Mulholland Drive (David Lynch - 2001)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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tchi-tcha
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Re: Mulholland Drive (David Lynch - 2001)

Message par tchi-tcha »

Spongebob a écrit : 20 déc. 21, 12:05 Tu cherches la guerre ? :twisted:
C'était juste une hypothèse de travail, pas taper !

Je partais seulement du constat que le film a attiré un tout petit peu moins de monde en salle (dans ma ville en tout cas) à sa reprise qu'un Spider-Man (ou que West Side Story, c'est plus parlant...), et que sur ce forum pas grand monde non plus n'a fait le déplacement pour ce "film culte", on dirait.

Mais l'explication tient probablement plus du snobisme du public-cible de ce téléfilm éroti... de cet ultimate masterpiece (pas taper, c'est le correcteur orthographique de mon téléphone qui déconne).
Aux Quatre Cent Coups il y aurait eu une cinquantaine d'angevins dans la salle (étudiants compris), mais au multiplexe d'à côté on était même pas dix le dimanche soir.


Ah zut, non seulement je cherche la guerre, mais en plus je traite les inconditionnels du Lynch de snobs... Il est temps de rédiger mon testament et de mettre de l'ordre dans ma vie en vitesse.

(Je suis tout petit, vous ne m'avez pas vu, je n'existe même pas, promis je le referai plus.) :oops:
Goret
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Re: Mulholland Drive (David Lynch - 2001)

Message par Goret »

tchi-tcha a écrit : 20 déc. 21, 03:39Et pendant ce temps, nous sommes toujours dans le sujet Mulholland Drive, qui ressortait en salles dans sa version restaurée ces derniers jours. Vu le nombre restreint de salles le proposant, le pluriel est peut-être superflu, mais ça ne suffit pas à expliquer pourquoi je me suis retrouvé dans une salle très dégarnie pour le revoir. Très très très peu de spectateurs, pas même les étudiants que j'aurais imaginé désireux de découvrir ce fameux objet de culte sur grand écran.
(Pourtant, les étudiants, quand ils veulent, ils savent se déplacer au cinéma, comme avec Spider-Man No Way Home sur lequel ils se sont rués avant de rentrer dans leurs campagnes refiler le covi... passer les fêtes de Noël en famille.)

(Ni même Thaddeus, trop occupé à rajouter une couche d'enluminures à ses textes sans attendre que les quinze couches précédentes aient le temps de sécher...)


Ce qui me donnerait doublement raison, d'une part sur l'aspect cadeau de Noël du récent bombardement de textes thaddeusiens ici, mais également sur la bizarrerie de l'aura qui entoure le film (nom d'un piano aqueux), simple culte générationnel qui rejoindra les archives/oubliettes de la pop culture au côté de In the Mood for Love ou de Radiohead (essayez de réécouter Kid A pour voir).

Ou alors la discrète indifférence dans laquelle Mulholland Drive est ressorti a une explication plus terre-à-terre.
Sur Angers, le Lynch était proposé au multiplexe Pathé, or son public-cible ne fréquente que les Quatre Cent Coups par snobisme et n'était même pas au courant de sa programmation. Ce serait typique des angevins, ça...

Sa diffusion sur Arte mi-janvier (annoncée par Thaddeus à côté) ne fera pas non plus le carton d'audience d'une finale de Koh Lanta, alors ?
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Combien de spectateurs pour une reprise de Vertigo ou de 2001: A Space Odyssey?
À mon avis, un chiffre tout à fait comparable...

La place de Mulholland Drive ne vient pas du "grand public". Mais des critiques, des cinéastes, des analystes... et d'une partie des spectateurs qui regarde autre chose que les grosses entrées usuelles. De même au fond que pour de nombreux autres chefs-d'œuvres du passé... que le "grand public" connaît assez mal.
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Re: Mulholland Drive (David Lynch - 2001)

Message par Flol »

tchi-tcha a écrit : 20 déc. 21, 03:39 Bref bref... Y'en a qui ont revu Mulholland Drive récemment sur Classik ?
Il y a 5 à peu près. Et toujours cette même claque, pour une expérience à nulle autre pareil.
Note à Béné : je ne peux pas trop le comparer à Lost Highway (puisqu'on les compare souvent tous les 2), ne l'ayant vu qu'une seule fois et c'était il y a encore plus de 5 ans.

