Phantom Thread (Paul Thomas Anderson - 2017)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Phnom&Penh
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Re: Phantom thread (Paul Thomas Anderson - 2017)

Message par Phnom&Penh »

Alexandre Angel a écrit :Par contre, j'ai été un peu largué pendant la séquence où la grosse dame en robe verte fait une conférence de presse. Il est question de visas juifs et là, j'ai pas trop compris.
On aperçoit un bellâtre à ses côtés et mon papa m'a dit que c'était peut-être une référence à Porfirio Rubirosa, séducteur professionnel dominicain qui avait épousé Danielle Darrieux en 42.
J'ai revu le film, j'ai d'ailleurs pu mieux apprécier la musique, et je te reviens sur cette scène.
Après l'essayage de la robe, on passe sur un plan ou le mari, Barbara et son fils sont assis sur un canapé et interrogés par des journalistes. Le mari est riche et dominicain, plutôt bel homme, ça ne peut effectivement qu'être une allusion à Porfirio Rubirosa. Ça n'est pas très gentil pour lui, car Rubirosa, s'il s'est marié souvent, n'a épousé que de jolies femmes. D'ailleurs parmi elles, il a épousé en 1953 Barbara Hutton, l'héritière des magasins Woolworth, qu'on surnommait la "petite fille riche" car elle avait de sérieux problèmes psychologiques. A noter que parmi ses 7 maris, Barbara Hutton a épousé Cary Grant. Bref, Anderson s'est peut-être servi de ce mariage, tout en vieillissant et enlaidissant sérieusement sa Barbara.

Les journalistes posent quelques questions sur le mariage et leur fortune, et là, à la fin, une question curieuse vient comme un cheveu sur la soupe: "et qu'avez-vous à dire sur la vente des visas aux juifs?" Donc, rien à voir avec ce que je disais, il ne s'agit pas de faciliter des visas d'entrée, mais d'en avoir vendu, pendant ou après la guerre. Il n'y a pas de réponse, on ne sait pas si la question était posée à Barbara ou à son mari, on passe à un gros plan sur le visage d'Alma, bien rouge, puis à la scène du mariage où Barbara s'écroule, et où Alma, en rage, dit à Woodcock qu'il faut récupérer la robe.
C'est vraiment une allusion curieuse. J'ajoute que Rubirosa, bien que diplomate, n'a jamais été soupçonné de ce genre de trafic.

J'en reviens ensuite à la nationalité d'Alma. Durant tout le film, mis à part son accent (qui ne m'a pas vraiment sauté aux oreilles), il n'y a pas la moindre allusion au fait qu'elle soit étrangère, absolument aucune, sauf, assez curieusement car cela vient aussi d'un coup, quand Lady Baltimore, qui a bien persiflé sur elle pendant le dîner, fait une remarque curieuse alors qu'Alma s'en va après avoir été battue au backgammon par Woodcock: "je ne voudrais pas paraître raciste, mais cette façon de partir, on se demande si dans son pays, on part ainsi au milieu de la nuit pour aller tuer et piller" (je cite de mémoire). Plus d'autre allusion jusqu'à la fin du film.
Du coup, je me suis demandé si Anderson n'avait pas fait d'Alma une juive des pays de l'Est, réfugiée en Angleterre, et qui se serait mise en rage contre Barbara Rose quand elle entend cette question.

Et concernant l'éventuel lien Cyril / Catherine Dior, j'ai noté que lorsque Cyril rencontre Alma pour la première fois, elle la complimente sur son parfum, va mettre son nez sous sa gorge et cite les différentes fragrances du parfum en question. Amusant.

Sinon, après l'avoir revu, je suis convaincu que ce film ne cherche rien de plus qu'à nous compter une belle et très originale histoire d'amour entre deux personnalités exceptionnelles.
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Alexandre Angel
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Re: Phantom Thread (Paul Thomas Anderson - 2017)

Message par Alexandre Angel »

Phnom&Penh a écrit :Le mari est riche et dominicain, plutôt bel homme, ça ne peut effectivement qu'être une allusion à Porfirio Rubirosa.
C'est mon papa qu'avait raison!! C'est mon papa qu'avait raison!! :D
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Phnom&Penh
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Re: Phantom Thread (Paul Thomas Anderson - 2017)

Message par Phnom&Penh »

