Torrente a écrit : ↑17 janv. 22, 15:32
Qué "mécanique" ?
C'est du sirop d'érable. Ça coule tout seul.
La mécanique de "c'est pas moi c'est l'autre, t'as rien vu je t'embrouille". A la fin j'en pouvais plus.
Ah, OK.
Ça, c'est typique du genre Film noir. Tu ne devais pas être dans bon jour. Ou alors le genre te gonfle "en général". C'est possible aussi.
C'est marrant parce que je me suis laissé embarquer directement et je n'ai pas subi du tout la "mécanique" dont tu parles. Il faut vraiment que je me concentre et encore, je ne me souviens pas vraiment de ce type d'effets incessants au point de souler.
En tout cas, j'ai trouvé que c'était le film le plus brillant de l'année. Tout en étant ludique. Avec une photo, une prod', une BO et un casting de premier ordre. Ça m'a fait beaucoup de bien surtout vu tous les machins qu'on s'est coltinés cette année.
Dernière modification par Torrente le 17 janv. 22, 15:43, modifié 1 fois.
Torrente a écrit : ↑17 janv. 22, 15:40
Ah, OK.
Ça, c'est typique du genre Film noir. Tu ne devais pas être dans bon jour. Ou alors le genre te gonfle "en général". C'est possible aussi.
Reconnais qu'il y a une accumulation de ces renversements de situation, ce qui m'a paru totalement ridicule.
J'ai édité mon message avant ta réponse.
Et vraiment désolé, mais non je n'ai pas trouvé ça pire ou plus que dans d'autres Films noirs suivants ce même principe.
En fait, il faut juste accepter qu'on ne saura jamais avant la fin et que tout le monde joue une partie de poker menteur dans son coin.
Rien que d'en reparler, j'ai envie de le revoir une troisième fois
Quand je pense que ça ne sortira probablement jamais en Blu-ray
Le film a des qualité mais il est effectivement inutilement alambiqué, d'autant plus que le propos et l'intrigue originelle est assez simple. Cela lui donne un côte poseur sur la durée, et assez statique. C'est propre mais ça manque d'organique et de chair (ce n'est pas sa photo à la texture très lisse et numérique (dans l'air du temps) qui l'aide à lui donner cette matière collante du "film noir").
Tromperie A Desplechin 9/10
Encore une remarquable adaptation d'un récit inadaptable: un récit à l'origine ténu, peu descriptif devient une odyssée du couple à l'expressivité plastique de tous les instants ( transparences, split screen, décor blanc sur lequel se détachent les personnages, regard caméra...). L'adaptation idéale de Ph Roth! Un héros A Farhadi 8/10
Très beau film au scénario implacable qui suscite révolte et effarement. Mon premier rattrapage du cinéma iranien cuvée 2021 permet de renouer avec le meilleur de la veine iranienne du cinéaste sans dénouer totalement les problèmes. Quelques plans inoubliables dont le dernier et un acteur principal incroyable.
L'origine du monde : 6.5/10
Gloire à Laurent Lafitte pour avoir osé la comédie absurde, aussi jusqu'au-boutiste que drôle, et qui n'hésite pas à jouer avec la durée de ses séquences les plus volontairement gênantes, les étirant jusqu'au malaise le plus profond.
Ce qui n'empêche pas de se marrer franchement à plusieurs reprises, notamment grâce à l'abattage d'excellents comédiens (Macaigne évidemment, parfait en simili Jacques Villeret, mais surtout la génialissime Hélène Vincent), et à une mise en scène qui leur laisse toute la latitude nécessaire pour exprimer tous leurs talents comiques (je suis définitivement fan de Lafitte), sans abuser d'un montage ultra cut et de musique à la mode pour booster artificiellement le rythme comique (soit le cancer de 90% des comédies françaises actuelles).
Pas compris les critiques cinglantes qu'il a pu se prendre, la plupart sur le mode "Ohlala mais ce pitch trop gênant, c'est n'importe quoi !". Alors que c'était justement le but, en fait.
C'est gênant, mais on rit. Et c'est là l'essentiel.
Mouais. Un sous Gardiens de la Galaxie avec des "fuck" et de l'ultra-violence mais sans les personnages attachants et drôles. J'en pouvais plus après la vingtième scène introduite par une musique 70/80s et des plans au ralenti des personnages en ligne. Ça se veut subversif mais ça ne fait que rentrer dans le moule déjà défriché par les deux Deadpool (c'est dire le niveau). Encore un film bien survendu par une partie des journalistes.