A bientôt !
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tchi-tcha
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Re: Mulholland Drive (David Lynch - 2001)

Message par tchi-tcha »

Combien de spectateurs pour 2001 ?
Pour reprendre mon expérience personnelle, je n'avais pas pris ma place assez tôt pour la reprise de 2001 et les Quatre Cent Coups ont dû proposer une séance supplémentaire vu l'engouement.

(d'ailleurs, les sièges qui claquent à l'entracte, ça m'avait passablement énervé...)

2x250 pour Kubrick, 10 pour Lynch. En eux-mêmes les chiffres ne veulent rien dire, mais il y avait un gouffre entre ces deux séances "culte".

Mais tu fais bien de me le rappeler, si culte il y a autour de Mulholland Drive c'est un culte cinéphile, pas un phénomène de société "grand public".
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Re: Mulholland Drive (David Lynch - 2001)

Message par Goret »

Pas la même salle comme tu le dis (donc pas la même communication et visibilité sur le public ciblé), peut-être pas le même tarif du coup, pas forcément le même nombre/horaire de séances non plus. Et je suppose que 2001, c'était avant le covid et donc pas le même contexte sanitaire du tout.
Dans ma ville, une reprise de Mulholland Drive en plein air avait été très bien remplie.

2001 ce n'est d'ailleurs pas vraiment "grand public" non plus, fais un micro trottoir pour recueillir les avis des gens (les ados/jeunes adultes adeptes de blockbusters en sont bien éloignés).

Je suis par ailleurs persuadé qu'une liste de "films préférés" recueillie auprès de ce "grand public" serait très, très différente des listes de type Sight & Sound... ou de ce qu'on peut lire ici. Bref... si tu cherches le "phénomène de société grand public", c'est chez Marvel qu'il faut aller.
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Arn
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Re: Mulholland Drive (David Lynch - 2001)

Message par Arn »

J'ai fini par réussir à aller le découvrir en salle dans le cadre de l'UGC Culte (je ne connaissais d'ailleurs pas ce rdv). Dans une belle salle, bien garnie.

Et bien je n'imaginais pas du tout ça comme ça :mrgreen:
C'est assez amusant ces films à grosse aura, dont on entend parler pendant des années, on fini par s'en faire une idée assez précise. Je rappelle que le seul Lynch que j'ai vu c'est Dune (et quelques épisodes de TP il y a très longtemps), par conséquent quasiment vierge de son cinéma.
J'imaginais donc un film lent et contemplatif, se déroulant principalement de nuit (ça je sais pas d'où ça vient, hormis de l'affiche), où on ne comprends rien et donc difficile d'accès.
Finalement rien de tout cela : le film est assez lumineux, il y a des scènes où le temps se ralenti mais globalement on est assez loin d'un film contemplatif ou lent, il s'en passe pas mal. Et, sur le sujet qui reviens le plus souvent, c'est loin d'être inaccessible en terme de compréhension. Les deux premiers tiers ayant une trame narrative assez classique (à laquelle viennent se greffer quelques scènes plus énigmatiques, mais qui représentent un intérêt en elles-même, car extrêmement bien faite), et si le dernier tiers est plus mystérieux et fragmenté, on a quand même environ 1h30 de film sur lequel s'appuyer pour tenter de remettre tout dans l'"ordre".
Bon je ne vous apprends rien vous l'avez vu :P Mais ça m'a beaucoup surpris.

Si ça a donc tapé a côté de mes attentes car très différent de celle ci, ça a tapé fort quand même, j'ai été à la fois impressionné et surtout captivé par ce qui se passait sous mes yeux, une vraie expérience de cinéma, forte en émotions mais aussi (et surtout) en sensations. En dehors de toute les qualités du récit, il y a plusieurs séquences qui m'ont fait dresser les poils, que ce soit de peur, d'angoisse, d'excitation, de désespoir.
En revanche je peux comprends qu'on reste en dehors, les potards sont poussés assez loin sur pas mal de points (rien que le jeu de Naomi Watts au début), je m'en suis rendu compte mais le film n'a, à mes yeux, jamais franchis la limite qui entraine vers le grotesque.

