Notez vos derniers concerts

[Boubakar]

Je préférais quand Axl Rose se jetait sur un spectateur en train de le filmer !

[Invité1]

Ça, je peux le comprendre.
Il en est de même pour moi au cinéma avec les gens qui discutent, qui téléphonent, qui pique-niquent, qui balancent des coups de pieds dans mon siège. Sans compter sur les blocs d'éclairage des sorties de secours qui me dérangent.

Exactement en ligne avec ça.
Mais il y a une dimension commune dans un concert, les gens qui perturbent, c'est tout aussi gênant. Ce n'est pas exactement la même nature, tu peux bouger, danser, mais sortir ton téléphone... c'est hors sujet.

Woaw, tu es sévère, quand même

[Supfiction]

C’est pas un concert pour des viocs de toutes façons.

[Alexandre Angel]

Les derniers concerts que je vais noter ne seront pas ceux des deux premiers jours de mes chères Eurockéennes

Putain de dérèglement climatique..

[Karras]

Festival Fête du bruit à Landerneau (29)
Après une journée pratiquement consacrée aux musiques urbaines, un samedi plus éclectique et plus rock.
Far Caspian : Groupe irlandais à la dream pop mélancolique agréable mais pas marquante.
Naps : Le rappeur marseillais du jour. C'est bourré d'autotune et souvent en playback. Les ados ont l'air de s'éclater là-dessus.
Knuckle Head : La bonne surprise du jour. Un duo alsacien qui délivre un mélange de blues graisseux et d’heavy rock efficace et très cinématographique et finissent par une reprise éclectique du Personal Jesus de Depeche Mode.
The Stranglers : Les vétérans du punk tourne toujours, malheureusement sans Dave Greenfield décédé du covid. Bien apprécié ce concert qui mélange quelques titres de leur plutôt bon dernier album et leurs classiques ( Always The sun, Golden Brown, hanging around, et un très doorsien walk on by ).
Dub Inc : Musicalement, ce n'est pas ce que je préfère, mais le groupe est proche du public et réussi à emballer les foules, surtout les plus jeunes.
Pixies : La tête d'affiche du soir enchaine sans discontinuer ses classiques, un concert très pro avec une excellente Paz Lenchantin, mais sans vraiment d'interactions avec le public. Content de les avoir vu quand même.
Parov Stelar : Vu de loin avant départ. Sans plus.

[Shinji]

avec une excellente Paz Lenchantin

♥

[gnome]

Godspeed You! Black Emperor!
Botanique scène parc (26/09/2022)

Encore un concert intense de GYBE. En extérieur (choix étrange du Botanique pour un 26 septembre) et quelque peu bousculé d'abord par un petit crachin puis par un peu de pluie (mais pas assez pour détremper). Excellente prestation qui a fait la part belle au dernier album, un superbe Bosses Hang de Luciferian Towers. Ils ont aussi joué l'intégrale de Slow Riot plus certains morceaux que je n'ai pas tout à fait identifié. 1h40 de concert sans temps morts.

[Karras]

The Stranglers - Brest (08/03/03)
Après les marseillais de Brother Junior en première partie, les vétérans du punk se présentent avec une formation décimée par 2 décès successif, ceux du clavier Dave Greenfield et du batteur Jet Black auxquels ils rendront hommage lors d'un premier rappel. Le survivant Jean-Jacques Burnel (71 ans) fait le lien avec un public, plaisantant sur l'age de la retraite et celui du public majoritairement cinquantenaire.
setlist

[Papus]

Vu FUZZ le 11/03 au Bikini à Toulouse.
Expérience incroyable, probablement un si ce n'est le meilleur concert que j'ai vécu. Première partie très bien avec Hoover III, groupe rock psyché avec des passages scandés rappelant un peu l'énergie de Rage Against the machine, c'était vraiment le préambule nickel à ce qui allait suivre, mention spéciale à leur bassiste au phrasé groovy agressif et super fluide. Très très fort.