Alexandre Angel a écrit :
Phnom&Penh a écrit :Le mari est riche et dominicain, plutôt bel homme, ça ne peut effectivement qu'être une allusion à Porfirio Rubirosa.
C'est mon papa qu'avait raison!! C'est mon papa qu'avait raison!! :D
Oui tout à fait :wink: J'avais oublié qu'il est précisé dans le film qu'il est dominicain et comme c'est précisé, à cette époque, ca ne peut être que lui.
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Demi-Lune
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Re: Phantom Thread (Paul Thomas Anderson - 2017)

Message par Demi-Lune »

G.T.O a écrit :Exercice de style très limité amidonné, qui montre les limites du cinéma d'Anderson.
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G.T.O
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Re: Phantom Thread (Paul Thomas Anderson - 2017)

Message par G.T.O »

Pas franchement emballé par le dernier Anderson. On saluera l’audace du réalisateur de Magnolia à se plonger dans un univers différent, le film de chambre à l’anglaise, et pour traiter aussi directement des affaires sentimentales. Affaires qui se soldent malheureusement ici à être de petits jeux sadiques de domination dans l’esprit de ceux de There will be blood ou The Master, le réalisateur ne tirant rien de mieux qu’une énième et poussive variation du créateur/pionnier intransigeant, insupportable, et de sa proverbiale intégrité, s’humanisant une fois a terre. Une brèche personnelle que sa femme saura exploiter à l’occasion d’une romance factice...Mais aussi comme un symptôme d’immaturité d’un film incapable de traiter conflits, tourments, autrement qu’en bras de fer puérils. Mais peut être faut il encore une bonne dose d’humour pour apprécier le schéma, ou le geste vaguement iconoclaste pour espérer goûter un peu de l’ivresse prétendue de cet exercice de style amusé et rigide. Mais rendons nous à l’evidence quand sonne la fin du film : le prototype d’Anderson, bancal, sonne aussi creux qu’il est ennuyeux à suivre, car totalement subordonné à son programme d'étrange comédie régressive. Une de plus.
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Coxwell
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Re: Phantom Thread (Paul Thomas Anderson - 2017)

Message par Coxwell »

Je suis plutôt raccord avec ce qui a été écrit précédemment. Le film est d'une précision - pathologique - à l'image de son personnage principal : de la grâce obséquieuse et du malaise cousu dans l'ourlet d'un veston de couturier. Cependant, une fois ce constat fait (après quelques dizaines de minutes), la progression dramaturgique piétine et le réalisateur se complaît à singer et répéter, de par sa mise en scène, les obsessions de son personnage et des créatures associées. L’orfèvrerie maniérée et autistique de l'image tombe dans les travers du superfétatoire et d'une certaine forme de platitude rythmique qui ne dépasse jamais vraiment le constat initial. Dommage.
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Alexandre Angel
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Re: Phantom Thread (Paul Thomas Anderson - 2017)

Message par Alexandre Angel »