Bref une superbe séance, pour un très beau film que j'ai très envie de revoir. Vivement qu'ils nous sortent une édition un peu plus simple que la version parpaing...
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Dale Cooper
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Re: Mulholland Drive (David Lynch - 2001)

Message par Dale Cooper »

Arn a écrit : 14 janv. 22, 14:09 Je rappelle que le seul Lynch que j'ai vu c'est Dune (et quelques épisodes de TP il y a très longtemps), par conséquent quasiment vierge de son cinéma.
:o

Tu sais ce qui t'attend à présent.
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Re: Mulholland Drive (David Lynch - 2001)

Message par Mosin-Nagant »

Arn a écrit : 14 janv. 22, 14:09Vivement qu'ils nous sortent une édition un peu plus simple que la version parpaing...
https://www.amazon.co.uk/gp/product/B09 ... UTF8&psc=1
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Re: Mulholland Drive (David Lynch - 2001)

Message par Arn »

Mosin-Nagant a écrit : 14 janv. 22, 15:00
Arn a écrit : 14 janv. 22, 14:09Vivement qu'ils nous sortent une édition un peu plus simple que la version parpaing...
https://www.amazon.co.uk/gp/product/B09 ... UTF8&psc=1
Merci ;) Par contre ça donne quoi pour les bonus ? Sous titrage anglais ou rien du tout ?

@Dale : Très envie de le découvrir maintenant. J'aurais bien aimé le voir en salle aussi, à voir si je suis assez patient pour ça (dommage il est à la filmothèque ce soir, mais je ne suis pas là).
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Re: Mulholland Drive (David Lynch - 2001)

Message par Spongebob »

Ton avis fait plaisir Arn. Quelle chance d'avoir pu découvrir ce chef-d'oeuvre en salle !
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Re: Mulholland Drive (David Lynch - 2001)

Message par Papus »

J'ai eu la même chance je dirais vers 2006.
Je me suis rarement senti aussi mal pendant une séance.
Jamais revu depuis et n'ai découvert toutes ces années seulement Dune et Sailor et Lula.
Ce mois de janvier est le mois Lynch, déjà pris deux tartines devant Eraserhead et Elephantman.
La suite, soon.
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Re: Mulholland Drive (David Lynch - 2001)

Message par Mosin-Nagant »

Arn a écrit : 14 janv. 22, 15:24ça donne quoi pour les bonus ? Sous titrage anglais ou rien du tout ?
C'est le même disque que pour la France, si je ne m'abuse...
À savoir des sous-titres et une piste son en français pour le film, avec des bonus et des menus également "french-friendly".
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Arn
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Re: Mulholland Drive (David Lynch - 2001)

Message par Arn »

Mosin-Nagant a écrit : 14 janv. 22, 17:34
Arn a écrit : 14 janv. 22, 15:24ça donne quoi pour les bonus ? Sous titrage anglais ou rien du tout ?
C'est le même disque que pour la France, si je ne m'abuse...
À savoir des sous-titres et une piste son en français pour le film, avec des bonus et des menus également "french-friendly".
Excellente nouvelle merci :D
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Thaddeus
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Re: Mulholland Drive (David Lynch - 2001)

Message par Thaddeus »

Comme Arn, j'ai profité de la programmation UGC Culte pour le revoir (une énième fois) sur grand écran. Et toujours l'envoûtement intégral, l'émotion absolue, l'empathie totale avec cette histoire, ces sentiments, ce destin, cette héroïne. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi tant de spectateurs le perçoivent d’abord comme un film cérébral, un exercice intellectuel, tant il joue quasi exclusivement sur le plan de l’émotion, tant il est chargé de chair et d’affects, tant il exhale par tous ses pores l’allégresse, le désir, le merveilleux, le danger, la griserie, l’érotisme du rêve et l’angoisse du cauchemar. Le pouvoir d'attraction du mystère, la mythologie du cinéma saisie en son essence (ce fabuleux travelling arrière sur le casting chanté playback, très 50's, qui saisit en enfilade et dans une cascade de couleurs chatoyantes l'actrice, le box, la caméra, le plateau, le décor peint angeleno devant lequel s’activent les machinos - tout Hollywood en un plan), le scintillement romanesque, le songe émerveillé qui déraille en désillusion, la sensualité épidermique, l'amour qui flambe sous les draps, le romantisme à pleurer (le Love Theme de Badalamenti, pour l’éternité), les larmes au Silencio ("Llorando por tu amor..." : les paroles en espagnol qui cristallisent l'essentiel), les cimes moelleuses de l'euphorie, du conte de fées, du coup de foudre ébloui pour la princesse charmante, puis les abîmes déchirantes de la détresse, de la séparation, des regrets, du chagrin. L'empire des sens, le royaume du lyrisme.
Spoiler (cliquez pour afficher)

