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Surtout avec la musique de Miklos Rosza qui éclate avec le plan.Watkinssien a écrit : ↑3 févr. 22, 18:49 Des fois, cela a l'air tout bête un trauma d'enfance.
Même immobile, l'apparition de cette satanée statue de Moonfleet de Fritz Lang m'avait flanqué les jetons :
Belle terreur enfantine aussi.Alexandre Angel a écrit : ↑3 févr. 22, 19:15Watkinssien a écrit : ↑3 févr. 22, 18:49 Des fois, cela a l'air tout bête un trauma d'enfance.
Même immobile, l'apparition de cette satanée statue de Moonfleet de Fritz Lang m'avait flanqué les jetons :
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Surtout avec la musique de Miklos Rosza qui éclate avec le plan.
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En tout cas, j'en étais.
Il me semble que je devais être un tout petit peu plus vieux (je peux me tromper, ça remonte à teeeellement loin) mais presque tout pareil. Je me revois sur le canapé du salon, blotti entre mon père et ma mère, avec un coussin bien en main derrière lequel je cachais mon visage à chaque scène un peu "touchy" (notamment lorsque le père descendait à la cave). Je crois que j'ai cauchemardé pendant au moins une bonne semaine après.-magik- a écrit : ↑3 févr. 22, 14:02 Moi c'est la diffusion d'Amityville à la télé (je dirais en 1983 ou 84) quand j'avais 6 ou 7 ans qui m'a marqué, en particulier la fin
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On avait regardé le film avec mes parents (quelle idée à mon âge d'ailleurs, je les engueulerai quand je les verrai) et pendant le générique de fin, mon père n'avait rien trouvé de mieux que de dire que L'Exorciste c'est vachement mieux (il avait raison d'ailleurs), et hop il se met à raconter le film. Sauf que à cet âge là, je comprend pas bien ce que c'est une possession démoniaque et un exorciste, et donc il me dit simplement que c'est l'histoire d'une petite fille qui se transforme. Il se trouve qu'à la maison on avait le 45 tours Tubular bells avec l'affiche du film sur la pochette (le prêtre de dos devant la maison), et que dans ma tête j'ai imaginé que la petite fille se transformait en ce type habillé en noir avec un chapeau et faisait des trucs horribles sur fond de Mike Oldfield...
Depuis, ça va mieux, je m'en suis remis.
Avec le clip de Thriller dans la foulée, je crois que j'ai été marqué à vie au point où aujourd'hui encore, j'ai une certaine appréhension quand il est question de lycanthropie 
Absolument, il présentait ce module avec le critique Dominique Rabourdin (quoique Rabourdin, c'était plus le milieu des années 80, je crois). J'avais également vu l'extrait du loup garou à la même occasion.TheGentlemanBat a écrit : ↑3 févr. 22, 20:11 je suis tombé sur la scène de transformation du Loup-Garou de Londres un dimanche matin lors d'une émission passant en revue l'actualité culturelle qui faisait partie il me semble du bloc de programmes du cador de l'époque, Jacques Martin.
Ils n'avaient pas justement parlé d'Amityville dans cette même émission? Je me souviens que le film était vendu comme un événement à l'époque avec sa caution "histoire vraie".Alexandre Angel a écrit : ↑3 févr. 22, 20:19Absolument, il présentait ce module avec le critique Dominique Rabourdin (quoique Rabourdin, c'était plus le milieu des années 80, je crois). J'avais également vu l'extrait du loup garou à la même occasion.TheGentlemanBat a écrit : ↑3 févr. 22, 20:11 je suis tombé sur la scène de transformation du Loup-Garou de Londres un dimanche matin lors d'une émission passant en revue l'actualité culturelle qui faisait partie il me semble du bloc de programmes du cador de l'époque, Jacques Martin.