En dépit du fait que j'avais beaucoup aimé les précédents longs-métrages du réalisateur, sa 1ère incursion outre-Atlantique pour le géant du streaming ne m'attirait guère, probablement à cause de son sujet. Je me suis enfin décidé à franchir le pas hier soir en essayant de m'auto-convaincre qu'il y avait peut-être là un challenger en puissance à insérer fissa dans mon top de l'année et bien mal m'en a pris. À l'image de l'interminable scène d'accouchement qui ouvre le film (je ne suis pas expert du tout en la matière mais avec ses petits bruits de bouche à répétition entrecoupés de cris dignes de l'Exorciste, la "performance" de Vanessa Kirby m'a paru horriblement fausse), le visionnage a été relativement douloureux au point où je me suis demandé à 2/3 reprises si je n'allais pas laisser tomber. Pas trouvé de topic consacré au dernier bébé de Kornél Mundruczó (en faisant une recherche rapide, je suis juste tombé sur un 7.5 attribué par Flol je crois contrebalancé par un cinglant 1/10 de la part de Torrente) mais au vu des critiques lues sur Allociné & consorts, j'avoue ne pas trop comprendre l'engouement autour de cette chronique du deuil et de l'implosion d'un couple balisé de scènes convenues et de métaphores franchement pas très finaudes.
Petite Maman : 8/10
- Le fait de travailler la mémoire d'une enfant sur une chose qu'elle n'a pas notion (ici la mort) pour mieux préparer la lucidité du deuil est en soit une matière magnifique pour le cinéma. C'est fluide, tout en jouant sur le rapport aux temps ; à l'espace ; la lumière (très fin travail de Claire Mathon). Cela correspond à une forme de suite à Tomboy d'une certaine façon, dans son minimalisme. J'aimerais bien un jour une rencontre avec Céline Sciamma & Angela Schanelec (une des cinéaste Allemande la plus étonnante de se génération, dite "nouvelle vague du cinéma allemand"), pour l'art en temps que tel, sans penser à un produit ... mais je crois que je suis un des seuls à aimer Céline Sciamma & Angela Schanelec ici ... c'est bien dommage.
TheGentlemanBat a écrit : ↑18 janv. 22, 19:12Pieces of a Woman (Netflix) : 4/10
En dépit du fait que j'avais beaucoup aimé les précédents longs-métrages du réalisateur, sa 1ère incursion outre-Atlantique pour le géant du streaming ne m'attirait guère, probablement à cause de son sujet. Je me suis enfin décidé à franchir le pas hier soir en essayant de m'auto-convaincre qu'il y avait peut-être là un challenger en puissance à insérer fissa dans mon top de l'année et bien mal m'en a pris. À l'image de l'interminable scène d'accouchement qui ouvre le film (je ne suis pas expert du tout en la matière mais avec ses petits bruits de bouche à répétition entrecoupés de cris dignes de l'Exorciste, la "performance" de Vanessa Kirby m'a paru horriblement fausse), le visionnage a été relativement douloureux au point où je me suis demandé à 2/3 reprises si je n'allais pas laisser tomber. Pas trouvé de topic consacré au dernier bébé de Kornél Mundruczó (en faisant une recherche rapide, je suis juste tombé sur un 7.5 attribué par Flol je crois contrebalancé par un cinglant 1/10 de la part de Torrente) mais au vu des critiques lues sur Allociné & consorts, j'avoue ne pas trop comprendre l'engouement autour de cette chronique du deuil et de l'implosion d'un couple balisé de scènes convenues et de métaphores franchement pas très finaudes.
Vu ce que tu en penses, mon 1/10 équivaut à ton 4/10.
Je pense mot pour mot la même chose si ce n'est peut-être sur l'actrice qui, en dehors de la scène de l'accouchement où je te rejoins, m'a bluffé.
Pareil. J'ai trouvé ce film complètement surestimé, irritant, faux.
Demi-Lune a écrit : ↑14 oct. 21, 15:27Ah par contre je suis affirmatif, monfilm = primus.
Je suis également Julien, Soleilvert, Nicolas Brulebois, Riqueunee, Boris le hachoir, Francis Moury, Yap, Bob Harris, Sergius Karamzin ... et tous les "invités" pas assez bien pour vous