Cette scène à 1:00, franchement... Quelle beauté, quel émerveillement et en même temps, quelle cruauté, quelle tristesse ! C'est une ascension au paradis qui scelle le coup de grâce pour Diane. Torrent de larmes à chaque vision. Cet indicible sentiment de "sorrow" dispensé par le film, il est là. Les commentaires sous la vidéo, notamment les premiers de "corystereo" et "Laura Louzader", j'aurais pu les écrire.
Et aussi (surtout ?) ces deux actrices exaltées, caressées, magnifiées par la caméra (chaque gros plan sur leur visage est une jouissance esthétique, une explosion charnelle). Elles sont d’un glamour, d’une beauté, d’une puissance de séduction incommensurables (le mythe), et en même temps si vibrantes et frémissantes, si sensibles et émouvantes (l’identification, la compassion pures). Lynch est totalement amoureux d’elles, et c’est peu dire qu’il nous communique ce sentiment. Pour Naomi Watts en particulier, qui n'est ni fausse ni excessive mais sublime du début à la fin. J'irais même plus loin : l'atout majeur du film, c'est elle, sa présence, sa lumière, son intensité (la séquence d’audition, à liquéfier tout spectateur), sa versatilité, son expressivité, son abandon… Ce qu'elle transmet par exemple lors de la scène de la party finale, par une légère inflexion de voix, un sourire crispé, un regard fuyant, un sanglot retenu, est proprement phénoménal. Le cœur palpitant du film, ce cœur d’amoureuse enivrée, grisée de bonheur et d’émerveillement, puis carbonisée par la douleur et le désespoir, c’est bien elle qui en exprime les battements. Et toujours pas de chronique consacrée au film sur le site...

PS : Tweet qui rappelle judicieusement à quel point les paroles de In Dreams d'Orbison, entendu dans Blue Velvet, sont adaptées à ce film :


Edit du 13-04-22 :

J'ai à nouveau alimenté ma monomanie avant-hier au Cinématographe (précieux cinéma d'une grande ville de l'ouest, salle unique d'environ 180 places) et la séance a commencé avec 25 minutes de retard pour cause de file d'attente démesurée. Le guichet a été contraint de refuser des spectateurs, pas un siège n'est resté vacant. Le public était globalement jeune (je suis sûr que je faisais grimper la moyenne d'âge), ce qui me rassure sur la pérennité d'un film qui continue de fasciner énormément. Et quel bonheur, encore une fois, de vivre cette expérience de manière collective, au milieu d'un public que l'on sent tour à tour amusé, excité, ému, un public envoûté et réceptif qui rit lorsque le tueur enchaîne ses ubuesques gesticulations fatales, tressaute quand la créature surgit derrière le mur, ou bien retient son souffle en comprenant intuitivement ce qui va se passer lorsque Rita nue se glisse dans le lit aux côtés de Betty. Je trouve ce type d'expérience absolument incomparable avec celle du salon chez soi.
Dernière modification par Thaddeus le 15 mai 22, 21:35, modifié 11 fois.
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Arn
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Re: Mulholland Drive (David Lynch - 2001)

Message par Arn »

:)
La découverte du film est évidemment un grand moment, mais ça ne m'étonnerait pas qu'on l'apprécie encore davantage, plus pleinement, lors des revisionnages. Typiquement la scène au Silencio, qui m'a pris un peu au dépourvu, doit gagner en implication émotionnel, comme la scène de l'enquête lorsqu'il rentre dans la maison, ou au restaurant, etc.
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