Je ne voudrais pas déranger votre belle et édifiante chorégraphie en duo, mais peut être que si vous passiez un peu plus de temps à regarder les films dans leur copie d'origine et pas seulement les considérer au regard de leur édition définitive, peut être que si vous nourrissiez un peu plus de sensibilité, un peu moins de calculs froids et distants sur la technique et autres paramètres alambiqués (à chaque intervention concernant un film, votre opinion ne s'adresse pour l'essentiel qu'à la technique de son édition dvd ou BR et trop rarement à l'aspect artistique du film), votre point de vue serait un peu plus humain et chaleureux.tenia a écrit :Ca me parait clair, mais le dernier plan soft, ça me parait cohérent comme les problèmes sur les fondus optiques (pour moi, c'est le même combat), et puis, bon, y a pas eu de scan 8K + restauration 4K, hein.Commissaire Juve a écrit :Pour Les inconnus, le mot "impressionnant" me semble excessif. C'est très bon, sans défaut rédhibitoire (le dernier plan est soft quand même), mais -- en termes de wouaaaah ! -- ce n'est pas "Lawrence d'Arabie".
Ce que j'ai vu de Pillow Talk m'a paru bien plus lisse et tripatouillé. Maintenant, comme je le disais, je n'ai pas regardé le film en entier.Commissaire Juve a écrit : Plaît-il ? J'ai régulièrement collé le nez sur l'écran et j'ai trouvé le grain très discret tout comme sur le Universal. Le "amplement" aussi est excessif.
Là dessus, je te rejoins. C'est sympa, mais ça a le cul entre deux chaises pendant les 2 tiers du film. Je veux bien qu'on croise le quotidien de personnages pour les épaissir avant que tout le monde ne se retrouve pour le final showdown, mais bon, c'est pas Byzance côté épaisseur, ce qui fait que ça traine...Commissaire Juve a écrit :J'ajoute que ce n'est pas non plus le film du millénaire. De ce point de vue, j'ai pas mal de "réserves" en magasin. Sympatoche, embelli par la HD, mais... mm...
Pour avoir découvert Les inconnus dans la ville il y a des années devant une copie délavée et terne, diffusée à la télé, je comprends tout à fait les exclamations dithyrambiques postées ici et là.
Ajouter en outre, balayant d'un revers de mains toute espèce d'opinion contraire possible, que le film est "sympatoche" sans plus, ne fait qu'ajouter à l'agacement épidermique que finissent par provoquer vos interventions désincarnées où la froideur clinique le dispute au verbiage.
Je ne dis pas que le fait de ne pas aimer le film ou le trouver à peine sympathique me dérange, c'est heureusement votre droit, c'est simplement le procédé qui me fait tiquer, le fait d'amener une opinion aussi synthétique et neutre au milieu d'une logorrhée de termes techniques refusant d'admettre l'excellence technique de cette édition est proprement déplacée et injustifiée.
Au petit jeu des comparaisons vous trouverez forcément toujours mieux, de facto ces discours techniques et pointilleux sont souvent vains.
Désolé de paraître un peu agressif mais il fallait que çà sorte.