Il y a une force d'évocation dans ce plan d'apparition de cette statue qui est présente grâce à la pureté artistique du langage cinématographique. C'est le Fritz Lang de sa période muette que l'on retrouve dans ce moment fort, et bref.O'Malley a écrit : ↑3 févr. 22, 20:08Belle terreur enfantine aussi.Alexandre Angel a écrit : ↑3 févr. 22, 19:15Surtout avec la musique de Miklos Rosza qui éclate avec le plan.
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En tout cas, j'en étais.
surtout que je l'ai découvert tard le soir, durant sa diffusion à La dernière séance, en seconde partie de soirée. C'était l'été chez mes grands parents (en août 1984, j'avais 8 ans) qui étaient partis se coucher après Au pays de la peur et j'ai voulu absolument voir le second film avec Stewart Granger. L'ambiance nocturne, oppressante, cette fameuse statue ont eu raison de moi. A partir de la séquence où le jeune John Mohune doit traverser le cimetière la nuit pour retourner au manoir, j'ai arrêté net la télé et suis allé me coucher,, en menant pas large... Je n'ai vu le film en entier 3 ans plus tard, lors de sa diffusion au cinéma de minuit.
Cette statue me fait d'ailleurs toujours un petit effet.
Pareil que vous et découvert ce même soir... sauf que je l'avais regardé jusqu'au boutO'Malley a écrit : ↑3 févr. 22, 20:08Belle terreur enfantine aussi.Alexandre Angel a écrit : ↑3 févr. 22, 19:15Surtout avec la musique de Miklos Rosza qui éclate avec le plan.
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En tout cas, j'en étais.
surtout que je l'ai découvert tard le soir, durant sa diffusion à La dernière séance, en seconde partie de soirée. C'était l'été chez mes grands parents (en août 1984, j'avais 8 ans) qui étaient partis se coucher après Au pays de la peur et j'ai voulu absolument voir le second film avec Stewart Granger. L'ambiance nocturne, oppressante, cette fameuse statue ont eu raison de moi. A partir de la séquence où le jeune John Mohune doit traverser le cimetière la nuit pour retourner au manoir, j'ai arrêté net la télé et suis allé me coucher,, en menant pas large... Je n'ai vu le film en entier 3 ans plus tard, lors de sa diffusion au cinéma de minuit.
Cette statue me fait d'ailleurs toujours un petit effet.
Tu as raison : le film était vendu comme un événement (dans Première, ils avaient écrit dans les "news d'outre-Atlantique" "Il paraît que L''Exorciste à côté, c'est Blanche-Neige").AtCloseRange a écrit : ↑3 févr. 22, 20:35Ils n'avaient pas justement parlé d'Amityville dans cette même émission? Je me souviens que le film était vendu comme un événement à l'époque avec sa caution "histoire vraie".Alexandre Angel a écrit : ↑3 févr. 22, 20:19 Absolument, il présentait ce module avec le critique Dominique Rabourdin (quoique Rabourdin, c'était plus le milieu des années 80, je crois). J'avais également vu l'extrait du loup garou à la même occasion.
Et après ce plan, il y a celui où les mines patibulaires, aux yeux exorbités, des contrebandiers, encadrent le CinemaScope. Une succession d'images terrifiantes (et qui plus est dont le réceptacle est un enfant: John Mohune et nous-même lorsque nous l'avons découvert au même âge que le protagoniste) qui, comme tu le précise si bien, renouent avec le Fritz Lang de sa période germanique (et muette). Que nous retrouverons d'ailleurs aussi dans certaines séquences du dyptique indien Le tigre du Bengale/Le tombeau hindou (la symbolique des statues, l'univers souterrain des lépreux).Watkinssien a écrit : ↑3 févr. 22, 20:40
Il y a une force d'évocation dans ce plan d'apparition de cette statue qui est présente grâce à la pureté artistique du langage cinématographique. C'est le Fritz Lang de sa période muette que l'on retrouve dans ce moment fort, et bref.
il y a cet autre plan qui sort de l'imaginaire direct de l'enfant qui m'avait bien marqué quand j'étais gamin :
C’est bien vrai ca !
