C'est dans quelle saison?Lord Henry a écrit :Pour ce que j'en sais, l'épisode a été coréalisé par Cassavetes, Falk et Nicholas Colasanto, mais seul le nom de ce dernier apparaît au générique.
Columbo
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Columbo: Try and Catch Me (Le mystère de la chambre forte) (James Frawley, 1977) :
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Premier Columbo signé Frawley, celui-là est surtout (comme beaucoup de ces téléfilms d'ailleurs) une très belle confrontation entre les deux personnages principaux. Falk et Gordon, l'inoubliable Maude d'Harold et Maude, parviennent à écrire une très belle partition entre malice et respect.
Comme rarement cette fois, l'intrigue policière et la manière dont Columbo démêle l'écheveau n'est pas le plus important, ni même le plus intéressant. C'est bien cette relation particulière, le cabotinage de la vieille dame qui valent leur pesant d'or.
Thompson et Tuckhaoe les deux scénaristes se permettent les gaillards, ne nous livrer une oeuvre rehaussée de quelques moments étranges, presque poétiques, rendant hommage à la philosophie même du personnage Columbo, soulignant son humanité, révêlant ce qui fait le force de ce personnage, sa grandeur (notamment au moment du discours qu'il tient invité par la vieille dame devant une féminine assemblée).
Du point de vue esthétique, quelques séquences sont finement mises en scène, je pense surtout à l'entrée en matière somptueuse, l'affrontement plein de sous-entendus, avec un double discours extrêmement bien écrit, entre la vieille dame et sa future victime.
Autre point hautement jouissif dans ce téléfilm, la bonne tenue de la musique. Composée par un Pat Williams que je ne connais pas, elle m'a paru plutôt bien amenée, accompagnant justement le récit.
Un très bon Columbo.
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Premier Columbo signé Frawley, celui-là est surtout (comme beaucoup de ces téléfilms d'ailleurs) une très belle confrontation entre les deux personnages principaux. Falk et Gordon, l'inoubliable Maude d'Harold et Maude, parviennent à écrire une très belle partition entre malice et respect.
Comme rarement cette fois, l'intrigue policière et la manière dont Columbo démêle l'écheveau n'est pas le plus important, ni même le plus intéressant. C'est bien cette relation particulière, le cabotinage de la vieille dame qui valent leur pesant d'or.
Thompson et Tuckhaoe les deux scénaristes se permettent les gaillards, ne nous livrer une oeuvre rehaussée de quelques moments étranges, presque poétiques, rendant hommage à la philosophie même du personnage Columbo, soulignant son humanité, révêlant ce qui fait le force de ce personnage, sa grandeur (notamment au moment du discours qu'il tient invité par la vieille dame devant une féminine assemblée).
Du point de vue esthétique, quelques séquences sont finement mises en scène, je pense surtout à l'entrée en matière somptueuse, l'affrontement plein de sous-entendus, avec un double discours extrêmement bien écrit, entre la vieille dame et sa future victime.
Autre point hautement jouissif dans ce téléfilm, la bonne tenue de la musique. Composée par un Pat Williams que je ne connais pas, elle m'a paru plutôt bien amenée, accompagnant justement le récit.
Un très bon Columbo.
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Columbo: Murder Under Glass (Meurtre à la carte) (Jonathan Demme, 1978) :
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Avant de faire L'agronomist, Philadelphia et autres Silence des Agneaux, Demme s'est commis dans la veine Columbo et ce, de manière plutôt réussie.
Cette enquête est par bien des aspects particulièrement savoureuse.
D'abord il s'agit d'une histoire qui baigne dans les sauces, le vin, les gâteaux, escalopes, caviar, champignons et autres sushis. On est dans le monde salivant des cuisiniers, des chefs, marmitons et des critiques gastronomes. L'un de ces derniers d'ailleurs tient entre ses griffes critiques le devenir de certains chefs. Extorsion en quelque sorte. La révolte de l'un des chefs et c'est la mort.
