Classement des sorties VOD/DTV/Cinéma 2021 [clos]

[G.T.O]

Nomadland | Chloé Zhao : 7/10

Beau portrait de femme sur la route, Frances MacDormand, exemplaire de sobriété, vivant de boulots saisonniers, à la recherche d’une place dans le monde. Hymne au voyage, Zhao dessine, sans amertume ni misérabilisme, les contours d’une amérique sans fard, de la précarité, et du sentiment, en demande de lien, où même les grands espaces se trouvent dé-romantisés. Un regard bienveillant et réaliste sur cette autre amerique, plus réelle, nomade, qui cherche à se redéfinir en retrouvant la magie pionnière des débuts.

[Watkinssien]

La mission = 6.5/10!

[Sigur-Cinéma]

The nest (Durkin) : 5/10

[primus]

Nomadland | Chloé Zhao : 7/10

T'as bien fait d'en parler. Le genre de sujet qui m'intéresse beaucoup. Je vais voir ça rapidement.

[santiago]

La mission : 7/10
The Dig : 7/10
Malcolm & Marie : 6/10
Le tigre blanc : 5,5/10
L'histoire personnelle de David Copperfield : 5/10

[primus]

Nomadland - 7/10

http://alter1fo.com/2019-des-bouq1-sous ... der-125469

[origan42]

The nest : 6/10

[zemat]

Arte :
MAKING WAVES : 7/10
Très intéressant et didactique documentaire présentant une radiographie du travail sur le son au cinéma, illustré par des propos d’illustres réalisateurs et spécialistes du domaine.

Netflix :
LA MISSION : 7.5/10
Clairement un film que j’aurais préféré découvrir en salle, pas loin du coup de cœur devant la photo en lumière naturelle à tomber, un scénario dont le thème central ne paraîtra pas très original mais bien plus profond qu’il n’y parait (la référence aux « fake news » est totalement géniale), et un Tom Hanks encore impeccable. Et puis, grande nouvelle, Paul Greengrass a vaincu son combat contre Parkinson !!!

[Demi-Lune]

Arte :
MAKING WAVES : 7/10
Très intéressant et didactique documentaire présentant une radiographie du travail sur le son au cinéma, illustré par des propos d’illustres réalisateurs et spécialistes du domaine.

Ça se note, ça aussi ?

Alors dans ce cas, MAKING WAVES : 3/10. Volonté louable de se pencher sur une composante essentielle et néanmoins méconnue de l'émerveillement cinématographique. Malheureusement, il en résulte un documentaire à l'américaine dans tout ce que cela peut avoir de superficiel, lisse (jusque dans l'image, qui a un côté conférence de presse Colgate archi-verrouillé) et congratulant a posteriori, c'est-à-dire qu'il s'agit davantage d'une mise bout à bout d'anecdotes sur les développements du son au cinéma avec gros casting d'intervenants pour pas grand-chose, centrées autour du cinéma américain (le seul qui existe, évidemment) et de trois noms illustres issus du Nouvel Hollywood ou dans son sillage (Walter Murch, Ben Burtt, Gary Rydstrom), qu'une véritable mise en perspective analytique et historique approfondie sur l'impact et l'enrichissement de cette technique (et langage propre) pour le medium à travers la planète. Avec en prime la petite leçon finale féministe/diversité pour cocher les cases. Ceux qui s'intéressaient déjà au sujet n'apprendront, hélas, pas grand-chose.

[zemat]

Arte :
MAKING WAVES : 7/10
Très intéressant et didactique documentaire présentant une radiographie du travail sur le son au cinéma, illustré par des propos d’illustres réalisateurs et spécialistes du domaine.

Ça se note, ça aussi ?

Alors dans ce cas, MAKING WAVES : 3/10. Volonté louable de se pencher sur une composante essentielle et néanmoins méconnue de l'émerveillement cinématographique. Malheureusement, il en résulte un documentaire à l'américaine dans tout ce que cela peut avoir de superficiel, lisse (jusque dans l'image, qui a un côté conférence de presse Colgate archi-verrouillé) et congratulant a posteriori, c'est-à-dire qu'il s'agit davantage d'une mise bout à bout d'anecdotes sur les développements du son au cinéma avec gros casting d'intervenants pour pas grand-chose, centrées autour du cinéma américain (le seul qui existe, évidemment) et de trois noms illustres issus du Nouvel Hollywood ou dans son sillage (Walter Murch, Ben Burtt, Gary Rydstrom), qu'une véritable mise en perspective analytique et historique approfondie sur l'impact et l'enrichissement de cette technique (et langage propre) pour le medium à travers la planète. Avec en prime la petite leçon finale féministe/diversité pour cocher les cases. Ceux qui s'intéressaient déjà au sujet n'apprendront, hélas, pas grand-chose.

J'ai beau avoir apprécié le doc, je reconnais la justesse de tes critiques.

[Watkinssien]

I care a lot = 6/10, sympathique thriller légèrement grinçant, amoral et impeccablement interprété. Reste une mise en scène télévisuelle appliquée mais sans relief qui plombe quelquefois une intrigue qui se suit sans aucun déplaisir.

[Paroju]

I care a lot = 6/10, sympathique thriller légèrement grinçant, amoral et impeccablement interprété. Reste une mise en scène télévisuelle appliquée mais sans relief qui plombe quelquefois une intrigue qui se suit sans aucun déplaisir.

Je n'ai pas aimé le film et te rejoint dans tes propos sauf dans le film amoral.

Pour le coup, c'est un film qui contient bien une morale :

Spoiler (cliquez pour afficher)

Ca se terminait pas mal, je pensais justement voir un film amoral. Et puis les dernières minutes viennent gâcher le tout. Le fait que le personnage principal se fasse tuer à la fin montre que "bien mal acquis ne profite jamais" (pour faire court hein). Du coup, je trouve le film très confortable intellectuellement, permettant de se délecter des saloperies de Rosamund Pike, tout en gardant la morale sauve. Par ailleurs, quand j'ai soumis cette critique à ma femme, elle m'a répondu : "J'aime bien que ce personnage meure" Ce qui veut quand même tout dire
Je pense que le film aurait eu une autre gueule si cet écueil avait été évité. On aurait eu un film amoral voire immorale (si on considère que l'absence de moralité l'est).
Par contre, pas sûr qu'il aurait autant plu (sauf à moi).

Bref, tout ceci me fait mettre la note de 4.5/10.
Ah, pas aimé la musique non plus.

[Karras]

Je n'ai pas aimé le film et te rejoint dans tes propos sauf dans le film amoral.

Reste que pour moi l’amoralité n'est pas le personnage de R. Pike, largement caricatural, mais l’abus du système de mise sous tutelle qui est une réalité ( même en France ).


L’exorciste selon William Friedkin (VOD) (7,5/10)

Pelé (Netflix) (6/10)

Saint Maud (5/10)

[-magik-]

Freaky : 4/10

[shubby]

L'Homme qui tua Hitler et puis le Bigfoot. Dommage que ça se délite sur la fin, mais le projet est beau et bien tenu. J'aurais aimé le voir au ciné, j'aime beaucoup son rapport au temps (et les dialogues, transitions...).
Sam Elliot est parfait - quelle voix ! - et son pendant jeune, Aidan Turner, n'est pas en reste (pas reconnu Kili du Hobbit). Le score de Joe Kramer aide beaucoup. Il a été cherché du côté de Carter Burwell je pense. Le réalisateur, Robert D. Krzykowski, qui s'est donc penché côté Coen, est à surveiller de près