Leos Carax
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Leos Carax
J'ai peut-être mal cherché mais je n'ai pas trouvé de topic qui lui est consacré. Si c'est le cas, vous supprimerez, rangerez comme il se doit, svp, merci.
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Re: Leos Carax
Le saviez-vous ?
Leos Carax et Philippe Grandrieux sont en fait une seule et même personne :
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Re: Leos Carax
J'aime le mec à droite. Beaucoup moins l'autre.
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
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Re: Leos Carax
Bah moi je préfère celui de gauche.Flol a écrit : ↑12 juil. 21, 16:39 Le saviez-vous ?
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Re: Leos Carax
Leos Carax a énormément compté pour moi. Je l'ai découvert avec Mauvais sang en 1986, j'avais 16/17 ans, dans des conditions assez spéciales.
J'étais déjà cinéphile mais très "classiques". Je connaissais très bien Chaplin, Ford, Lang, Hawks, Walsh, Renoir, Cocteau, je ne ferai pas la liste.
Pour les films contemporains, je les voyais en salle, plutôt pour me distraire que pour me cultiver. Il y avait du bon, du très bon, mais aussi tous les films des années 80 oubliés aujourd'hui. Je ferai une exception pour Neil Jordan dont Mona Lisa m'avait fait un effet énorme. Mais pas autant que Mauvais sang.
Mauvais sang m'a scotché. J'avais été le voir un soir où j'avais du temps. Il y avait de bons acteurs, une belle affiche et surtout rien de très distrayant cette semaine là. C'est la première fois de ma vie que je suis resté en salle non pas pour le revoir une fois de plus mais carrément trois fois de suite. Ce film est essentiel dans ma vie, d'adolescent, je précise.
J'ai tout simplement découvert ce soir là que le cinéma pouvait se servir des classiques et produire une oeuvre très moderne. Quelque part, j'ai découvert à la fois la modernité et que la modernité pouvait vous faire, elle aussi, pleurer d'émotion. J'avais 16/17 ans et je me suis mis à lire de la critique de cinéma, à réfléchir sur ce que j'aimais et pas seulement à me faire une culture classique.
Dans les années qui ont suivi, j'ai vu Les amants du Pont-Neuf et Pola X - aussi Boy meets Girl mais en VHS, pas au cinéma. J'ai adoré les deux premiers et trouvé que le troisième (dans mon ordre de visionnage, pas chronologique) était vraiment un "film neuf".
Et puis, j'ai vieilli, comme tout le monde, et je n'ai plus été adolescent. J'ai revu des années après Mauvais sang et Les amants du Pont-Neuf, et j'ai trouvé qu'ils avaient eux aussi un peu vieillis. Pola X, à l'inverse, j'y ai découvert du métier qui prenait forme adulte. Pour ne donner qu'un exemple, il y a au début, un long travelling qui est un hommage à Belle de jour (Catherine Deneuve, bien sûr). Mais ce n'est pas de la référence, c'est de l'inspiration. Carax a un grand talent, mais pour faire de la référence une inspiration qui est du grand art et pas de la copie, il faut aussi du métier - et, de la part du spectateur, un peu plus que la connaissance des classiques, un oeil éduqué à la mise en scène.
Après, nous avons tous continué à vieillir. Leos Carax n'a plus rien fait, et il y eu Holy Motors en 2012. Là, je me suis dit, je n'ai pas le tiers du quart du dixième de son talent, mais je ne suis plus un adolescent. Lui, donne l'impression d'avoir toujours du talent (il y a de très belles scènes dans Holy Motors), mais est vraiment resté un adolescent. C'est décousu, sans queue ni tête
Et petit aparté sur Denis Lavant:
Et Annette, je réserve mon avis, vu cet après-midi.
Sur la mise en scène, je l'ai trouvé splendide. Sur le thème du film, ce n'est pas décousu, c'est elliptique.
Et puis, à la fin, il y a "A Natya". Je me suis demandé qui était cette Natya. Elle est créditée plus tard dans le générique comme Natya Golubeva - Carax. Je pensais que Leos Carax n'avait pas d'enfants. Mais il a eu une fille avec Katerina Golubeva. D'ailleurs, Holy Motors était déjà dédié "A Natya". Quand on connaît les circonstances de la mort de Katerina Golubeva en 2011 à 44 ans, on se dit que l'éternelle adolescence de Leos Carax lui est peut-être passée et que Natya, qui doit avoir maintenant près de vingt ans, n'est pas seulement un hommage mais le sujet du film. Attention, quand je dit sujet, je parle d'inspiration, pas de référence. Et que Carax est devenu adulte en pleine possession de ses moyens.
Le film n'est pas un chef d'oeuvre, je ne sais pas si c'est un grand film, mais il est beau et il a vraiment de la gueule.
