Idem...mais pour Big Fish.Simone Choule a écrit :J'en peux plus d'attendre !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Twentynine Palms (Bruno Dumont - 2003)
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Un long entretien intéressant avec Bruno Dumont ici (mais avec des spoilers, donc attendez de voir le film avant) :
http://www.filmdeculte.com/entretien/dumont1.php
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- King of (lolli)pop
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A mon sens le film explose littéralement les autres oeuvres du cinéaste, y compris l'Humanité auquel j'avais eu du mal à accrocher.
C'est un film très difficile. Un film contemplatif, charnel, violent, magistralement photographié. Il faut s'attendre à de longs plans qui semblent parfois interminables mais qui possèdent une beauté effarante, cristalline. Le gros point fort du film est sans doute la qualité de l'interprétation des deux acteurs qui sont fabuleux, de la première à la dernière seconde. Certaines scènes d'amour sont magiques, il se passe quelque chose dans leur regard, c'est limite troublant. Mais le film pêche aussi par des tics de mise en scène assez inutiles, surtout en ce qui concerne les moments de fausse dramaturgie ( genre un pneu qu'on croit crever, un colline impossible à gravir qu'on arrive sans problèmes à franchir). Certains plans ou scènes auraient du être écourtés, durer moins longtemps. Le film est néanmoins non dénué d'humour.
Bref un film sur l'amour, d'une grande puissance, beau, par moments ennuyeux, à d'autres sublime. Je ne vais pas dévoiler l'intrigue, mais la fin est plutôt radicale.
C'est un film très difficile. Un film contemplatif, charnel, violent, magistralement photographié. Il faut s'attendre à de longs plans qui semblent parfois interminables mais qui possèdent une beauté effarante, cristalline. Le gros point fort du film est sans doute la qualité de l'interprétation des deux acteurs qui sont fabuleux, de la première à la dernière seconde. Certaines scènes d'amour sont magiques, il se passe quelque chose dans leur regard, c'est limite troublant. Mais le film pêche aussi par des tics de mise en scène assez inutiles, surtout en ce qui concerne les moments de fausse dramaturgie ( genre un pneu qu'on croit crever, un colline impossible à gravir qu'on arrive sans problèmes à franchir). Certains plans ou scènes auraient du être écourtés, durer moins longtemps. Le film est néanmoins non dénué d'humour.
Bref un film sur l'amour, d'une grande puissance, beau, par moments ennuyeux, à d'autres sublime. Je ne vais pas dévoiler l'intrigue, mais la fin est plutôt radicale.
D'ailleurs, il paraît que David Wissak était amoureux de sa partenaire pendant le tournage, ce qui n'était pas réciproque. Ca explique peut-être pourquoi le côté "attirance/répulsion" fonctionne si bien dans ce couple.Jordan White a écrit :Le gros point fort du film est sans doute la qualité de l'interprétation des deux acteurs qui sont fabuleux, de la première à la dernière seconde. Certaines scènes d'amour sont magiques, il se passe quelque chose dans leur regard, c'est limite troublant.
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- King of (lolli)pop
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Niron a écrit :J'hésite entre Broxn bunny et ce film à aller voir...
C'est un sacré dilemme...
Dans quel film les scènes de cul sont mieux réussies???
Ok je
En attendant d'aller voir The Brown Bunny tu peux aller voir TwentyNine Palms, encore un film sans générique de début.
Au passage j'ai vu la bande-annonce de Elephant et ça a l'air assez énorme, même s'il est inutile de s'emballer trop vite.
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- Mogul
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Personnellement, je dois avouer que la séance a été particulièrement pénible. Oui, comme l'a dit Jordan, 29 palms est un film difficile, lent contemplatif. Techniquement je n'ai pas grand chose à reprocher, Dumont excellant dans les cadrage, le travail sur le son. Plus génant, l'interminable série de plan séquence fini par usé et l'absence de véritable pistes narrative a fini par me lasser. Pour tout dire, je n'attendais qu'une chose, que le film se finisse.
Dans le même genre, l'année dernière, j'avais plus accrocher à Blissfully yours (3/6).
Je ne deteste pas le film mais je n'ai presque eu qu'un lien théorique avec lui (même si évidemment le film distille une certaine atmosphère). L'incarnation de l'amérique dans un univers très lynchien, la fin saisissante sont là mais cela n'a pas empecher un ennui total.
0.5/6
Dans le même genre, l'année dernière, j'avais plus accrocher à Blissfully yours (3/6).
Je ne deteste pas le film mais je n'ai presque eu qu'un lien théorique avec lui (même si évidemment le film distille une certaine atmosphère). L'incarnation de l'amérique dans un univers très lynchien, la fin saisissante sont là mais cela n'a pas empecher un ennui total.
