Cinéma japonais : les livres et revues

Pour parler de toute l'actualité des livres, de la musique et de l'art en général.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Avatar de l’utilisateur
k-chan
squatteur
Messages : 14287
Inscription : 16 avr. 05, 05:22
Localisation : on the road again.

Message par k-chan »

gnome a écrit ::|
Pareil ! :| :lol:
Avatar de l’utilisateur
-Kaonashi-
Tata Yuyu
Messages : 11413
Inscription : 21 avr. 03, 16:18
Contact :

Message par -Kaonashi- »

k-chan a écrit :
gnome a écrit ::|
Pareil ! :| :lol:
En plus je comptais justement faire une petite contribution à ce topic en parlant de ce livre de Noel Burch, très complexe et au point de vue particulier sur le cinéma japonais. Promis j'y reviens rapidement. ;)
Image
perso / senscritique.com/-Kaonashi- / Letterboxd
Spoiler (cliquez pour afficher)
Image
Avatar de l’utilisateur
k-chan
squatteur
Messages : 14287
Inscription : 16 avr. 05, 05:22
Localisation : on the road again.

Message par k-chan »

-Kaonashi Yupa- a écrit :Promis j'y reviens rapidement. ;)
:D
Avatar de l’utilisateur
-Kaonashi-
Tata Yuyu
Messages : 11413
Inscription : 21 avr. 03, 16:18
Contact :

Message par -Kaonashi- »

Le 12 mars, k-chan a écrit :
-Kaonashi Yupa- a écrit :Promis j'y reviens rapidement. ;)
:D
:oops:
(et pourtant j'ai sorti le livre en prévision d'en parler brièvement ici, mais j'ai pas encore pris la peine. Désolé k-chan. :arrow:)
Image
perso / senscritique.com/-Kaonashi- / Letterboxd
Spoiler (cliquez pour afficher)
Image
Avatar de l’utilisateur
-Kaonashi-
Tata Yuyu
Messages : 11413
Inscription : 21 avr. 03, 16:18
Contact :

Message par -Kaonashi- »

  • Image
    Pour un observateur lointain - Forme et signification dans le cinéma japonais (To the Distant Observer : Form and Meaning in Japanese Cinema), de Noel Burch, 1979

    TABLE DES MATIERES

    Avertissement
    Préface

    I. Arrière-plans, prémisses
    1. Un système de contradiction
    2. Un système de signes
    3. Un texte sans limites

    II. Une rivière gelée ?
    4. Une machine fait son apparition
    5. Parenthèse sur l'histoire du cinéma
    6. Des avatars d'une loi universelle
    7. Des remparts de la tradition

    III. Courants contraires
    8. Modules de transformation
    9. Lignes et espaces
    10. Destin de modes étrangers
    11. Déplacements et condensations
    12. Surface et profondeur
    13. Kinugasa Teikosuke

    IV. Arbres de fer - Fleurs d'or
    14. Poids de l'histoire et de la technologie
    15. Quelques remarques sur le syndrome des genres
    16. Ozu Yasujiro
    17. Naruse Mikio et Yamanaka Sadao
    18. De l'architecture
    19. Ishida Tamizo
    20. Mizoguchi Kenji
    21. Shimizu Hiroshi et quelques autres
    22. Epilogue à un âge d'or

    V. Une chaîne se brise
    23. Cinéma et "démocratie"
    24. Kurosawa Akira
    Et maintenant ?

    VI. Post-scriptum
    25. Oshima Nagisa
    26. L'indépendance : grandeurs et misère

    Postface (1981)
    Liste des ouvrages consultés
    Index des noms
    Index des films cités
Par contre, je ne peux pas donner beaucoup de précision : j'avais commencé à étudier le bouquin pour la fac, il y a cinq ans, je n'avais pas tout lu (seulement la première partie, je crois).
C'est intéressant quand il s'agit de l'histoire du cinéma japonais avant la Seconde Guerre mondiale. Après cette période, en gros, Noel Burch considère le cinéma japonais comme perverti par le modèle occidental (américain avant tout), moins purement japonais, et donc beaucoup moins intéressant. Par exemple, les films de Mizoguchi (chapitre 20, que j'ai relu en diagonale il y a quelques semaines) des années 50 sont d'après lui de bons films mais pas ses meilleurs, pas les plus intéressants.

Désolé, je ne ferai pas de fiche de lecture plus précise, par manque d'intérêt pour le bouquin en général, et surtout par flemme.
Image
perso / senscritique.com/-Kaonashi- / Letterboxd
Spoiler (cliquez pour afficher)
Image
Avatar de l’utilisateur
k-chan
squatteur
Messages : 14287
Inscription : 16 avr. 05, 05:22
Localisation : on the road again.