J'étais déjà cinéphile mais très "classiques". Je connaissais très bien Chaplin, Ford, Lang, Hawks, Walsh, Renoir, Cocteau, je ne ferai pas la liste.
Pour les films contemporains, je les voyais en salle, plutôt pour me distraire que pour me cultiver. Il y avait du bon, du très bon, mais aussi tous les films des années 80 oubliés aujourd'hui. Je ferai une exception pour Neil Jordan dont Mona Lisa m'avait fait un effet énorme. Mais pas autant que Mauvais sang.
Mauvais sang m'a scotché. J'avais été le voir un soir où j'avais du temps. Il y avait de bons acteurs, une belle affiche et surtout rien de très distrayant cette semaine là. C'est la première fois de ma vie que je suis resté en salle non pas pour le revoir une fois de plus mais carrément trois fois de suite. Ce film est essentiel dans ma vie, d'adolescent, je précise.
J'ai tout simplement découvert ce soir là que le cinéma pouvait se servir des classiques et produire une oeuvre très moderne. Quelque part, j'ai découvert à la fois la modernité et que la modernité pouvait vous faire, elle aussi, pleurer d'émotion. J'avais 16/17 ans et je me suis mis à lire de la critique de cinéma, à réfléchir sur ce que j'aimais et pas seulement à me faire une culture classique.
Dans les années qui ont suivi, j'ai vu Les amants du Pont-Neuf et Pola X - aussi Boy meets Girl mais en VHS, pas au cinéma. J'ai adoré les deux premiers et trouvé que le troisième (dans mon ordre de visionnage, pas chronologique) était vraiment un "film neuf".
Et puis, j'ai vieilli, comme tout le monde, et je n'ai plus été adolescent. J'ai revu des années après Mauvais sang et Les amants du Pont-Neuf, et j'ai trouvé qu'ils avaient eux aussi un peu vieillis. Pola X, à l'inverse, j'y ai découvert du métier qui prenait forme adulte. Pour ne donner qu'un exemple, il y a au début, un long travelling qui est un hommage à Belle de jour (Catherine Deneuve, bien sûr). Mais ce n'est pas de la référence, c'est de l'inspiration. Carax a un grand talent, mais pour faire de la référence une inspiration qui est du grand art et pas de la copie, il faut aussi du métier - et, de la part du spectateur, un peu plus que la connaissance des classiques, un oeil éduqué à la mise en scène.
Après, nous avons tous continué à vieillir. Leos Carax n'a plus rien fait, et il y eu Holy Motors en 2012. Là, je me suis dit, je n'ai pas le tiers du quart du dixième de son talent, mais je ne suis plus un adolescent. Lui, donne l'impression d'avoir toujours du talent (il y a de très belles scènes dans Holy Motors), mais est vraiment resté un adolescent. C'est décousu, sans queue ni tête
Et petit aparté sur Denis Lavant:
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Et Annette, je réserve mon avis, vu cet après-midi.
Sur la mise en scène, je l'ai trouvé splendide. Sur le thème du film, ce n'est pas décousu, c'est elliptique.
Et puis, à la fin, il y a "A Natya". Je me suis demandé qui était cette Natya. Elle est créditée plus tard dans le générique comme Natya Golubeva - Carax. Je pensais que Leos Carax n'avait pas d'enfants. Mais il a eu une fille avec Katerina Golubeva. D'ailleurs, Holy Motors était déjà dédié "A Natya". Quand on connaît les circonstances de la mort de Katerina Golubeva en 2011 à 44 ans, on se dit que l'éternelle adolescence de Leos Carax lui est peut-être passée et que Natya, qui doit avoir maintenant près de vingt ans, n'est pas seulement un hommage mais le sujet du film. Attention, quand je dit sujet, je parle d'inspiration, pas de référence. Et que Carax est devenu adulte en pleine possession de ses moyens.
Le film n'est pas un chef d'oeuvre, je ne sais pas si c'est un grand film, mais il est beau et il a vraiment de la gueule.
"pour cet enfant devenu grand, le cinéma et la femme sont restés deux notions absolument inséparables", Chris Marker
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Re: Leos Carax
Je n'avais pas revu depuis bien longtemps Boy meets girl et Mauvais sang. Voilà qui est fait.
Certains disent qu'en vieillissant ils apprécient moins, moi c'est le contraire. Le rejet est facile à comprendre. Un cinéma qui semble pontifier en permanence et se prendre trop au sérieux. Soit. Mais que c'est beau et fort. Godard me semble être l'influence la plus évidente. Et c'est la même modernité visuelle pourtant très représentative de son époque (Deux ou trois choses que je sais d'elle par exemple pour Godard) qui parvient à traverser les époques. Jean-Yves Escoffier a fait un super boulot.