Arrivent donc ensuite, le temps de s'en fumer un p'tit, Ty Segall à la batterie/chant, son pote Charlie Moothart à la guitare (excellent) et Chad Ubovich à la basse posé devant deux énormes caissons qui lui envoyait un retour devant lui faire vibrer toute la colonne vertébrale. A 3 les gars ont envoyé la patate avec une telle facilité, c'était déconcertant comparé aux 5 membres du groupe précédent qui n'ont pas réussi à créer une telle effervescence malgré 2/3 très bons morceaux, suffit pas de monter aux 110db, et ça le trio mené par Ty nous l'a très vite fait comprendre, ressentir.
Que dire si ce n'est que ça a été le feu pendant un peu plus d'1h30, ce fut court mais d'une intensité dingue. Le public était super, comme si tous les gobelins de Toulouse/environs étaient sortis de leurs grottes, allant des 25 au 65 ans, tous chauds bouillant et j'ai l'impression d'avoir réellement vécu une communion de groupe, une vrai moment de trans collective, ca slamait à tout va, des pogos sur la quasi totalité de la largeur de la salle prenant bien 5 rangs d'épaisseur, dans la bienveillance. J'ai bien du perdre 3l d'eau à sauter comme un taré, je suis actuellement sur la fin des courbatures. A revoir dés que possible.

[Karras]

Soirée tribute bands avec le concert Pop Legends à l'Arena de Brest.
3 groupes se sont succédé : Beatles, Elton John et Abba : bien sûr tout ça est assez improbable, mais ça reste plutôt professionnel avec des voix assez proches des originaux. À noter que les Bestbeat joue sur les instruments et ampli d'époque ( et on se rend compte que la puissance était faible, même pour une salle moyenne ). Pas inoubliable, mais plutôt sympa.

[nunu]

Alter Bridge-Transbordeur 26 juin 2023

Tournée européenne pour Myles Kennedy et sa bande. Ils alternent entre festival et concert normal. En première partie sur la tournée c'est Mammoth WVH, le groupe de Wolfgang Van Halen.

19h58 le groupe attaque pour 45 minutes. 6 musiciens sur scene dont 3 guitares (dont une clairement en trop la plupart du temps), pour des extraits de leur premier album et deux morceaux du futur 2 ° album. Autant j'ai trouvé moyens les morceaux du premier album autant les nouveaux morceaux ont vraiment l'air prometteur. une première partie mitigé.



21h10 Alter Bridge entre en scène. Et c'est parti pur 17 morceaux pioché dans quasiment tous leur albums seuls The Last Hero et Walk the Sky ne sont pas représentés, soit 2 albums sur 8. Ca attaque fort avec des gros morceaux bien lourds dont Burn it Down sur laquelle Myles Kennedy laisse le chant au guitariste Mark tremonti. Apres 3/4 d'heure ou on a déja bien pris dans la tronche, petit break acoustique avec Watch over You avec Kennedy seul au chant et a la guitare et In Loving Memory ou Tremonti rejoint Kennedy. Ensuite le classique Blackbird qui fait chanter tout le monde. Puis ça continue jusqu'a Metalingus qui fait aussi chanter tout le monde. Le groupe s'en va, reviens pour deux morceaux et tout ça a 23 heures.

[tenia]

2 jours de Musilac (ma 1ere fois à ce festival), vendredi et samedi uniquement (sur 4 jours au total).

1er constat : les portes ouvrent à 14h30, mais des barrières sont encore présentes au niveau des scènes principales (qui sont côte-a-côte, ce qui explique qu'il n'y ait que 5 minutes entre chaque concert) et bloquant leur accès. En fait, ce 2e jeu de barrières n'est ouvert qu'environ 20 min avant le début du 1er concert là. Bizarre mais bon...
...2ème constat : faut dire qu'on crève de chaud et que passé l'esplanade (sa 3e scène, ses bars, sa bouffe), il n'y a plus un pèt' d'ombre et le terrain est du gravillon-caillouteux-poussiéreux beige bien sec et bien volatil. En un sens, ça évite de spontanément aller s'entasser là-bas pour faire un blanc à 20h. D'autant que comme toujours, même si je n'ai rien vu d'excessif, le rapport des Français à l'alcool fait que les pichets d'1.5L de bière, de mojito ou de vin se vendaient très bien, et rien de tel pour rester hydraté par la chaleur, c'est connu (en plus des nombreux fumeurs de pétards, qui s'ajoutaient aux clopeurs et vapoteurs histoire de bien enfumer la foule). D'ailleurs, il n'y a en fait qu'un point d'eau sur les 3 annoncés. Léger pour 25 000 personnes...