Ce qui est particulièrement délicieux ici c'est que les personnages sont tout le temps en train de bouffer ou de faire de la bouffe. Columbo s'en donne à coeur joie et le spectateur de baver d'envie. Même à la banque on se prête avec une allégresse propre au partage culinaire à la sustentation gourmande. Il en ressort ainsi une sorte d'humour et de liesse constante. Un ton léger. Appétissant.
Falk, Jourdan et la belle Danese (que je ne connaissais pas) cabotinent, s'amusent, c'est évident et exquis à voir. Jourdan surtout, en fait des tonnes. Mais il en ressort une drôlerie chafouine que j'ai siroté d'aise.
Les ressorts de l'intrigue sont un peu plus ordinaires. Il est toujours un peu ennuyeux dans un Columbo quand ce sont les évènements qui viennent à lui, pour lui donner les clés de l'enquête. C'est dommage qu'il débarque juste au moment où le meurtrier manie l'arme du crime... Une facilité scénaristique qui aurait pu être autrement préjudiciable si comme je le disais le ton et l'élan général du téléfilm n'étaient pas aussi enlevés.
Un très bon Columbo pour ma part.
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Avant de faire L'agronomist, Philadelphia et autres Silence des Agneaux, Demme s'est commis dans la veine Columbo et ce, de manière plutôt réussie.
Cette enquête est par bien des aspects particulièrement savoureuse.
D'abord il s'agit d'une histoire qui baigne dans les sauces, le vin, les gâteaux, escalopes, caviar, champignons et autres sushis. On est dans le monde salivant des cuisiniers, des chefs, marmitons et des critiques gastronomes. L'un de ces derniers d'ailleurs tient entre ses griffes critiques le devenir de certains chefs. Extorsion en quelque sorte. La révolte de l'un des chefs et c'est la mort.
Ce qui est particulièrement délicieux ici c'est que les personnages sont tout le temps en train de bouffer ou de faire de la bouffe. Columbo s'en donne à coeur joie et le spectateur de baver d'envie. Même à la banque on se prête avec une allégresse propre au partage culinaire à la sustentation gourmande. Il en ressort ainsi une sorte d'humour et de liesse constante. Un ton léger. Appétissant.
Falk, Jourdan et la belle Danese (que je ne connaissais pas) cabotinent, s'amusent, c'est évident et exquis à voir. Jourdan surtout, en fait des tonnes. Mais il en ressort une drôlerie chafouine que j'ai siroté d'aise.
Les ressorts de l'intrigue sont un peu plus ordinaires. Il est toujours un peu ennuyeux dans un Columbo quand ce sont les évènements qui viennent à lui, pour lui donner les clés de l'enquête. C'est dommage qu'il débarque juste au moment où le meurtrier manie l'arme du crime... Une facilité scénaristique qui aurait pu être autrement préjudiciable si comme je le disais le ton et l'élan général du téléfilm n'étaient pas aussi enlevés.
Un très bon Columbo pour ma part.
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Columbo: Make Me a Perfect Murder (Meurtre parfait) James Frawley, 1978) :
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Superbe dénouement que la façon dont Columbo va chercher sa preuve, admirable, bien écrit!
Trish Van Devere, madame George C.Scott à la ville, est une bien jolie femme mais un brin rigide. Somme toute ce n'est pas préjudiciable sur ce téléfilm où une certaine tension nait de l'acharnement avec laquelle elle s'échine à se sortir de sa situation précaire. A ce propos, la musique de Patrick Williams, classique sous bien des aspects, fait son office, stimulant le suspense (je pense surtout à la scène de récupération du révolver, haletante, qui augmente aisément l'oppression ressentie).
Pour le reste, la réalisation, comme le jeu des acteurs est plutôt ordinaire. Un épisode assez bien écrit et rythmé.
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Superbe dénouement que la façon dont Columbo va chercher sa preuve, admirable, bien écrit!