Carax filme, caresse les femmes de sa vie avec tellement d'amour. Elles n'en sont que plus belles. Et Lavant dans tout ça est un personnage beaucoup plus marquant qu'un quelconque beau gosse.
Hâte de découvrir Annette. En si peu de films je suis certain que Carax aura une place importante dans l'histoire du cinéma français.
A la revoyure plus rien d'abscons. Une rêverie sur pellicule dans laquelle on peut se laisser faire, transporter si on accepte de sortir d'un récit conventionnel. Question d'habitude peut-être. Mais à ce sujet, l'écriture, il me semble aussi qu'il y a une régression généralisée par flemme, manque de curiosité, de diversité.
Le retour en grâce inespéré en 2021 à Cannes de Carax en est d'autant plus touchant.
Certains disent qu'en vieillissant ils apprécient moins, moi c'est le contraire. Le rejet est facile à comprendre. Un cinéma qui semble pontifier en permanence et se prendre trop au sérieux. Soit. Mais que c'est beau et fort. Godard me semble être l'influence la plus évidente. Et c'est la même modernité visuelle pourtant très représentative de son époque (Deux ou trois choses que je sais d'elle par exemple pour Godard) qui parvient à traverser les époques. Jean-Yves Escoffier a fait un super boulot.
Carax filme, caresse les femmes de sa vie avec tellement d'amour. Elles n'en sont que plus belles. Et Lavant dans tout ça est un personnage beaucoup plus marquant qu'un quelconque beau gosse.
Hâte de découvrir Annette. En si peu de films je suis certain que Carax aura une place importante dans l'histoire du cinéma français.
A la revoyure plus rien d'abscons. Une rêverie sur pellicule dans laquelle on peut se laisser faire, transporter si on accepte de sortir d'un récit conventionnel. Question d'habitude peut-être. Mais à ce sujet, l'écriture, il me semble aussi qu'il y a une régression généralisée par flemme, manque de curiosité, de diversité.
Le retour en grâce inespéré en 2021 à Cannes de Carax en est d'autant plus touchant.
- Alexandre Angel
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Re: Leos Carax
Moi, je vais retenter Holy Motors...et tenter Annette.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
- primus
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Re: Leos Carax
Pour éventuellement mieux apprécier Holy Motors et pour mieux connaitre Leos Carax dont la parole est rare, j'ajoute l'intégralité de la conversation de Locarno dont on voit quelques extraits dans la vidéo d'introduction. Conversation qui est sur le DVD des suppléments d'Holy Motors. On y découvre des choses surprenantes. Comme l'absence de relation personnelle entre Lavant et Carax. Indispensable pour ses films mais rien en dehors.
En tous cas j'aime beaucoup la personne Carax. Sa cinéphilie s'est faite entre 16 et 25 ans et puis pas ou peu de curiosité pour le cinéma français, la profession, les critiques, les cinéphiles. Il a son univers d'autodidacte. On peut le croire poseur dans cette vidéo. Je le ressens pudique et pas du tout habitué à parler de son travail encore moins à devoir le décortiquer. Je suis peu friand habituellement de ces bavardages mais là ça a capté mon attention du début à la fin.
En tous cas j'aime beaucoup la personne Carax. Sa cinéphilie s'est faite entre 16 et 25 ans et puis pas ou peu de curiosité pour le cinéma français, la profession, les critiques, les cinéphiles. Il a son univers d'autodidacte. On peut le croire poseur dans cette vidéo. Je le ressens pudique et pas du tout habitué à parler de son travail encore moins à devoir le décortiquer. Je suis peu friand habituellement de ces bavardages mais là ça a capté mon attention du début à la fin.
- primus
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Re: Leos Carax
Apprendre aussi qu'il ne connait qu'une seule chanson de Manset présente à la fin d'Holy Motors. Et quelle chanson... une de ses plus belles:
Pour le début de Boy meets girl, comme un préambule à son cinéma il aurait pu mettre celle-là:
Et puis quand même placer ici tout ça:
Pour le début de Boy meets girl, comme un préambule à son cinéma il aurait pu mettre celle-là:
Et puis quand même placer ici tout ça:
- Phnom&Penh
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Re: Leos Carax
primus a écrit : ↑15 juil. 21, 02:25 e n'avais pas revu depuis bien longtemps Boy meets girl et Mauvais sang. Voilà qui est fait.
Certains disent qu'en vieillissant ils apprécient moins, moi c'est le contraire. Le rejet est facile à comprendre. Un cinéma qui semble pontifier en permanence et se prendre trop au sérieux. Soit. Mais que c'est beau et fort. Godard me semble être l'influence la plus évidente. Et c'est la même modernité visuelle pourtant très représentative de son époque (Deux ou trois choses que je sais d'elle par exemple pour Godard) qui parvient à traverser les époques. Jean-Yves Escoffier a fait un super boulot.
