Vos orgasmes musicaux

[Alibabass]

C'était il y a 15 ans, trompant le monde, trouvant un moyen de mettre à poil les puristes des musiques électroniques, rendant déglingo en concert à base de cassage de rotules de tube en tube (genre à La Route Du Rock en 2007). Fusion entre les Fluokids de l'époque, du marriage des Jeans Slim des Strokes, des crissement de pneus de l'Electro-Rock et l'Angleterre qui, au fur et à mesure, entre l'été et la rentrée 2007, sentait la suite de Daft Punk mais en fait c'était pas Daft Punk. Un moment que j'ai vécu entre énervement progressif, folie douce (l'album de Midnight Juggernauts) et surtout un vent de fraicheur en couleur.

Bref, le premier album de Justice ne me quitte plus depuis 2007. Un disque de Kids, et alors ?

[Invité1]

30 minutes de field recording par une artiste bordelaise que j'aime beaucoup et que j'ai dû voir au moins 10 fois en live...

https://presquetout.bandcamp.com/track/ ... 1-9-00-p-m

[Harkento]

Parmi les découvertes musicales de ces dernières années, je donne la palme du plus orgasmique des morceaux à The Ottoman Highlands des néerlandais Jungle By Night ! Ca me fout la banane et la pêche à chaque écoute.

[Barry Egan]

De temps en temps, une petite chansonnette inoffensive peut vous prendre le crâne très longtemps :



Ces deux derniers mois, ce rythme dance-rock qui anticipait alors la vague des Franz Ferdinand & Co + ce petit twist amer à la guitare + cette voix languissante me hantent littéralement l'esprit.

[Alexandre Angel]

Les dits orgasmes passent beaucoup en ce moment par l'exploration minutieuse du rock garage anglo-américain des sixties via les deux coffrets Nuggets édités par Rhino.
Au pire, c'est toujours plaisant quoiqu'on "sente " les hits sans avenir pour le groupe, en certaines occurrences. Mais souvent, c'est épatant sinon génial (oui, oui).
Le rock sixties me fait souvent jouir.
Tiens, prends ça dans les oreilles.

[Rick Blaine]

Les dits orgasmes passent beaucoup en ce moment par l'exploration minutieuse du rock garage anglo-américain des sixties via les deux coffrets Nuggets édités par Rhino.
Au pire, c'est toujours plaisant quoiqu'on "sente " les hits sans avenir pour le groupe, en certaines occurrences. Mais souvent, c'est épatant sinon génial (oui, oui).
Le rock sixties me fait souvent jouir.
Tiens, prends ça dans les oreilles.

Découverte d'il y a quelque mois, c'est excellent The seeds, tu peux te jeter sur les (très complètes) éditions de leur 3 premiers albums (chez Crescendo), il n'y a pas grand chose à jeter

[Barry Egan]

Le deuxième album des Seeds, "A Web of Sound", est spécialement merveilleux. Y a le garage du premier, des pointes acides, des anticipations du Velvet sur le dernier morceau et même un rythme dansant/electro primitif à la Silver Apples sur le hit du disque.

[Alexandre Angel]

Ce sont des albums que j'écoutais chez des copains il y a 30-35 ans mais je ne les ai jamais possédés (et merci Rick pour tes conseils! ).
J'ai choisi ce titre (mais le choix était embarrassant) parmi les 8 CD des deux coffrets Nuggets parce qu'il me semble représentatif du plaisir acide distillé par bons nombres de ces titres. Acidité à prendre au sens du goût (comme celui un citron) plus qu'à celui du psychotrope hallucinogène.
Le coffret américain est historique; l'anglais est un exercice de style sur le modèle du premier. J'ai souvent lu que le coffret anglais est le mieux côté pour sa richesse musicale. Et il est vrai que les anglais sont plus inventifs et fantasques que les américains.
Mais je confesse un faible pour les pépites américaines, sans doute plus redondantes (encore que) mais aussi plus spontanées, élevées au grand air (souvent californien), plus immédiatement excitantes et parfois aussi mystérieuses et primitives que les blues séminaux du Delta du Mississipi qui les inspirent.
Les Standells, Shadows of Night, Chocolate Watch Band et autres 13th Floor Elevator font ma joie quand je roule vitre ouverte les jours de chaleur.

[Barry Egan]

J'en ai mangé aussi de la compile Nuggets. J'ai revendu un ampli de guitare Peavey de grande valeur qu'un ami m'avait donné (un geste regrettable en soi) pour m'acheter le coffret CD tellement j'aimais le genre et tellement j'étais en rade de sous à l'époque. Puis j'ai plongé dans les obscurités du label Sundazed, ou les compiles "Back from the grave" ou "Teenage Shutdown".

Parce que leur morceau sur la compile "Nuggets" est un de mes favoris, petit partage :

[Invité1]

Les week-ends à la plage, je les évite normalement comme la peste. Il y a beaucoup trop de monde pour moi.
Mais là, avec la canicule qui perdure, c'est sûrement là où on est le mieux, surtout avec les forêts en flamme qui sévissent actuellement un peu plus loin dans ma région
(Big up aux pompiers !)