Trish Van Devere, madame George C.Scott à la ville, est une bien jolie femme mais un brin rigide. Somme toute ce n'est pas préjudiciable sur ce téléfilm où une certaine tension nait de l'acharnement avec laquelle elle s'échine à se sortir de sa situation précaire. A ce propos, la musique de Patrick Williams, classique sous bien des aspects, fait son office, stimulant le suspense (je pense surtout à la scène de récupération du révolver, haletante, qui augmente aisément l'oppression ressentie).
Pour le reste, la réalisation, comme le jeu des acteurs est plutôt ordinaire. Un épisode assez bien écrit et rythmé.
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Columbo: How to Dial a Murder (Jeux de mots) (James Frawley, 1978) :
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Il n'est pas aisé de passer outre les invraisemblances du scénario. Tout repose sur le fait que le spectateur accepte cette histoire de suggestion animale. Et le moins que l'on puisse dire est que c'est difficile à avaler.
Cependant la réalisation de Frawley est plus qu'acceptable. La scène du meurtre est remarquablement filmée par exemple.
Ce Nicol Williamson par contre ne me convainc guère. Alors que l'apparition de Tricia O'Neil m'enchante. Mamma mia!
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Il n'est pas aisé de passer outre les invraisemblances du scénario. Tout repose sur le fait que le spectateur accepte cette histoire de suggestion animale. Et le moins que l'on puisse dire est que c'est difficile à avaler.
Cependant la réalisation de Frawley est plus qu'acceptable. La scène du meurtre est remarquablement filmée par exemple.
Ce Nicol Williamson par contre ne me convainc guère. Alors que l'apparition de Tricia O'Neil m'enchante. Mamma mia!
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Columbo: The Conspirators (Des sourires et des armes) (Leo Penn, 1978) :
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Leo Penn remplace Frawley à la réalisation. Nouveau scénariste également. Et il faut avouer que la sauce prend moins bien.
Clive Revill se donne du mal, en poète farceur, mais double face, avec celle du terroriste IRA en revers. Il est par moments très juste, voire émouvant le saligaud!
Avec la fin, classieuse, c'est bien le seul point fort du téléfilm. Le scénario est encombré, peu intéressant. L'acquisition des preuves frôle le grotesque. Confusément on finit par s'en lasser. Les maigres virées dans le comique (Columbo buveur, Columbo intrigué par un livre d'art érotique) ne font rire que le scénariste, plongent le spectateur dans la perplexité plombant le récit au lieu de l'aérer.
Un Columbo passable.
A noter le joli titre français... pour une fois.
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Leo Penn remplace Frawley à la réalisation. Nouveau scénariste également. Et il faut avouer que la sauce prend moins bien.
Clive Revill se donne du mal, en poète farceur, mais double face, avec celle du terroriste IRA en revers. Il est par moments très juste, voire émouvant le saligaud!
Avec la fin, classieuse, c'est bien le seul point fort du téléfilm. Le scénario est encombré, peu intéressant. L'acquisition des preuves frôle le grotesque. Confusément on finit par s'en lasser. Les maigres virées dans le comique (Columbo buveur, Columbo intrigué par un livre d'art érotique) ne font rire que le scénariste, plongent le spectateur dans la perplexité plombant le récit au lieu de l'aérer.
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Columbo: Columbo Goes to the Guillotine (Il y a toujours un truc) (Leo Penn, 1989) :
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11 années sont passées entre le téléfilm déjà réalisé par Leo Penn et celui-ci. Une longue pause qui n'a pas profité à la série. Columbo a pris un coup de vieux mais loin de moi l'idée de lui en faire reproche. Ce serait proprement crétin et absurde. Par contre, il manque de la qualité à la mise en scène, parfois d'une pompe ridicule, d'une grandiloquence dramatique excessive. A ce sujet, la performance d'acteur d'Anthony Andrews, le meurtrier, est plus que médiocre et n'avantage en rien la délicieuse sobriété de Falk. Le film manque de panache. La photographie montre malheureusement que le film a pris des rides sur le plan formel, elle bave, elle crache et on est tout plein de postillons, c'est dégueulasse.
Reste une intrigue baignant dans le monde des faux spirites et vrais magiciens, une intrigue qui joue parfaitement son rôle zéteutique. Un épisode qui ferait plaisir à Henri Broch.