4 jours sont passés et une petite envie de remettre le couvert commence à me titiller sévèrement.
J'entends parfaitement ce qu'expriment les détracteurs, ou à tout le moins les réservés, depuis l'ouverture du topic.
Comme j'ai du déjà le préciser, je ne fais pas partie des spectateurs acquis à Paul Thomas Anderson.
Prenons trois réalisateurs post-âge d'or, maniéristes, esthètes, brillants manipulateurs de codes tels que les frères Coen, Quentin Tarantino et Paul Thomas Anderson, tous (le cercle pourrait être élargi mais je m'en tiendrais à ces trois-là) amateurs de grande forme, ambitieux, roublards par endroits. Sur les trois, c'est clairement avec Paul Thomas Anderson que je me sens le moins d'affinités pour des raisons à peu près similaires à celles qui ont été énoncées par Demi-Lune. C'est le seul qui ne me met pas dans sa poche (les deux autres savent le faire même quand ils me déçoivent).
Pour autant, Phantom Thread me parait être le plus abouti de son auteur : je ne puis rendre les armes là-dessus.
Si cela ne se situe pas tout à fait du côté de l'émotion "émotionnelle", il en va tout de même d'une bonne dose d'émotion esthétique. Et cette dernière retient toute mon attention et, d'ores et déjà, mon souvenir.
Je pense que l'œuvre porte les symptômes stimulants de la maturation de son auteur, qui pour la première fois, me donne le sentiment de sortir de l'horizontalité systématique de son écriture (goût de l'écran large, des travellings et des envolées latérales..)pour enfin apprendre à regarder à la verticale.
Ce changement d'axe et de perspective constitue non seulement une révolution au sein même de la filmographie d'Anderson, mais révèle, et c'est le point le plus important, des trésors de sensations de cinéma à la limite de l'inédit.
Le film serait creux, vain? Peut-être bien après tout dans son absence d'enjeux repérables, répertoriables même.
Mais en art, la forme a tout de même son mot à dire. Et celle de Phantom Thread a en elle quelque chose qui rend les audaces, dont Anderson est coutumier, payantes comme jamais elles ne l'ont été auparavant.
Là où le mystère de la mise en scène glissait, avant Phantom Thread, sur la surface trop glacée du maniérisme (quelque puisse être le degré de séduction et de réussite), ici, il se trouve retenu, puis distillé par imprégnation dans les plis et les profondeurs de ce qui est proposé.
Phantom Thread est une oeuvre phréatique, qui miroite de l'intérieur, comme irisée.
Cette idée de faire fusionner deux conceptions de l'appropriation de l'autre, en partant du tissu pour finir dans les entrailles (sans gore, que l'on ne s'affole pas!)est non seulement audacieuse dans le contexte du cinéma américain du moment mais évoque, par dessus le marché, des affects poétiques dignes de Tanizaki.
Pour l'anecdote, le film est dédié à Jonathan Demme.
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Jack Griffin
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Re: Phantom Thread (Paul Thomas Anderson - 2017)

Message par Jack Griffin »

Un peu déçu par ce nouveau PTA qui ne me semble pas suffisamment se mettre en danger. Or la prise de risque, le relâchement, le grain de folie est ce qui permet à certains de ces films de ne pas se laisser "raidir" par leur esthétique. Ici le carcan formelle et thématique est plat, sans étincelle. Très référentielle aussi mais c'est un des travers du cinéaste. La bonne impression du début s'effrite assez rapidement et les deux heures m'ont semblé longue pour raconter la petite histoire œdipienne de ce créateur maudit. Le retour à la psychanalyse ne réussit pas trop au cinéaste, lui qui se portait vers des considérations plus mystique dans the Master ou Inherent Vice. Je me demande à quel point PTA a été influencé par le Saint Laurent de Bonello. Il y avait dans ce dernier film une évocation du rapport à la mère qui constituait le climax. Ici un fantôme dont l'apparition m'a fait pensé à certains Oliveira mais qui peine un peu à émouvoir.
un problème de structure aussi peut être, beaucoup de choses m'ont semblé redondantes, déjà joué d'avance. Et pour couronner le tout un mixage sonore assez agressif, un thème de Greenwood affreux. Y'a parfois du Debussy ou du Schubert pour entendre autre chose mais j'ai souvent eu l'envie d'arrêter le disque.

Un peu trop ronronnant alors que je pensais PTA rechercher une pureté et une dureté dans des scènes comme celle ci:

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Re: Phantom Thread (Paul Thomas Anderson - 2017)

Message par G.T.O »

Une fois encore, comme avec le Spielberg, je rejoins pleinement tes réserves, Jack. :wink:
Voici un film tiraillé entre une élégance déclamatoire et un fond psychanalytique effectivement convenu pour ne pas dire grossier. Même la forme m’a paru assez quelconque, pas très heureuse dans le rendu, comme une sorte de mise à plat en lumière froide, renforçant l’étroitesse des décors et privant la mise en scène de son travail sur l'horizontalité ( en effet, Alexandre Angel :) ) pour un morcellement caméra-épaule discutable. Une mise en scène qui est à mon sens plus à l’aise en extérieur ou travaillant sur de grands espaces. Après idem pour la musique, comme plaquée, à l'aspect exalté qui frise le pastiche, sans l'étincelle, à la Far from heaven. Un film que j'ai trouvé décidément sans mystère, plutôt littéral, montrant une toxicité relationnelle facile, mais sans réellement la fonder, à l'image de la scène-note d'intention : "Kiss me, my girl before I'm sick".
Dernière modification par G.T.O le 26 févr. 18, 10:14, modifié 4 fois.
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Re: Phantom Thread (Paul Thomas Anderson - 2017)

Message par Phnom&Penh »