Logistique mise à part :
Vendredi :
Ayron Jones : rock électrique très grand public, avec un côté musical et vocal à la Lenny Kravitz (je lis que la 1ere chanson qu'il a appris à jouer est.. Fly Away). Le chanteur est plutôt sur la réserve côté interactions, mais le bassiste semble dans un délire assez amusant tandis, surtout, que le guitariste a un sourire jusqu'aux oreilles et semble vivre sa meilleure vie. Très agréable entrée en matière.

On a zappé Warhaus pour aller manger et boire un peu, on a visiblement pas loupé grand chose, c'est musicalement bien plus posé et a à peu près tuer l'ambiance électrique posée juste avant. Ballot.

Coach Party : on passe sur quelque chose d'un peu plus rapide et gentiment punk, c'est très très sympathique et emballe le public efficacement.

Lujipeka : avec son pot de harissa et son Moutain Dew gonflable sur la scène, le chanteur et ses deux collègues mettent du temps à monter l'ambiance mais s'amusent bien, discutent beaucoup avec le public, tentent des choses et profitent de la boucle en arc de cercle servant d'avancée pour Indochine (qui suivent après eux), malgré le décalage que ça leur génère dans les oreillettes. Ca enchaine en tout cas vite, c'est là aussi très sympa et plutôt sans prétention.

Lewis OfMan : on part sur de l'électro qui tape... mille fois trop fort. Tout le monde sort les bouchons d'oreille, les basses sont surdimensionnées au point d'en être immédiatement insupportables. Dommage car c'est musicalement pas dégueu, bien que placé sûrement 3h trop tôt (il fait encore largement jour). Sur la scène, le musicien se lâche complètement pour habiter l'espace, je pense qu'il a fini le set en pesant 5kg de moins.

Indochine : tête d'affiche de tête d'affiche, un paquet de monde n'était clairement venu que pour eux (la foule est d'ailleurs directement allée sur la scène concernée à l'ouverture des barrières, la différence entre les 2 scènes était ridiculement évidente). D'ailleurs, il y aurait à dire sur le nombre de fans imbuvables du groupe, têtes à claques insupportables qui font chier tout le monde avant que ça commence, puis pendant que les autres groupes jouent en attendant, puis quand le groupe démarre pour voir le mieux possible quitte à sur-tasser la foule (mention spéciale au mec de 2m15 arrivé 15 min avant le début du concert, s'est posé juste devant, et a passé une bonne partie du concert à filmer EN TENDANT ENCORE LES BRAS EN L'AIR - il a du filmer à 2m70 du sol). J'ai déjà fait des concerts avec des fans, le genre à hurler le nom du chanteur à la Patrick Bruel, mais eux sont vraiment désagréables : faut pas venir en festival pour gueuler à tous les groupes d'avant "C'est nul à chier, dégage !". Bref, avancée centrale très intéressante, variante du Central Tour leur permettant de bouger au-delà de la seule scène principale. Nous étions au centre ("fan zone" désignée, avec distrib de bracelets sur la base des 1ers arrivés 1ers servis, avec une quantité respectable mais, tant mieux pour nous, assez sous-évaluée car il y avait encore de la place au final), c'est assez intriguant voire parfois déconcertant de constamment tourner sur soi pour regarder Sirkis devant, les guitaristes sur les côtés, le reste du groupe sur la scène. Setlist dans la continuité là aussi de leur Central Tour, pas particulièrement de surprises de ce côté, sauf que pour cette 3e fois où je les vois, je n'avais jamais eu autant de loupés : Punker totalement loupée car Sirkis a oublié la moitié des paroles (heureusement que la chanson ne dure que 2 min 50) et bouts de paroles oubliées sur Un été français (qui a perdu ses poissons volants), coupure de son sur Alice et June, demie-reprise de Poker Face (de Lady Gaga, oui oui) méconnaissable vu l'anglais usuel de Sirkis (qui, je pense, a appris la chanson sans jamais lire les paroles, ne serait-ce que du refrain), perte du son d'un guitariste sur une autre chanson (Des fleurs pour Salinger, je crois)... Ca reste du gros œuvre qui envoie sec, avec une setlist versant énergique du groupe et toujours en mode karaoké géant, mais dans les détails, j'ai connu mieux.

