En ce qui concerne la suite..
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Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Mode sarcastique on : c'est vrai que c'était le bon temps quand les femmes et les noirs souffraient en silence.shubby a écrit : ↑13 oct. 21, 12:10 Oui, on peut dire que l'ère #meetoo aura littéralement castré et détruit Bond.
Pas de panique pour autant : le film colle juste à l'air du temps. Si Casino Royale se suffit à 100% (je l'ai revu il y a qq mois, c'était le pied intégral, merci encore à Campbell), la suite aura vu respectivement Bourne, Batman, le vide thématique - Spectre n'existe pas plus qu'il ne se raccroche à quoi que ce soit : très fort - et, donc, Meetoo featuring blacklivematters, polluer la franchise.
C'est comme ça que je l'ai pris, si c'est le cas c'est une façon intelligente d'aborder (et d'évacuer auprès des woke) cette question ; on verra bien, en tous cas ça ouvre toute possibilité pour la suiteSupfiction a écrit : ↑13 oct. 21, 12:24 Et si au contraire Barbara Broccoli donnait quelques miettes aux wokisme pour perdurer le mythe ..il faut que tout change pour que rien ne change, comme disait Burt.
Supfiction a écrit : ↑13 oct. 21, 12:24 En ce qui concerne la suite..
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Meuh non. Démonstration :Rick Deckard a écrit : ↑13 oct. 21, 13:07 Le terme "woke" vient de l’extrême-droite. Choisis ton camp, camarade.
Non, le terme provient de awake, "éveillé(e)" en afro-américain. Le terme était déjà utilisé dans les années 30 dans son sens actuel ("toute personne consciente des injustices de l'oppression qui pèse sur les minorités" - Marine Zambrano), et a été popularisé par Black Lives Matter dans la seconde moitié des années 2010 (source).
Joli.Alexandre Angel a écrit : ↑15 oct. 21, 22:02 Bon bah j'ai pas aimé du tout.
Ça démarre pas mal : il y a un climat, un certain rythme (mais bon en même temps s'il n'y avait pas de rythme..), un allant et puis ça tourne vite à la platitude affectée, à la routine, à l'esperanto du cinéma d'action contemporain, à la fausse prise de risque.
Je me connais : dès que je commence à fixer, devant moi, quelque chose d'autre que l'écran (une sorte d'écran intermédiaire on va dire), c'est que le film se décolle de ma rétine.
Trop de déjà-vu dans ce James, et du déjà-vu récent : méchant éthéré au lourd passé traumatique, argument mac guffin plaqué, musique pompière et solennelle.
Mais il y a pire : petite fille doudou qui sert à rien, ressortie de Blofeld (Christoph Waltz) en mode Hannibal Lecter qui n'a rien à jouer (que veut-il révéler à James Bond??), sentimentalisme éhonté, Léa Seydoux nulle..
Et surtout, surtout.. , une épouvantable photographie (y en a t-il vraiment une?), la pire de toute la franchise.
J'ai bien peur que ce soit une daube.