ça" quand une femme (souvent féministe) fait des généralités sur les hommes, du type "tous les hommes sont des agresseurs sexuels".Jean-Pierre Festina a écrit : ↑26 oct. 20, 10:52 Pardon mais c'est quoi, "tomber dans le Notallmen" ?
Si je dis que les wes-wesh claquette-chaussette abordent les nanas au mieux comme des gros beaufs, au pire comme des petits fachos, et qu'on me rétorque de ne pas faire de généralisation abusive, j'ai le droit de répondre "Attention, tu tombes dans le Notallclaquettechaussette" ?
Ceci posé, le type qui a la patience d'écouter une nana qui fait des généralités de ce genre et qui en retour se prend un "Notallmen" dans les gencives (à la bienveillance duquel je suis mitigé), il a bien mérité le brevet de chevalier blanc dont parle excellemment Primus.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Parce qu'il ramène les propos de Maïwenn à son cas personnel en disant qu'il ne siffle pas les femmes dans la rue. Ou alors j'ai mal compris sa phrase.Supfiction a écrit : ↑26 oct. 20, 11:32 Oui et c’est plutôt bien (Gisèle halimi utilisait de tels témoignages masculins dans les années 70).
Mais pourquoi écris tu « Attention tu tombes dans le #notallmen » ?
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Tu as bien compris sa phrase et je comprends ce que tu voulais dire.
En fait, le « not all men » plutôt courageux des années 70 quand le patriarcat était encore là mais en voie d’extinction (toi tu vas avoir des problèmes) n’a plus rien à voir avec le #notallmen d’aujourd’hui un peu hypocrite ou naïf.
En fait, le « not all men » plutôt courageux des années 70 quand le patriarcat était encore là mais en voie d’extinction (toi tu vas avoir des problèmes) n’a plus rien à voir avec le #notallmen d’aujourd’hui un peu hypocrite ou naïf.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Non, n'importe quoi. Je disais que je n'adhérais pas forcément à tout ce qu'elle disait, je trouve notamment les siffleurs qu'elle décrit, les Wesh-wesh-beaufs-claquettes-ce-que-vous-voulez, plutôt crétins. Mais malgré le fait que je ne sois pas sur la même longueur d'onde, je ne trouve pas ce qu'elle dit "immonde" (c'est le mot sur lequel je rebondissais) et qu'elle devrait pouvoir s'exprimer. Oui, elle a droit d'aimer se faire siffler (mes copines qui se faisaient draguer, parfois devant moi me répondaient généralement après que je devrais trouver ça flatteur). Or, on sait très bien (et Maïwenn aussi) que des tas de gens lui demanderont plutôt de fermer sa gueule, de la blacklister, de ne plus aller voir ses films, etc., et c'est ça que je trouve immonde. Pas ses propos, les réponses/l'époque/les vigilante de la morale/les militants merdeux. C'est aussi simple que ça.Spongebob a écrit : ↑26 oct. 20, 11:24"Not all men" c'est quand un mec intervient pour dire "moi je fais pas ça" ou "moi je suis pas comme ça" quand une femme (souvent féministe) fait des généralités sur les hommes, du type "tous les hommes sont des agresseurs sexuels".Jean-Pierre Festina a écrit : ↑26 oct. 20, 10:52 Pardon mais c'est quoi, "tomber dans le Notallmen" ?
Si je dis que les wes-wesh claquette-chaussette abordent les nanas au mieux comme des gros beaufs, au pire comme des petits fachos, et qu'on me rétorque de ne pas faire de généralisation abusive, j'ai le droit de répondre "Attention, tu tombes dans le Notallclaquettechaussette" ?
J'ai vu défiler des "Je n'aimais déjà pas ses films, maintenant j'ai encore une meilleure raison de ne pas l'aimer" qui traduisent mieux l'époque que n'importe quoi d'autre. Comme la YouTubeuse cinéma et féministe Demoiselles d'Horreur, que je suis parce qu'elle a fait quelques bonnes vidéos, qui a écrit "Y a pas une seule phrase d'un tant soit peu supportable, dans ce qu'elle dit. Mais effectivement ça confirme tellement mon avis sur elle." Et moi sur le sien.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Entre "Immonde" et "énormités", bravo les gars !Donc forcément si elle sort de telles énormités
Merci Supfiction pour la chanson, je ne la connaissais pas, ou l'avais oubliée.
Si on passe AC/DC, je quitte la pièce (J. Jarmusch)
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Petite parenthèse - Dans le même genre que "Demoiselles d'horreur" que j'évoquais précédemment, cette dernière a retweeté une certaine "Moutarde et cinéma", qui avait écrit :
C'est un beau résumé.
En trois épisodes de la saison 4 de #DixPourCent, on a deux tournages de film réalisés par des femmes et un avec une cheffe opératrice.
C’est une avancée logique mais belle dans une série qui représente le monde du cinéma actuel !
[...]
Ok, troisième tournage (enfin casting pour le coup) avec une femme réalisatrice !
Même si les gens disent que cette saison est pas ouf, mais je l’adore pour ça
C'est un beau résumé.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Une petite soirée thématique ? Ça passe demain soir sur Canal (juste après le film Scandale) :
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Malheureusement la "cancel culture" a encore de beaux jours devant elle. Autant on peut ne pas être d'accord avec les propos de quelqu'un et l'exprimer, autant je pense qu'appeler au boycott pure et simple d'une oeuvre est complètement excessif, pour ne pas dire idiot.Major Tom a écrit : ↑26 oct. 20, 12:27Non, n'importe quoi. Je disais que je n'adhérais pas forcément à tout ce qu'elle disait, je trouve notamment les siffleurs qu'elle décrit, les Wesh-wesh-beaufs-claquettes-ce-que-vous-voulez, plutôt crétins. Mais malgré le fait que je ne sois pas sur la même longueur d'onde, je ne trouve pas ce qu'elle dit "immonde" (c'est le mot sur lequel je rebondissais) et qu'elle devrait pouvoir s'exprimer. Oui, elle a droit d'aimer se faire siffler (mes copines qui se faisaient draguer, parfois devant moi me répondaient généralement après que je devrais trouver ça flatteur). Or, on sait très bien (et Maïwenn aussi) que des tas de gens lui demanderont plutôt de fermer sa gueule, de la blacklister, de ne plus aller voir ses films, etc., et c'est ça que je trouve immonde. Pas ses propos, les réponses/l'époque/les vigilante de la morale/les militants merdeux. C'est aussi simple que ça.
J'ai vu défiler des "Je n'aimais déjà pas ses films, maintenant j'ai encore une meilleure raison de ne pas l'aimer" qui traduisent mieux l'époque que n'importe quoi d'autre. Comme la YouTubeuse cinéma et féministe Demoiselles d'Horreur, que je suis parce qu'elle a fait quelques bonnes vidéos, qui a écrit "Y a pas une seule phrase d'un tant soit peu supportable, dans ce qu'elle dit. Mais effectivement ça confirme tellement mon avis sur elle." Et moi sur le sien.