Message par k-chan »

Merci bien. :)
-Kaonashi Yupa- a écrit :Après cette période, en gros, Noel Burch considère le cinéma japonais comme perverti par le modèle occidental (américain avant tout), moins purement japonais, et donc beaucoup moins intéressant. Par exemple, les films de Mizoguchi (chapitre 20, que j'ai relu en diagonale il y a quelques semaines) des années 50 sont d'après lui de bons films mais pas ses meilleurs, pas les plus intéressants.
Huum, voilà le genre de truc qui m'énerve !
Qu'est-ce qu'un "film japonais" ? En quoi les films d'après-guerre serait "moins japonais" ?
Je déteste ça. Je trouve ça nul. Dans ce cas, pourquoi ne pas dire ( ? ) : le cinéma est une invention occidentale, les japonais qui font dans l'art cinématographique sont des artistes moins japonais que les autres...
Rhaaa lala !!

Mizoguchi, il adaptait les aventures de Arsène Lupin en 1923, et il se gavait sûrement de films de tout horizon, comme Ozu, kurosawa et les autres. Ozu, avant guerre, il faut voir les films qu'il réalisait. Il était très influencé par les films de gangsters et les comédies qui venaient d'amérique. Il adorait Lubitsch, et 'Citizen Kane' deviendra en 41 son film préféré. Pourtant, il n'a jamais été plus japonais que dans sa dernière période. Kinugasa, en réalisant 'Une page folle' en 1926, il était forcément influencé par le cinéma d'occident. Cette influence est inévitable. Elle était là avant la guerre, elle est là depuis l'après-guerre. Et depuis la découverte de 'Rashômon', les occidentaux sont eux-même influencé par le cinéma japonais. Mais ça n'a rien de grave, de malsain, ou autre. Ce n'est pas pour autant du cinéma impur.

Alors les films japonais d'après-guerre seraient moins japonais ? 'Les amants crucifiés', en quoi est-ce moins japonais que 'Pauvres humains et ballons de papier' de Sadao Yamanaka ?

Enfin je ne comprends pas... Ca me gave. Aux chiottes Noël Burch ! :mrgreen:
Avatar de l’utilisateur
Major Dundee
Producteur Exécutif
Messages : 7089
Inscription : 15 mai 06, 13:32
Localisation : Bord de la piscine de "Private Property"

Message par Major Dundee »

k-chan a écrit :Merci bien. :)
-Kaonashi Yupa- a écrit :Après cette période, en gros, Noel Burch considère le cinéma japonais comme perverti par le modèle occidental (américain avant tout), moins purement japonais, et donc beaucoup moins intéressant. Par exemple, les films de Mizoguchi (chapitre 20, que j'ai relu en diagonale il y a quelques semaines) des années 50 sont d'après lui de bons films mais pas ses meilleurs, pas les plus intéressants.
Huum, voilà le genre de truc qui m'énerve !
Qu'est-ce qu'un "film japonais" ? En quoi les films d'après-guerre serait "moins japonais" ?
Je déteste ça. Je trouve ça nul. Dans ce cas, pourquoi ne pas dire ( ? ) : le cinéma est une invention occidentale, les japonais qui font dans l'art cinématographique sont des artistes moins japonais que les autres...
Rhaaa lala !!

Mizoguchi, il adaptait les aventures de Arsène Lupin en 1923, et il se gavait sûrement de films de tout horizon, comme Ozu, kurosawa et les autres. Ozu, avant guerre, il faut voir les films qu'il réalisait. Il était très influencé par les films de gangsters et les comédies qui venaient d'amérique. Il adorait Lubitsch, et Citizen Kane deviendra en 41 son film préféré. Pourtant, il n'a jamais été plus japonais que dans sa dernière période. Kinugasa, en réalisant une page folle en 1926, il était forcément influencé par le cinéma d'occident. Cette influence est inévitable. Elle était là avant la guerre, elle est là depuis l'après-guerre. Et depuis la découverte de Rashômon, les occidentaux sont eux-même influencé par le cinéma japonais. Mais ça n'a rien de grave, de malsain, ou autre. Ce n'est pas pour autant du cinéma impur.

Alors les films japonais d'après-guerre serait moins japonais ? Les amants crucifiés, en quoi est-ce moins japonais que Pauvres humains et ballons de papier de Sadao Yamanaka ?

Enfin je ne comprends pas... Ca me gave. Aux chiottes Noël Burch ! :mrgreen:
Reste cool k-chan :wink: mais continue de remettre les pendules à l'heure. C'est bon pour ceux qui comme moi aime beaucoup ce cinéma sans en avoir une connaissance très pointue.
Avatar de l’utilisateur
k-chan
squatteur
Messages : 14287
Inscription : 16 avr. 05, 05:22
Localisation : on the road again.

Message par k-chan »

Major Dundee a écrit :Reste cool k-chan :wink:
Ca va, je suis zen. :mrgreen:
Avatar de l’utilisateur
-Kaonashi-
Tata Yuyu
Messages : 11413
Inscription : 21 avr. 03, 16:18
Contact :

Message par -Kaonashi- »

À propos de ta réaction, k-chan : il ne faut pas t'emballer, je n'ai fait que résumer grossièrement l'argumentation de Burch, tout en avouant que ça fait longtemps que j'ai lu ce bouquin (même pas en entier, qui plus est).