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11 années sont passées entre le téléfilm déjà réalisé par Leo Penn et celui-ci. Une longue pause qui n'a pas profité à la série. Columbo a pris un coup de vieux mais loin de moi l'idée de lui en faire reproche. Ce serait proprement crétin et absurde. Par contre, il manque de la qualité à la mise en scène, parfois d'une pompe ridicule, d'une grandiloquence dramatique excessive. A ce sujet, la performance d'acteur d'Anthony Andrews, le meurtrier, est plus que médiocre et n'avantage en rien la délicieuse sobriété de Falk. Le film manque de panache. La photographie montre malheureusement que le film a pris des rides sur le plan formel, elle bave, elle crache et on est tout plein de postillons, c'est dégueulasse.
Reste une intrigue baignant dans le monde des faux spirites et vrais magiciens, une intrigue qui joue parfaitement son rôle zéteutique. Un épisode qui ferait plaisir à Henri Broch.
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- Machino
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On ne l'entend jamais cette musique, il y a toujours une musique différente pour chaque film.julien a écrit :Et Mancini au "Mystery Movie Theme".
Dans certaines compil's de musiques de séries elle est présente sous le titre de "Columbo"... à éviter lors des quizz musicaux.
One of us..... One of us.....
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Re: Columbo
Columbo: Murder, Smoke and Shadows (Ombres et lumières) (James Frawley, 1989) :
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Après le plutôt fadasse Columbo: Columbo Goes to the Guillotine, Peter Falk retrouve son personnage dans un téléfilm à nouveau réalisé par James Frawley et force est de constater que ça se sent, avec bonheur. Certes la photographie des téléfilms années 1980 est quasi-merdique, très baveuse, aquarellisée à outrance, c'en est pénible. Malgré cela Frawley batît une réalisation enjouée, drôle, tendue, où il joue parfaitement avec le milieu dépeint, les techniques (notamment la caméra Titan, les projecteurs, les comédiens, etc.). Ici l'assassin est une sorte de jeune Spielberg puant et antipathique de cynisme aveugle, en baskets et jean comme il se doit. D'ailleurs on pourrait bien ajouter aux petits désagréments la partition moyenne de Fisher Stevens.
Au contraire, l'apparition, trop courte ( m'enfin il est l'assassiné) de Jeff Perry est beaucoup plus convaincante. Et le scénario ludique donne une bonne occasion à Columbo de fanfaronner et de jouer lui aussi au metteur en scène facétieux. La musique de Patrick Williams se marie parfaitement au scénario, même si instrumentalement ce n'est pas trop ma tasse de thé. En somme un Columbo plutôt bien écrit et à la réalisation impeccable sans être géniale.
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Après le plutôt fadasse Columbo: Columbo Goes to the Guillotine, Peter Falk retrouve son personnage dans un téléfilm à nouveau réalisé par James Frawley et force est de constater que ça se sent, avec bonheur. Certes la photographie des téléfilms années 1980 est quasi-merdique, très baveuse, aquarellisée à outrance, c'en est pénible. Malgré cela Frawley batît une réalisation enjouée, drôle, tendue, où il joue parfaitement avec le milieu dépeint, les techniques (notamment la caméra Titan, les projecteurs, les comédiens, etc.). Ici l'assassin est une sorte de jeune Spielberg puant et antipathique de cynisme aveugle, en baskets et jean comme il se doit. D'ailleurs on pourrait bien ajouter aux petits désagréments la partition moyenne de Fisher Stevens.
Au contraire, l'apparition, trop courte ( m'enfin il est l'assassiné) de Jeff Perry est beaucoup plus convaincante. Et le scénario ludique donne une bonne occasion à Columbo de fanfaronner et de jouer lui aussi au metteur en scène facétieux. La musique de Patrick Williams se marie parfaitement au scénario, même si instrumentalement ce n'est pas trop ma tasse de thé. En somme un Columbo plutôt bien écrit et à la réalisation impeccable sans être géniale.