Carax filme, caresse les femmes de sa vie avec tellement d'amour. Elles n'en sont que plus belles. Et Lavant dans tout ça est un personnage beaucoup plus marquant qu'un quelconque beau gosse.
Hâte de découvrir Annette. En si peu de films je suis certain que Carax aura une place importante dans l'histoire du cinéma français.
A la revoyure plus rien d'abscons. Une rêverie sur pellicule dans laquelle on peut se laisser faire, transporter si on accepte de sortir d'un récit conventionnel. Question d'habitude peut-être. Mais à ce sujet, l'écriture, il me semble aussi qu'il y a une régression généralisée par flemme, manque de curiosité, de diversité.
Le retour en grâce inespéré en 2021 à Cannes de Carax en est d'autant plus touchant.
Ici la critique de Positif qui est intéressante car elle est fouillée, mais ne va au fond du sujet. Elle fait de Carax un réalisateur de super clips très bien réalisés.
Et là, rien que la scène des claquettes dans Boy Meets Girl, tu te dis, "son regard, il est où?"
C'était la mode, dans les années 80, de faire un groupe de trois entre Carax / Beinex, et un troisième que j'ai oublié pour dire, en gros, "ce sont de très bons réalisateurs, mais ils font des clips".
1) D'abord, commencer en faisant de la pub ou des clips, ce ne n'est pas une honte, il faut bien gagner sa vie. Lelouch a toute une carrière de scopitones (le nom qu'on donnait aux clips dans les années 50), et il n'en a jamais eu honte. Il disait "ça m'a permit de bouffer, et l'air de rien, de faire des essais techniques, de tourner". Bref, de faire Un homme et une femme.
2) Carax a été mis dans le groupe alors qu'à ma connaissance, il n'a jamais fait de clips.
3) On était dans les années 80, et faire de la mise en scène de musique, c'était juste très à la mode.
Donc, comme le fait le critique de Positif, mettre Carax au niveau d'un très bon clippeur, c'est juste nul. Oui, il aime mettre de la musique en film. Mais la mise en scène, et encore plus l'intellectuallité de la mise en scène, va courir.
Quand j'écris qu'il aime mettre en scène les arbres et forêts, oui, ça me semble un point commun à nombre de ses films, ce n'est pas intellectuel, c'est du cinéma et de l'art. Quand je dis que dans Pola X, son grand premier plan est inspiré de Buñuel et de Belle de jour, ce n'est pas parce qu'il se finit sur Catherine Deneuve dans sa baignoire. C'est en raison du travelling sur les arbres.
Sinon, sur la poupée Annette, un article intéressant qui montre que comme tout grand réalisateur, il travaille les détails (surtout ceux-là qui ont une grande importance dans le film:
"pour cet enfant devenu grand, le cinéma et la femme sont restés deux notions absolument inséparables", Chris Marker
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Re: Leos Carax
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Mr X - le cinéma de Leos Carax
Tessa Louise-Salomé
2014 - 61 min
Né Alex Dupont le 21 novembre 1960 à Suresnes, Leos Carax a choisi un « vrai nom d’emprunt ». Quand on demande à Godard ce qu’il en pense, il lui souhaite bien du courage. Carax considère pourtant que choisir les comédiens est à peu près son seul travail. Il a manifestement bien choisi Denis Lavant, qui, il en est sûr, apprendra à faire un double saut périlleux arrière s’il le lui demande – et qui y arrivera. Ses plus grands ennemis sont l’ordinaire, la routine, la médiocrité ; son plus fidèle compagnon, le sentiment d’imposture : « C’est qu’on ne sait rien faire et qu’on essaie quand même. »
https://shellacfilms.com/vod-abonnement ... 0d9tJbIfsg
Mr X - le cinéma de Leos Carax
Tessa Louise-Salomé
2014 - 61 min
Né Alex Dupont le 21 novembre 1960 à Suresnes, Leos Carax a choisi un « vrai nom d’emprunt ». Quand on demande à Godard ce qu’il en pense, il lui souhaite bien du courage. Carax considère pourtant que choisir les comédiens est à peu près son seul travail. Il a manifestement bien choisi Denis Lavant, qui, il en est sûr, apprendra à faire un double saut périlleux arrière s’il le lui demande – et qui y arrivera. Ses plus grands ennemis sont l’ordinaire, la routine, la médiocrité ; son plus fidèle compagnon, le sentiment d’imposture : « C’est qu’on ne sait rien faire et qu’on essaie quand même. »
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