News : Sortie livres Ciné !

[cinephage]

J'étais complètement passé à coté. J'achèterai tout ça à l'occasion, au vu du prix, ça n'est clairement pas un achat anodin...

[Strum]

Federico avait donné le lien d'une interview de Vecchiali à propos de ce livre, qui s'il parait effectivement intéressant semble comporter quelques jugements excessifs, notamment sur Renoir et Guitry (dans cette même interview, Vecchiali se réjouis d'ailleurs de donner dans la controverse) :

http://www.telerama.fr/cinema/non-jean- ... ,64252.php

[cinephage]

Qui eût cru que notre forumeur intempestif qui sévissait sous le pseudonyme de Pauley cachait en réalité Paul Vecchiali ??

Blague à part, il en fait peut-être un peu trop, mais il est clair que beaucoup de films français des années 30 sont méconnus. Autant le cinéma américain parvient à préserver sa mémoire, autant j'ai vraiment découvert sur le tard des cinéastes fameux tels que Raymond Bernard, Julien Duvivier ou Jean Grémillon, tant il semble ne rester que l'héritage des critiques d'après-guerre (Pagnol, Guitry, Renoir &Vigo sont toujours évoqués, les autres sont nettement en retrait. Une hiérarchie figée depuis longtemps, reprise de façon quasi dogmatique sans grand moyen de vérifier, qu'il serait sain d'interroger). Et il reste sans doute pas mal de pépites à découvrir.

[Strum]

Blague à part, il en fait peut-être un peu trop, mais il est clair que beaucoup de films français des années 30 sont méconnus. Autant le cinéma américain parvient à préserver sa mémoire, autant j'ai vraiment découvert sur le tard des cinéastes fameux tels que Raymond Bernard, Julien Duvivier ou Jean Grémillon, tant il semble ne rester que l'héritage des critiques d'après-guerre...Et il reste sans doute pas mal de pépites à découvrir.

Ca c'est sûr, et ce patrimoine à découvrir est malheureusement beaucoup moins bien servi en matière de restauration/diffusion en dvd que le cinéma américain des années 30. Là est le principal problème ; si ces films étaient davantage vus (aussi bien par les critiques que par les cinéphiles), sans doute la doxa critique serait-elle moins facilement défendable et donc plus facilement remise en cause. Pour autant, taper sur Renoir ou Guitry ne fera pas forcément que des films oubliés car invisibles seront plus vus.

[cinephage]

D'accord sur le principe, mais, en l'occurence, il "tape" sur Renoir en disant qu'il n'est pas le plus grand cinéaste des années 30, mais juste un grand cinéaste.
C'est tout de même pas très agressif, comme rentre-dedans. Tout au plus fait-il l'effort d'argumenter sur des exemples précis, ce qui amplifie la portée de sa critique. Mais ça reste relativement bénin, au final.
En tout cas, même si je sens que je ne serais pas toujours d'accord avec lui, j'ai bien envie de le lire son bouquin.

[Strum]

D'accord sur le principe, mais, en l'occurence, il "tape" sur Renoir en disant qu'il n'est pas le plus grand cinéaste des années 30, mais juste un grand cinéaste.
C'est tout de même pas très agressif, comme rentre-dedans. Tout au plus fait-il l'effort d'argumenter sur des exemples précis, ce qui amplifie la portée de sa critique.

Ce sont justement ces exemples qui me font dire qu'il "tape" sur Renoir : films militants "ignobles", la Bête humaine "vulgaire", Le Carrosse d'or "une pitrerie" avec des dialogues "d'une bétise !"

C'est un vocabulaire que je trouve pour ma part agressif pour parler de films. Mais apparemment, il revendique cette approche cinéphile polémique dans son interview, sans doute sa manière de lancer le débat. Bref, je suis d'accord pour dire que son livre doit être intéressant quand il parle des films qu'il aime.

[cinephage]

Sur le Carosse d'or, il développe moins, mais sur la bête humaine...

J'aime énormément La Bête humai­ne. Mais même là, il y a de ces vulgarités : Gabin et Simone Simon rentrent dans le noir pour faire l'amour et voilà Renoir qui panoramique sur un énorme tuyau d'où se déverse de l'eau dans un seau... Autre faute de goût, cinématographique, celle-là : Gabin et Simone Simon s'ap­prêtent à danser, ils s'enlacent et au lieu de les suivre - on est pantelant, on n'attend que ça ! - Renoir fait un plan de coupe sur le chef d'orchestre ! Pourquoi ? Quelle est la nécessité ciné­matographique de ce plan de coupe ? Que fout ce chef d'orchestre entre Gabin et Simone Simon ?