On a regardé de loin Petit Biscuit, dont on a découvert un mec qui s'est mis à chanter, faire de la guitare, et a clairement fait un peu de muscu et a maintenant un physique d'adepte de gonflette. Méconnaissable.
Musicalement, jamais été fan, ça ne change pas. C'est sympa en live cependant (surtout quand tu vas chercher un Sprite au bar et que des gens que t'as jamais vu insiste pour te le payer et ajoute une pinte par-dessus) (aux prix pratiqués, je les en remercie largement).

Samedi :
Temples : de loin, le temps de rester encore un peu à l'ombre avant de se rapprocher des scènes. Très sympathique musicale, avec un chanteur à la voix assez haut perchée (ça m'a fait penser à Phoenix par moment), pour du rock-pop teinté de psychédélique. Pas désagréable du tout.

Flavien Berger : je ne dirais pas que c'était passionnant musicalement, mais ça reste ma perf' préférée du festival niveau découverte. Le mec a une présence scénique proche du néant et s'en amuse totalement, joue avec une scénographique minimale et compose un résultat qui serait descriptible comme un mélange de Paul Mirabel et Alex Vizorek qui ferait du Katerine. Au bout de 2 min, il coupe tout et nous a dit avoir oublié de prévenir que les paroles de la chanson était "Cling Cling Cling Cling, Cling Cling Cling Cling Cling, Cling Cling Cling, Cling" et de relancer là dessus. On a eu à du mytho-beat box, des élucubrations entre les chansons ("J'aime bien finir mes chansons en faisant "Dou dou dou dou", car dans le mot Doux, il y a "dou", et je défie quiconque de me démontrer que le mot Doux est dur"), et surtout une descente dans la fosse micro sans fil à la main en semblant inventer à la volée des paroles du style "Je me demande d'ailleurs si les voisins entendent la musique, ils doivent se demander ce que c'est comme techno, enfin pas vraiment de la techno mais plutôt de la house assez tranquille; wahou la portée de ce micro est énorme !; et maintenant je me retourne et je me vois de derrière dans l'écran géant, quelle expérience existentielle"

Selah Sue : absolument pas ma came musicale du tout, mais indéniablement une belle perf notamment vocale.

Franz Ferdinand : je les avais vu en Zénith en 2014, c'est encore mieux en festival quand le public semble tout connaître. Interactions entre chaque chanson, venue impromptue de Clara Luciani (qui est enceinte du chanteur du groupe) pour une chanson, allers-et-venues des différents musiciens, c'est carré, ça envoie sec et ça s'amuse beaucoup avec le public (le replay du concert sur Arte m'a d'ailleurs permis de voir jusqu'où il allait - on était aux barrières depuis Flavien Berger, avec un peu d'espace d'ailleurs, c'était respirable).

Iggy Pop : On passe encore un cran même si musicalement je ne suis que très moyennement fan. Mais passé un interlude musical de 4-5 minutes, il débarque en faisant des doigts à tout le monde, chope le micro et y va. Je ne sais plus s'il est resté 1 ou 2 minutes avant de se mettre torse poil, il est descendu de la scène pour aller sur les barrières de la fosse au bout de 10 minutes, sur une setlist très punk et énergique, entrecoupée de toutes les variantes possibles de Fuck à chaque interaction avec le public. Public enjoué, ravi d'être là même si pas grand monde semblait connaître beaucoup plus de pistes que moi. Pas bien grave, ça apprécie les gros classiques, ça chante sur The Passenger, Lust for Life et I Wanna Be Your Dog. Gros kif sur Search and Destroy, que les cuivres appuient très efficacement sur son outro instrumentale. Petit rappel de 10 minutes (c'est le seul concert que j'ai vu avec un "vrai rappel", càd tout le monde part pendant 3 minutes pour revenir).