- Xavier
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Re: Columbo
Columbo, c'est surtout dans les guignols que je l'adore.
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Re: Columbo
Columbo: Sex and the Married Detective (Fantasmes) (James Frawley, 1989) :
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Du point de vue formel, il me semble que les téléfilms Columbo de la fin des années 1980 sont de pire en pire. Manque de moyens? Le casting parait bien pauvre également alors qu'on a vu de très grands acteurs prêter leur talent sur ces téléfilms.
Dommage.
Celui-là possède une bonne intrigue. Mais c'est à peu près tout. Peut-être que la relation entre Columbo et la meurtrière est assez bien construite et parfois même émouvante. Cependant l'actrice ne m'a pas fait grande impression.
Un Columbo assez laid avec une photo limite détestable mais suffisamment palpitant pour ne pas s'en aller en courant.
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Du point de vue formel, il me semble que les téléfilms Columbo de la fin des années 1980 sont de pire en pire. Manque de moyens? Le casting parait bien pauvre également alors qu'on a vu de très grands acteurs prêter leur talent sur ces téléfilms.
Dommage.
Celui-là possède une bonne intrigue. Mais c'est à peu près tout. Peut-être que la relation entre Columbo et la meurtrière est assez bien construite et parfois même émouvante. Cependant l'actrice ne m'a pas fait grande impression.
Un Columbo assez laid avec une photo limite détestable mais suffisamment palpitant pour ne pas s'en aller en courant.
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Re: Columbo
Columbo: Grand Deceptions (Grandes manoeuvres et petits soldats) (Sam Wanamaker, 1989) :
_______________
Téléfilm encore bien sympatoche, grâce à une intrigue plutôt bien ficelée et peut-être également un antagonisme jubilatoire entre Columbo et son suspect arrogant.
Mise en scène correcte. L'immersion dans ce milieu militaire fonctionne bien. Et on a droit à une scène assez émouvante entre Stephen Elliott et Janet Eiber.
Robert Foxworth n'est pas un grand acteur, il fait le boulot plus ou moins habilement, là n'est pas l'atout principal du film.
Un bon Columbo sans faire exploser l'enthousiasme.
*******
Columbo: Murder, a Self Portrait (Portrait d'un assassin) (James Frawley, 1989) :
_______________
J'avais de ce téléfilm et de son dernier visionnage un souvenir exécrable. Je lui aurais bien apposé le titre de pire Columbo de l'histoire. Et puis je l'ai revu il y a quelques jours et ai relativement changé de sentiment. Est-ce le fait de l'avoir vu en vo ou dans une édition dvd qui remplit bien sa fonction ou les deux à la fois? Je ne sais pas.
Quoiqu'il en soit j'entrevois parfaitement ce qui avait pu me rester en travers de la gorge la première fois.
D'abord tous les personnages sont d'una antipathie qui donne envie de leur mettre des claques puis de tourner le talon. Du peintre condescendant et manipulateur, à ses donzelles apprivoisées et masochistes, tout ce petit monde exprime un mal-être étouffant.
Il y a également beaucoup à dire de l'usage immodéré de séquences oniriques, rêves censés, une fois bien interprêtés, mettre Columbo sur la voie de la solution. Ces trop longs plans ont quelque chose de grotesque et finissent par éreinter le récit.
Il y a également le jeu modérément bon des comédiennes et celui passablement médiocre de Bauchau (trop mal dans son corps pour figurer ce play-boy illusoire).
Reste un canevas et sa résolution assez bien dessinés et un Columbo toujours bon pied bon oeil... borgne mais bon oeil quand même.
Dommage que l'esthétique "téléfilm années 80" et la pauvreté du jeu des comédiens viennent saboter tout cela.
*********
Columbo: Columbo Cries Wolf (Tout finit par se savoir) (Daryl Duke, 1990) :
_______________
Un Columbo très original. Difficile d'en dire plus sans déflorer l'intrigue ingénieuse. Disons que c'est bien pensé, bien mis en scène.