G.T.O a écrit :Mais aussi comme un symptôme d’immaturité d’un film incapable de traiter conflits, tourments, autrement qu’en bras de fer puérils. Mais peut être faut il encore une bonne dose d’humour pour apprécier le schéma, ou le geste vaguement iconoclaste pour espérer goûter un peu de l’ivresse prétendue de cet exercice de style amusé et rigide.
Coxwell a écrit :L’orfèvrerie maniérée et autistique de l'image tombe dans les travers du superfétatoire et d'une certaine forme de platitude rythmique qui ne dépasse jamais vraiment le constat initial.
Jack Griffin a écrit :Un peu déçu par ce nouveau PTA qui ne me semble pas suffisamment se mettre en danger. Or la prise de risque, le relâchement, le grain de folie est ce qui permet à certains de ces films de ne pas se laisser "raidir" par leur esthétique. Ici le carcan formelle et thématique est plat, sans étincelle.
G.T.O a écrit :Voici un film tiraillé entre une élégance déclamatoire et un fond psychanalytique effectivement convenu pour ne pas dire grossier. Même la forme m’a paru assez quelconque, sorte de mise à plat, lumière froide, renforçant l’étroitesse des décors et surtout témoignant du manque d’inventivite de la mise en scène d’Anderson, plus à l’aise en extérieur ou avec de grands volumes.
Le film a au moins un intérêt, il incite la critique à faire des phrases :lol:
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Re: Phantom Thread (Paul Thomas Anderson - 2017)

Message par Supfiction »

Alexandre Angel a écrit :Si cela ne se situe pas tout à fait du côté de l'émotion "émotionnelle", il en va tout de même d'une bonne dose d'émotion esthétique
C'est ça, l'émotion est esthétique mais les personnages ne sont pas assez épais à mon goût pour que l'émotion soit totale. J'aurai tellement aimé adorer ce film et faire partie de ses défenseurs. J'espère encore que de futures visions me permettront de changer d'avis. Pour l'heure c'est une déception comparée à ce que les premières minutes et l'affiche m'avaient laissées espérer : un film à adorer. Et non juste un beau film.
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Re: Phantom Thread (Paul Thomas Anderson - 2017)

Message par Alexandre Angel »

Supfiction a écrit : C'est ça, l'émotion est esthétique mais les personnages ne sont pas assez épais à mon goût pour que l'émotion soit totale. J'aurai tellement aimé adorer ce film et faire partie de ses défenseurs. J'espère encore que de futures visions me permettront de changer d'avis. Pour l'heure c'est une déception comparée à ce que les premières minutes et l'affiche m'avaient laissées espérer : un film à adorer. Et non juste un beau film.
Alors, histoire de couper la poire en deux, je dirais "esthétique" par opposition à "esthétisant", dans ce cas. Et je trouve que c'est la grande qualité du film que de proposer quelque chose de chiadé esthétiquement (pas seulement sur le plan visuel mais aussi sur le plan scénaristique, thématique..) sans tomber, à mon sens, dans l'"esthétisant". Le film respire, palpite.. Un peu comme chez Jane Campion.
Après, tu abordes un sujet grave :mrgreen: : la notion de film "à adorer". Personnellement, sans fatalisme, ni lassitude, ni désabusement car l'actualité du cinéma reste passionnante et stimulante, je rame quand même pour trouver des films contemporains que j'adore :? .
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Re: Phantom Thread (Paul Thomas Anderson - 2017)

Message par Supfiction »

Alexandre Angel a écrit :mais aussi sur le plan scénaristique
Là je suis beaucoup plus dubitatif. La dernière scène notamment, je n'y crois pas. Et l'histoire racontée est un peu trop.. phréatique à mon goût. :mrgreen:
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Re: Phantom Thread (Paul Thomas Anderson - 2017)

Message par Alexandre Angel »

Supfiction a écrit : Et l'histoire racontée est un peu trop.. phréatique à mon goût. :mrgreen:
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Re: Phantom Thread (Paul Thomas Anderson - 2017)

Message par Jack Griffin »

G.T.O a écrit :
Une fois encore, comme avec le Spielberg, je rejoins pleinement tes réserves, Jack. :wink:
Oui. Quel début d'année molasson ! Encore un spielberg (ready player one), un wes anderson et un scorsese pour liquider la vieille garde
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