Le film est magique, j'ai dû le voir 5, 6 fois et à chaque fois j'ai l'impression d'être un gosse
Il s'en dégage une bonne humeur spielbergienne, une assurance que tous les obstacles peuvent être résolus : la séquence du défi pour retrouver le trophée caché est parfaite de ce point de vue.
Et que dire des acteurs? Je ne sais plus qui était responsable du casting mais ceux choisis pour Holmes et Watson sont impeccables, il y a une alchimie entre eux qui fait plaisir à voir et est pour beaucoup dans le succès du film.
Une seule chose m'a choqué : les décors des extérieurs de la ville de Londres font carton pâte, étonnant quand on sait que ce film fut un pionnier dans les effets spéciaux avec l'animation du chevalier du vitrail.
Au fait, tout le monde a bien regardé le générique de fin jusqu'à la fin ?
Petite coquille dans le test du bluray : ce n'est pas Martine Irzenski qui double Watson, mais Jackie Berger, bien connue pour avoir doublé pas mal de gamins de cette époque (Danny Torrance dans Shining, Demi-Lune dans Indiana Jones et le temple maudit, Alexandre dans Fanny & Alexandre...).
C'est dommage que le test soit refroidissant car je me serais bien laissé tenter.
J'avais vu ce film à sa sortie et en avait un bon souvenir, pour les mêmes raisons que celles invoquées par Antoine.
Mais je ne suis pas trop étonné : j'avais refourgué le dvd Paramount tellement la copie me semblait fadasse.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Alexandre Angel a écrit : ↑13 avr. 23, 13:44
C'est dommage que le test soit refroidissant car je me serais bien laissé tenter.
J'avais vu ce film à sa sortie et en avait un bon souvenir, pour les mêmes raisons que celles invoquées par Antoine.
Mais je ne suis pas trop étonné : j'avais refourgué le dvd Paramount tellement la copie me semblait fadasse.
Tu as le temps de réfléchir car pour le moment cette édition Blu-ray est épuisée.
Dans l'article, je lis: " (...) l’idée consistant à raconter ce que Doyle n’avait jamais relaté - la rencontre entre Holmes et Watson, et les effets durables de leur toute première aventure sur le caractère de Sherlock Holmes - avait alors tenu du coup de génie. Ainsi donc, c’est là que tout avait commencé."
Or, Conan Doyle a très bien relaté la toute première rencontre entre Watson et Holmes: très simplement dans le tout premier chapitre de la toute première aventure "Une étude en rouge".
A Londres, Watson, de retour d'Afghanistan, cherche à se loger confortablement à bon marché. Il croise un ancien infirmier, Stamford, qui lui parle d'un type qui se plaignait de ne pas pouvoir trouver quelqu'un avec qui partager un bel appartement qu'il a déniché, trop cher pour lui seul.
Extrait: "Docteur, M. Sherlock Holmes, dit Stamford en nous présentant l'un à l'autre.
- Comment allez-vous, dit-il cordialement.
Il me serra la main avec une vigueur dont je ne l'aurais pas cru capable.
"Vous avez été en Afghanistan, à ce que je vois !
- Comment diable le savez-vous ? demandai-je avec étonnement.
- Ah ça ! ..."
Il rit en lui-même."
Puis, plus loin: "Mon ami, ici présent, cherche un logis. Comme vous n'avez pas encore trouvé de personne avec qui partager l'appartement, j'ai cru bon de vous mettre en rapport."
Sherlock Holmes parut enchanté.
"J'ai l'œil sur un appartement dans Baker Street, dit-il. Cela ferait très bien notre affaire. L'odeur du tabac fort ne vous incommode pas, j'espère ?"
ed a écrit : ↑13 avr. 23, 13:10
En effet, my mistake, Martine Irzenski double Elizabeth... Je corrige
ed a écrit : ↑13 avr. 23, 15:53
C'est vrai, c'est mal formulé. J'ai modifié. Merci
Sans retomber dans le bashing contre cet éditeur, c'est vraiment de pire en pire chez ESC. Maintenant même leurs chroniques sur Classik sont truffées d'erreurs
D'ici à ce qu'on découvre que l'auteur du texte n'a même pas été payé pour l'écrire, ça ne m'étonnerait qu'à moitié...
Très bon souvenir de ce film au charme fou, résolument Spielbergien dans son esprit d'aventure et sa tonalité humoristique.
Il figurerait sans conteste dans une sélection "Films pour enfants de plus de dix ans". Mais pas que. Les adultes peuvent aussi y trouver leur compte.