Merci pour le petit coup de pressionJack Carter a écrit : ↑18 déc. 21, 12:02 Pour le retour, je pense que Beule, dès qu'il aura le livre entre les mains, sera plus à meme que moi de t'en parler.
Sinon, 700 pages donc, papier glacé, richement iconographiée, ça m'a tout l'air d'etre une somme consequente sur le realisateur.
Reçu il y a une petite heure
Rapidement:
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre au vu du titre choisi et des quelques articles que j'avais pu lire de Claude Leblanc (fondateur de Zoom Japon), mais il s'agit d'une vraie monographie déroulant un fil d'analyse chronologique depuis l'enfance jusqu'à aujourd'hui, découpée en 7 blocs temporels distincts. Chacun de ses films jusqu'au dernier sorti cette année, y est évoqué, analysé et semble-t-il plus ou moins replacé dans le contexte personnel et conjoncturel de sa mise en production.
Je suis allé piocher quelques titres qui me tenaient à cœur pour voir comment l'auteur les couvrait. Rien à redire et je vais y puiser une mine d'infos qui me permettra de redécouvrir ces merveilles avec un œil autrement plus avisé. Tout au plus pourrais-je regretter que l'analyse de Flag in the mist - pour moi l'un de ses films les plus brillants dans son exécution formelle - ne soit pas plus approfondie, mais c'est un film un peu à part dans la carrière du cinéaste, l'un des seuls dont il n'est pas scénariste, et sans doute pas le plus représentatif de son univers personnel.
Je ne sais trop si son activité de scénariste y est évoquée, en dehors de son association avec le grand Shinobu Hashimoto qui fait l'objet d'un zoom particulier. Il me semblait par exemple que, d'une manière ou d'une autre, Yamada avait été associé à l'écriture de Requiem pour un massacre mais il n'y a aucune entrée Tai Katô dans l'index des noms. À vérifier.
En annexe: un arbre généalogique de la famille "Tora-san".
Une filmographie exhaustive vient compléter l'analyse. Chaque film y bénéficie de la reproduction pleine page de son affiche d'origine en regard d'une fiche technique qui inclut un résumé détaillé, une distribution exhaustive, précieuse car nominative, et la disponibilité du film vidéo avec précision de la nature des sous-titres éventuels.
Une bibliographie et un index scindé en deux parties (noms / œuvres) viennent compléter le tableau.
Je confirme l'impression de Jack. Ça m'a tout l'air d'une somme inestimable sur un réalisateur trop mésestimé en dehors du Japon
Et puis un ouvrage qui adoube Chieko Baishô (au rang "d'actrice de génie") ne peut qu'emporter mon adhésion.