Il explicite assez bien ce qu'il appelle vulgarité : des éléments de montage qui, selon lui, perturbent la fluidité du film ou apportent des éléments prosaïques ("vulgaires", donc) et inutiles. Je le sens assez capable d'expliciter ses critiques. Si le ton en est mordant, j'ai l'impression qu'il appuie ses termes sur des analyses, qu'on peut ne pas partager, mais qui ne me paraissent pas gratuites.

[Strum]

Je le sens assez capable d'expliciter ses critiques. Si le ton en est mordant, j'ai l'impression qu'il appuie ses termes sur des analyses, qu'on peut ne pas partager, mais qui ne me paraissent pas gratuites.

Il faudrait lire le livre pour le savoir, mais je pense aussi qu'il s'appuie sur des analyses.

[Wagner]

En tout cas, même si je sens que je ne serais pas toujours d'accord avec lui, j'ai bien envie de le lire son bouquin.

Il peut aussi être problématique d'acheter un livre pour y trouver ce qu'on aurait pu écrire soi même

[vivian]

Content de voir que mon post vous a fait réagir concernant ce bouquin de Vecchiali.
Par contre, j'ai appris par hasard qu'il y a une grosse erreur d'impression impardonnable de la part de l'éditeur !!
Il manque une centaine de pages au tome 1 !!
en effet, les réalisateurs entre Michel Berheim et Solange Bussi ont disparu, manque ainsi plusieurs réalisateurs tels Berthomieu et surtout Bunuel !!!
Incroyable, non ?

http://www.marcel-carne.com/blog/2011/0 ... annees-30/

[Wagner]

Il manque une centaine de pages au tome 1 !!

C'est pas les cent pages qui sont allées en trop dans le bouquin de PPDA par hasard?

[joe-ernst]

Content de voir que mon post vous a fait réagir concernant ce bouquin de Vecchiali.
Par contre, j'ai appris par hasard qu'il y a une grosse erreur d'impression impardonnable de la part de l'éditeur !!
Il manque une centaine de pages au tome 1 !!
en effet, les réalisateurs entre Michel Berheim et Solange Bussi ont disparu, manque ainsi plusieurs réalisateurs tels Berthomieu et surtout Bunuel !!!
Incroyable, non ?

http://www.marcel-carne.com/blog/2011/0 ... annees-30/

Merci pour cette info et pour cette critique. Cela m'a vraiment donné envie d'acheter ces deux volumes. Cela dit, je me demande si c'est la raison, ces cent pages manquantes, pour laquelle le livre n'est plus disponible sur Amazon. Je vais donc attendre quelque peu...

[vivian]

pour ceux qui ont pas vu l'update sur mon blog mais un addendum de 80 pages est disponible depuis vendredi.
Les lecteurs concernés sont invités à les contacter directement pour recevoir gratuitement cet addendum : http://www.editionsdeloeil.com.
ou bien vérifier en magasin qu'ils l'ont à disposition.
et sinon Paul Vecchiali sera en dédicace à Paris les :
- le mercredi 26 à la librairie du MK2 Quai de Loire dès 19h30
- le samedi 29 à la librairie du centre Pompidou de 17h30 à 19h
- le dimanche 30 à la librairie Ciné Reflet dès 17h

[Randolph Carter]

Avec Les Tueurs (1946) et A bout portant (1964), Robert Siodmak et Don Siegel ont créé deux fictions singulières à partir de la nouvelle d'Hemingway dont ils affirmaient s'inspirer.
Jalons du film noir, ces oeuvres ne se résument pour autant ni à des adaptations ni à des films de genre. Leçons de ténèbres, méditations sur la mort, le temps, le désir et le libre arbitre, ces belles infidèles substituent à la sécheresse du matériau d'origine un lyrisme et un romanesque qui n'appartiennent qu'au cinéma. Chez Siodmak, une esthétique hybride, faite d'éclats paroxystiques ou contemplatifs, ménage des brèches dans la clôture du récit et nourrit une rêverie élégiaque ; chez Siegel, la lucidité aveuglante de la vision prend acte du pire mais réaffirme la grandeur d'un risque assumé.
Dans les deux films, la mécanique implacable du scénario est sans cesse contredite par une mise en scène qui célèbre la fiction comme déploiement d'histoires virtuelles. Là réside leur beauté secrète : dans cette volonté d'offrir au spectateur un espace de liberté, la suggestion d'une inépuisable énigme. Ainsi ouvrent-ils une réflexion sur cette infinie ramification des possibles qu'on appelle la fiction.

Un livre qui semble avoir échappé à votre attention et dont le résumé donné par Decitre semble prometteur...

[Jack Carter]

chez le meme editeur, prevu pour mars