Pour contextualiser l'histoire de mon récent orgasme musical, je fais partie d'un groupe de potes (nous sommes une petite dizaine de jeunes) qui avons nos habitudes dans un petit coin paumé estival. On surfe, on se marre en se vannant affectueusement, on écoute de la musique et le soir on se fait parfois des grillades au bord de l'océan. Les vacances, quoi…
Hier, il y avait nettement plus de monde dans notre petit coin de paradis puisque nous étions samedi. Avec mon JBL Flip, on écoutait (pas trop fort) un vieil album 80's qui s'appelle A Secret Wish du groupe allemand Propaganda où il y a d'ailleurs cette bombe pop-indus' imparable :



Là, deux quinquas qui se baladaient sur la plage sont venus nous voir, intrigués par le fait qu'on puisse écouter des vieux artistes qui ont bercé leur jeunesse.
Ma best friend qui est DJ a commencé à parler de musique avec eux et ils ont à un moment mentionné Kim Wilde dont les 2 premiers albums, à leurs yeux, sont des chefs-d'œuvres de synth-pop eighties. J'ai donc checké ça sur Deezer et on a écouté les 2 premiers albums de Kim Wilde. Le premier est plutôt rock avec des riffs de synthé assez new wave dans l'ensemble et je connaissais un titre, Kids in America, qui est dans la playlist-voiture de ma mère. Pas trop mon style, mais il faut avouer qu'elle a une très jolie voix et que les musiciens jouent grave derrière.
Le second album s'enchaîne et il semble largement plus synthétique que le 1er. Les arrangements sont nettement moins bons, c'est un fait, mais les mélodies restent accrocheuses dans des écrins toujours sombres. J'aime bien.
Puis le dernier titre de l'album me tétanise. C'est cette fameuse Kim Wilde qui chante ça ?... Je cherche cette track depuis des années sans n'avoir jamais trouvé ni le titre, ni l'interprète (une barmaid m'avait dit il y a quelques temps que c'était Pat Benatar et j'avais écouté l'intégrale de cette dernière, en vain.) J'adore cette chanson, c'est à mes yeux un joyau du genre et je remercie vivement ces deux messieurs qui sont venus discuter avec nous hier.
Du coup, un couple d'anglais s'est mis à danser à côté de nous. La femme nous a ensuite remerciés pour la musique en nous disant que ça lui rappelait sa jeunesse à York.
Bref, vive Cambodia de Kim Wilde, imparable vieux hit synth-pop qui favorise les discussions en 2022 entre les jeunes et les moins jeunes

[Torrente]

Ah bah oui, forcément, Cambodia !!!

[Mosin-Nagant]

Cambodia de Kim Wilde, imparable vieux hit synth-pop

Je me rappelle l'avoir écouté dernièrement dans ce film :

[Invité1]

Ah oui, mais je ne l'ai jamais vu, Dans Paris...

(Il est doué pour le yaourt, le père Duris )

[didiersept]

Les week-ends à la plage, je les évite normalement comme la peste. Il y a beaucoup trop de monde pour moi.
Mais là, avec la canicule qui perdure, c'est sûrement là où on est le mieux, surtout avec les forêts en flamme qui sévissent actuellement un peu plus loin dans ma région
(Big up aux pompiers !)

Pour contextualiser l'histoire de mon récent orgasme musical, je fais partie d'un groupe de potes (nous sommes une petite dizaine de jeunes) qui avons nos habitudes dans un petit coin paumé estival. On surfe, on se marre en se vannant affectueusement, on écoute de la musique et le soir on se fait parfois des grillades au bord de l'océan. Les vacances, quoi…
Hier, il y avait nettement plus de monde dans notre petit coin de paradis puisque nous étions samedi. Avec mon JBL Flip, on écoutait (pas trop fort) un vieil album 80's qui s'appelle A Secret Wish du groupe allemand Propaganda où il y a d'ailleurs cette bombe pop-indus' imparable :



Là, deux quinquas qui se baladaient sur la plage sont venus nous voir, intrigués par le fait qu'on puisse écouter des vieux artistes qui ont bercé leur jeunesse.
Ma best friend qui est DJ a commencé à parler de musique avec eux et ils ont à un moment mentionné Kim Wilde dont les 2 premiers albums, à leurs yeux, sont des chefs-d'œuvres de synth-pop eighties. J'ai donc checké ça sur Deezer et on a écouté les 2 premiers albums de Kim Wilde. Le premier est plutôt rock avec des riffs de synthé assez new wave dans l'ensemble et je connaissais un titre, Kids in America, qui est dans la playlist-voiture de ma mère. Pas trop mon style, mais il faut avouer qu'elle a une très jolie voix et que les musiciens jouent grave derrière.
Le second album s'enchaîne et il semble largement plus synthétique que le 1er. Les arrangements sont nettement moins bons, c'est un fait, mais les mélodies restent accrocheuses dans des écrins toujours sombres. J'aime bien.
Puis le dernier titre de l'album me tétanise. C'est cette fameuse Kim Wilde qui chante ça ?... Je cherche cette track depuis des années sans n'avoir jamais trouvé ni le titre, ni l'interprète (une barmaid m'avait dit il y a quelques temps que c'était Pat Benatar et j'avais écouté l'intégrale de cette dernière, en vain.) J'adore cette chanson, c'est à mes yeux un joyau du genre et je remercie vivement ces deux messieurs qui sont venus discuter avec nous hier.
Du coup, un couple d'anglais s'est mis à danser à côté de nous. La femme nous a ensuite remerciés pour la musique en nous disant que ça lui rappelait sa jeunesse à York.
Bref, vive Cambodia de Kim Wilde, imparable vieux hit synth-pop qui favorise les discussions en 2022 entre les jeunes et les moins jeunes

kim wilde toute une partie de ma jeunesse, la new wave ça vieillit bien en fait.

[didiersept]