0.5/6
Un vrai calvaire en ce qui me concerne...
D'un ennui abyssal, le film se contente d'être un joli paquet, certes très bien emballé (scope classieux, photographie lynchienne...), mais complétement vide. Creux. Le discours de Dumont sur l'incommunicabilité des êtres est vieux comme le cinéma d'Antonioni, sauf que ce dernier savait manier le plan séquence autrement mieux que le cinéma chichiteux que j'ai pu voir ce soir, à base de longs silences pesants, de métaphores foireuses (la différence de langage comme signification sursurlignée de l'impossibilité de communiquer) et de crises d'hystéries risibles. Et quelle pose, quelle suffisance dans la mise en scène de tout ce fatras. C'est si beau de se regarder filmer...
Avec une philosophie dégotée au troquet du coin (l'Amour c'est dur, Communiquer c'est si difficile, le Sexe c'est sale...), le film se termine sur un conclusion d'une pudibonderie qui vire au réac tant ce pessimisme à trois francs six sous ne dépasse jamais le niveau d'une rédaction de 3°. Ah, vous le saviez vous, que l'homme était un loup pour l'homme et que l'enfer c'était les autres ?
Je suis vraiment fumasse et ne peux qu'adhérer aux rares papiers qui descendent le film aujourd'hui. Quand tant d'autres journalistes crient au génie, les mêmes qui reprochaient à Noé la vacuité de son discours l'an dernier.
Deux poids, deux mesures, et un grand perdant, le cinema...
D'un point de vue perso, le film qui m'ait mis le plus en rogne depuis des piges. Un vaste farce auteuriste.
D'un ennui abyssal, le film se contente d'être un joli paquet, certes très bien emballé (scope classieux, photographie lynchienne...), mais complétement vide. Creux. Le discours de Dumont sur l'incommunicabilité des êtres est vieux comme le cinéma d'Antonioni, sauf que ce dernier savait manier le plan séquence autrement mieux que le cinéma chichiteux que j'ai pu voir ce soir, à base de longs silences pesants, de métaphores foireuses (la différence de langage comme signification sursurlignée de l'impossibilité de communiquer) et de crises d'hystéries risibles. Et quelle pose, quelle suffisance dans la mise en scène de tout ce fatras. C'est si beau de se regarder filmer...
Avec une philosophie dégotée au troquet du coin (l'Amour c'est dur, Communiquer c'est si difficile, le Sexe c'est sale...), le film se termine sur un conclusion d'une pudibonderie qui vire au réac tant ce pessimisme à trois francs six sous ne dépasse jamais le niveau d'une rédaction de 3°. Ah, vous le saviez vous, que l'homme était un loup pour l'homme et que l'enfer c'était les autres ?
Je suis vraiment fumasse et ne peux qu'adhérer aux rares papiers qui descendent le film aujourd'hui. Quand tant d'autres journalistes crient au génie, les mêmes qui reprochaient à Noé la vacuité de son discours l'an dernier.
Deux poids, deux mesures, et un grand perdant, le cinema...
D'un point de vue perso, le film qui m'ait mis le plus en rogne depuis des piges. Un vaste farce auteuriste.
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- Mogul
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Sérieux Jordan, tu ne trouves pas que tout ça a été vu et revu dans les années 70 par le cinéma américain, et dans de bien meilleurs films ? Personnellement, j'ai trouvé la fin tout simplement risible (même si le tout dernier plan est peut être le plus intéressant du film et laisse entrevoir ce que le film aurait pu être sans tout ce préchi précha si "sérieux")Jordan White a écrit : Je ne vais pas dévoiler l'intrigue, mais la fin est plutôt radicale.
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Margo a écrit :Comme le disait Bill, la filiation avec Duel mais surtout Délivrance me semble évidente dans les deux dernières séquences, non ?
J'ai vu que Bill faisait une référence à l'horreur expérimentale du ciné américain des années 70, et en particulier à La Colline a des yeux et à deux ou trois autres titres.
Ce qui m'étonne quand je lis ça c'est que pour ma part je ne l'ai pas du tout pris comme un film d'horreur, mais comme un long trip, un road-movie, qui ne raconte quasi rien, se basant sur des relations d'amour-haine intenses.
Difficile de déflorer l'aboutissement du film, et ses deux dernières séquences, mais j'y ai vu pour mon compte la fin d'une odyssée amoureuse. Je ne sais pas si la petite référence à Delivrance est volontaire, mais je pense que les enjeux ne sont pas du tout les mêmes chez les deux cinéastes.
Il y a deux ou trois scènes que je considère comme très fortes, et une qui m'a beaucoup ému.