Par ailleurs, je peux comprendre une argumentation de ce type, sans pour autant être d'accord. On peut regretter qu'une cinématographie nationale soit influencée par un nouveau modèle dominant et, du coup, perde un peu de sa spécificité.
Mais ça ne doit pas faire oublier évidemment que être sous influence ne signifie pas nécessairement copier à la lettre le modèle, cela peut aussi être injecter de bonnes idées vues ici ou là dans sa propre manière de faire un film. De ce point de vue, je pense que Kurosawa fait une excellent synthèse entre l'influence du cinéma américain et un style de cinéma appartenant sans objection possible à la culture japonaise.

Il faudrait que je me replonge dans le livre de Burch, finalement, d'en parler ça m'en a donné l'envie. Là encore, je ne promets pas d'y revenir de suite, mais un de ces quatres j'en reparlerai.
Image
perso / senscritique.com/-Kaonashi- / Letterboxd
Spoiler (cliquez pour afficher)
Image
joe-ernst
Décorateur
Messages : 3819
Inscription : 20 mars 06, 15:11
Localisation :

Message par joe-ernst »

J'avoue ne pas avoir été plus loin que quelques lignes, tellement ce livre me tombait des mains par son côté masturbation intellectuelle.

Un mauvais achat... :(
L'hyperréalisme à la Kechiche, ce n'est pas du tout mon truc. Alain Guiraudie
Avatar de l’utilisateur
gnome
Iiiiiiil est des nôôôôtres
Messages : 20810
Inscription : 26 déc. 04, 18:31
Localisation : sleeping in the midday sun...

Message par gnome »

joe-ernst a écrit :Un mauvais achat... :(
Que je ne ferai pas...

C'est certainement le très bon achat pour l'étudiant en cinéma ou celui qui aime la masturbation intellectuelle (comme tu dis) du style, je démolis un film sur un travelling (toute ressemblance avec un film célèbre pour cette controverse n'est pas fortuite), mais pas pour moi...
Image
Avatar de l’utilisateur
Boubakar
Mécène hobbit
Messages : 52249
Inscription : 31 juil. 03, 11:50
Contact :

Message par Boubakar »

Le Hors-série de Positif (festival de Cannes) propose une (petite) interview de Kurosawa, publiée dans le magazine à propos de Kagemusha.
Avatar de l’utilisateur
k-chan
squatteur
Messages : 14287
Inscription : 16 avr. 05, 05:22
Localisation : on the road again.

Re: Cinéma JAPONAIS : les livres et revues...

Message par k-chan »

100 ans de cinéma japonais

Acheté hier. Merci les chèques culture.

Image



Cet ouvrage de référence, qui accompagne la rétrospective se déroulant conjointement à La Cinémathèque française et à la Maison de la culture du Japon dans le cadre de « Japonismes 2018 », retrace cent ans de cinéma japonais, des premiers films muets à aujourd’hui, en passant par son âge d’or. Il est est préfacé par Hirokazu Kore-eda, lauréat de la Palme d’or du Festival de Cannes 2018

La couverture est très belle, mais à première vue, quelle déception devant "Cet ouvrage de référence" qui "retrace cent ans de cinéma japonais", puisque le contenu se présente en fait comme un catalogue de tous les films diffusés dans le cadre du "japonisme 2018". Rien de plus. Pas de chapitres sur l'histoire du cinéma japonais, sur les cinéastes évoqués, sur les acteurs phares ou autres... Bref, juste les films de la rétro. C'est faiblard. Et la mise en page... aïe ! Elle ne me plait vraiment pas beaucoup. L'intérieur n'est pas franchement beau. Voilà ce que ça donne : environ une centaine de films présentés, avec 2 pages pour chaque film. Chaque film est présenté ainsi : le titre écrit en très très gros, une fiche technique, le synopsis, une critique, 1 seule photo par film (parfois très belle, parfois très mal choisie)... et beaucoup de blanc autour. Franchement, avec une mise en page plus travaillée, il y avait de quoi faire plus beau et plus fourni. Ne serait-ce que d'un point de vue iconographique.

Bref, un livre à regarder plus en détail, mais là, comme ça, ça ne ressemble pas à l'ouvrage de référence promis.


Voilà à quoi ressemble l'intérieur :

Image


Après, disons que ça reste intéressant d'avoir des présentations de films parfois très méconnus, donc je ne vais pas non plus pleurer, et cette nouvelle compilation d'informations est la bienvenue parmi les nombreux ouvrages que je possède sur le sujet.
Avatar de l’utilisateur
cinephage
C'est du harfang
Messages : 23873
Inscription : 13 oct. 05, 17:50

Re: Cinéma japonais : les livres et revues

Message par cinephage »

Je pense qu'il faut surtout savoir que c'est l'équivalent d'un catalogue d'exposition, appréciable pour qui a profité de l'exposition, mais trompeur quant à son titre...
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
bruce randylan
Mogul
Messages : 11652
Inscription : 21 sept. 04, 16:57
Localisation : lost in time and lost in space

Re: Cinéma japonais : les livres et revues

Message par bruce randylan »

Ah, ça refroidit :?
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
Répondre