Phoenix : j'étais venu pour eux, je n'ai été déçu "que" par un côté assez distant avec le public, surtout après les 2 précédents sets, très communicatifs. Là, il aura fallu 3 chansons pour que Thomas Mars parle au public, et c'est resté ensuite très sporadique, hormis un hommage touchant à Philippe Zdar, originaire d'Aix Les Bains et dont l'esplanade où se joue Musilac devrait porter son nom l'année prochaine. Il aurait pu être judicieux de faire sauter Love Like A Sunset, morceau quasi instrumental de 7 minutes 30, pour le remplacer par un peu plus d'interactions. D'autant que le public en avait besoin, vu qu'aux barrières, hormis un ou deux classiques, y avait à peu près personne pour chanter en chœur (avec un très beau flop sur If I Ever Feel Better), contrairement à Franz Ferdinand. Surprenant.
Musicalement, ce fut super carré, avec une setlist privilégiant beaucoup Wolfgang Amadeus Phoenix (il ne manquait que Fences et Countdown, au final) mais jouant pas mal d'Alpha Zulu aussi (setlist de plus de 20 pistes au total). Jolie scénographie, peut-être justement ce qui fait que le groupe s'en est satisfait et n'a pas été plus haranguer le public. Reste cependant un beau crowdsurfing de Thomas Mars sur le final, qui a fini par aller se poser à genoux, tenu par le public en-dessous, 50m dans le public, pour revenir en crowd-roulant au-dessus du public jusqu'à la scène.
Bref, c'était bien cool, mais un peu distant.

Cerrone : set de Cerrone pour finir, remonté d'un cran dans le programme et basculé sur une des scènes principales après l'annulation de Pedro Winter pour problème de santé. Ce fut carré, pur set de DJ derrière ses "platines" (un iBook et 1 table de mixage à côté), variant entre des sonorités disco et club-house plus récentes. Le "petit plus", c'était l'écran derrière lui qui alternait visuels électroniques (motifs géométriques, etc) avec des extraits de clips de ces chansons... où tout était d'époque.
Mais musicalement, c'était parfait pour conclure, d'autant que cette fois-ci, contrairement à Lewis OfMan, le son était très bien équilibré.

[Flol]

Flavien Berger : je ne dirais pas que c'était passionnant musicalement, mais ça reste ma perf' préférée du festival niveau découverte. Le mec a une présence scénique proche du néant et s'en amuse totalement, joue avec une scénographique minimale et compose un résultat qui serait descriptible comme un mélange de Paul Mirabel et Alex Vizorek qui ferait du Katerine. Au bout de 2 min, il coupe tout et nous a dit avoir oublié de prévenir que les paroles de la chanson était "Cling Cling Cling Cling, Cling Cling Cling Cling Cling, Cling Cling Cling, Cling" et de relancer là dessus. On a eu à du mytho-beat box, des élucubrations entre les chansons ("J'aime bien finir mes chansons en faisant "Dou dou dou dou", car dans le mot Doux, il y a "dou", et je défie quiconque de me démontrer que le mot Doux est dur"), et surtout une descente dans la fosse micro sans fil à la main en semblant inventer à la volée des paroles du style "Je me demande d'ailleurs si les voisins entendent la musique, ils doivent se demander ce que c'est comme techno, enfin pas vraiment de la techno mais plutôt de la house assez tranquille; wahou la portée de ce micro est énorme !; et maintenant je me retourne et je me vois de derrière dans l'écran géant, quelle expérience existentielle"

Ah ah ça avait l'air exceptionnel.
Lui je le connaissais pas il y a encore 6 mois, jusqu'à ce que je voie Tout le monde aime Jeanne, dont il a composé la musique, et coup de cœur direct pour cet univers. Il faudrait vraiment que je me penche sérieusement sur le reste de sa discographie.

[tenia]

Ah ah ça avait l'air exceptionnel.

Ah mais totalement, avec sa scéno Eurovision-compatible (deux blocs transparents de chaque côté de lui, traversés de tubes de neons, et avec des petits morceaux sur axe rotatif qui se mettent à tourner, ou d'autres qui se déploient pour faire comme des petites ailes - exemple ici) et son air "voilà, euh bah, c'est parti, quoi".
Mais j'avais du mal à ne pas me dire que ça doit être un sacré exercice de maîtrise de soi pour avoir autant l'air décontracté voire un peu ailleurs alors que tu joues devant plusieurs milliers de personnes.
Mais le public a joué le jeu, c'était top.

[bocina]

Selah Sue est généreuse sur scène et sur cette tournée elle a pas mal de zicos et de Choristes.