La réalisation, la photographie sont juste ordinaires, comme la plupart des Columbo de ces années là. La musique très tendance, les décors, les costumes sont particulièrement marqués par leur époque. C'en est presque un document d'archives, la fashion attitude californienne dans son plus bel artifice. Rigolo.
Je ne connaissais pas ce Ian Buchanan. Pas étonnant, il offre une palette d'expressions plutôt minuscule, entre le sourire éclatant, ultra brite, manque plus que la rose entre les dents et un rictus de colère/peur/étonnement.
Non ce qui fonctionne parfaitement c'est le scénario tellement bien chiadé quand on perd les pédales. C'est une nouvelle facette de Columbo qu'on apprend à connaître.
Final grandiose. Pour un téléfilm qui lorgne ou rend hommage à sa façon à Hugh M. Hefner et son monde de pacotille et de poules qui gloussent en maillot de bain.
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Téléfilm encore bien sympatoche, grâce à une intrigue plutôt bien ficelée et peut-être également un antagonisme jubilatoire entre Columbo et son suspect arrogant.
Mise en scène correcte. L'immersion dans ce milieu militaire fonctionne bien. Et on a droit à une scène assez émouvante entre Stephen Elliott et Janet Eiber.
Robert Foxworth n'est pas un grand acteur, il fait le boulot plus ou moins habilement, là n'est pas l'atout principal du film.
Un bon Columbo sans faire exploser l'enthousiasme.
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Columbo: Murder, a Self Portrait (Portrait d'un assassin) (James Frawley, 1989) :
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J'avais de ce téléfilm et de son dernier visionnage un souvenir exécrable. Je lui aurais bien apposé le titre de pire Columbo de l'histoire. Et puis je l'ai revu il y a quelques jours et ai relativement changé de sentiment. Est-ce le fait de l'avoir vu en vo ou dans une édition dvd qui remplit bien sa fonction ou les deux à la fois? Je ne sais pas.
Quoiqu'il en soit j'entrevois parfaitement ce qui avait pu me rester en travers de la gorge la première fois.
D'abord tous les personnages sont d'una antipathie qui donne envie de leur mettre des claques puis de tourner le talon. Du peintre condescendant et manipulateur, à ses donzelles apprivoisées et masochistes, tout ce petit monde exprime un mal-être étouffant.
Il y a également beaucoup à dire de l'usage immodéré de séquences oniriques, rêves censés, une fois bien interprêtés, mettre Columbo sur la voie de la solution. Ces trop longs plans ont quelque chose de grotesque et finissent par éreinter le récit.
Il y a également le jeu modérément bon des comédiennes et celui passablement médiocre de Bauchau (trop mal dans son corps pour figurer ce play-boy illusoire).
Reste un canevas et sa résolution assez bien dessinés et un Columbo toujours bon pied bon oeil... borgne mais bon oeil quand même.
Dommage que l'esthétique "téléfilm années 80" et la pauvreté du jeu des comédiens viennent saboter tout cela.
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Columbo: Columbo Cries Wolf (Tout finit par se savoir) (Daryl Duke, 1990) :
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Un Columbo très original. Difficile d'en dire plus sans déflorer l'intrigue ingénieuse. Disons que c'est bien pensé, bien mis en scène.
La réalisation, la photographie sont juste ordinaires, comme la plupart des Columbo de ces années là. La musique très tendance, les décors, les costumes sont particulièrement marqués par leur époque. C'en est presque un document d'archives, la fashion attitude californienne dans son plus bel artifice. Rigolo.
Je ne connaissais pas ce Ian Buchanan. Pas étonnant, il offre une palette d'expressions plutôt minuscule, entre le sourire éclatant, ultra brite, manque plus que la rose entre les dents et un rictus de colère/peur/étonnement.
Non ce qui fonctionne parfaitement c'est le scénario tellement bien chiadé quand on perd les pédales. C'est une nouvelle facette de Columbo qu'on apprend à connaître.
Final grandiose. Pour un téléfilm qui lorgne ou rend hommage à sa façon à Hugh M. Hefner et son monde de pacotille et de poules qui gloussent en maillot de bain.