Les Damnés (Luchino Visconti - 1969)
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Les Damnés (Luchino Visconti - 1969)
La chute d'une dynastie allemande au moment de la montée du nazisme.
Shakespeare chez les nazis !
Grandiose, somptueux, intelligent, pervers, raffiné, tragique, violent, malsain, fascinant.
et vous, vous en pensez quoi ?
5,25/6
Shakespeare chez les nazis !
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- Jeremy Fox
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Re: Les damnés (Luchino Visconti, 1969)
J'en pense çaKurtz a écrit :
Grandiose, somptueux, intelligent, pervers, raffiné, tragique, violent, malsain, fascinant.
et vous, vous en pensez quoi ?
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Re: Les damnés (Luchino Visconti, 1969)
Jeremy Fox a écrit :J'en pense çaKurtz a écrit :
Grandiose, somptueux, intelligent, pervers, raffiné, tragique, violent, malsain, fascinant.
et vous, vous en pensez quoi ?
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pile la même note. avec pile le quart de point en plus.
on est en symbiose alors
Kurtz, ou l'art de pourrir ses propores topics au bout de la première réponse...
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D'un point de vue plastique le film m'a emballé, mais je n'ai pas été très sensible - pour l'instant du moins - à l'interprétation. Une seconde vision s'impose donc.Kurtz a écrit :ha ?Jordan White a écrit :Il faut que je le revois car je suis passé à côté lors de la première vision.
pourtant, je pensais que ça t'aurait beaucoup plu...
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J'en pense (m'étais fait une sorte de double prog' "décadence nazie" avec son pendant féminin Portier de Nuit) du très grand bien - la nuit des longs couteaux - ai failli prendre le dvd rital, et attends l'édition de 2004.
Puissant, corrompu et menteur
You two do make a charming couple though, you're both, what's the expression, damaged goods.
J'aime énormément ce film. Les adjectifs que tu as employés sont tout à fait justes pour qualifier cette oeuvre clinique et complexe, mais qui charrie tout un tas de sentiments contradictoires.
Seul un esthète méticuleux, raffiné et cruel comme Visconti pouvait donner une telle apparence de beauté sombre, de lustre et d'élégance à ce qui est tout de même une oeuvre très noire, une démonstration de perversité et de stupre pour ce qui reste l'une des plus grandes fesques décadentes de l'histoire de cinéma.
Cela dit, je sais bien que ce film n'est pas apprécié par tout le monde car son mélange de distanciation froide et de frénésie, ainsi que les personnages plus pantins qu'incarnations, laissent pas mal de spectateurs sur le carreau.
PS : pour John Constantine, j'ai beaucoup apprécié ta critique de Portier de nuit, même si je déteste ce film. En tout cas, je ne le classe pas du tout avec Les Damnés.
Seul un esthète méticuleux, raffiné et cruel comme Visconti pouvait donner une telle apparence de beauté sombre, de lustre et d'élégance à ce qui est tout de même une oeuvre très noire, une démonstration de perversité et de stupre pour ce qui reste l'une des plus grandes fesques décadentes de l'histoire de cinéma.
Cela dit, je sais bien que ce film n'est pas apprécié par tout le monde car son mélange de distanciation froide et de frénésie, ainsi que les personnages plus pantins qu'incarnations, laissent pas mal de spectateurs sur le carreau.
PS : pour John Constantine, j'ai beaucoup apprécié ta critique de Portier de nuit, même si je déteste ce film. En tout cas, je ne le classe pas du tout avec Les Damnés.
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Visconti m'émeut souvent au plus haut point, on ne peut pas comparer son cinéma avec celui de Bunuel, ça n'a absolument rien à voir.Philip Marlowe a écrit :Roy, j'ai très envie de découvrir le cinéma de Visconti.
Mais tu viens de dire que ce film est clinique et depuis ma malheureuse expérience bunuelesque, ça m'effraie
C genre clinique sans émotion? Tu penses que ça me plaira?
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Je m'en doute, mais je parlais de l'aspect clinique, pas des points communs avec BunuelJeremy Fox a écrit :Visconti m'émeut souvent au plus haut point, on ne peut pas comparer son cinéma avec celui de Bunuel, ça n'a absolument rien à voir.Philip Marlowe a écrit :Roy, j'ai très envie de découvrir le cinéma de Visconti.
Mais tu viens de dire que ce film est clinique et depuis ma malheureuse expérience bunuelesque, ça m'effraie
C genre clinique sans émotion? Tu penses que ça me plaira?
"Clinique" est peut-être un terme exagéré. Surtout que Visconti est un vrai romantique (au sens original et "absolu" du terme).
Mais dans le cas des Damnés, Le cinéaste prend de la distance avec ses personnages. Il y a un aller-retour entre observation lucide et plongée tragioque dans l'âme damnée des personnages.
Mais dans le cas des Damnés, Le cinéaste prend de la distance avec ses personnages. Il y a un aller-retour entre observation lucide et plongée tragioque dans l'âme damnée des personnages.
- Jeremy Fox
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Oui mais moi aussi, si j'aime Bunuel (certains en tout cas), son cinéma ne me touche guère alors que celui de Visconti, oui. Bunuel ne recherche pas l'émotion, Visconti si. Bon, Roy t'expliqueras ça mieux que moi, il est tard pour moiPhilip Marlowe a écrit :Je m'en doute, mais je parlais de l'aspect clinique, pas des points communs avec BunuelJeremy Fox a écrit :
Visconti m'émeut souvent au plus haut point, on ne peut pas comparer son cinéma avec celui de Bunuel, ça n'a absolument rien à voir.
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Au moins je suis fixé, je pense n'avoir aucune chance d'aimer Bunuel. Par contre Visconti siJeremy Fox a écrit :Oui mais moi aussi, si j'aime Bunuel (certains en tout cas), son cinéma ne me touche guère alors que celui de Visconti, oui. Bunuel ne recherche pas l'émotion, Visconti si. Bon, Roy t'expliqueras ça mieux que moi, il est tard pour moiPhilip Marlowe a écrit :Je m'en doute, mais je parlais de l'aspect clinique, pas des points communs avec Bunuel
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Philip, si tu veux voir d'autres films de Visconti tu peux tenter Senso et Le Guépard deux oeuvres très ambitieuses, surtout la deuxième et sa photo sublime. Il y a d'autres oeuvres du cinéaste que j'aime beaucoup, mais il est vrai que j'ai un peu de mal avec Les Damnés.
Il y aussi Mort à Venise qui est un film incroyable, une oeuvre crépusculaire, mélancolique et très touchante et l'un des plus grands rôles de Dirk Bogarde ( ce plan final....).
Je sens que Manolito ne devrait pas tarder à arriver, il adore ce cinéaste.
Il y aussi Mort à Venise qui est un film incroyable, une oeuvre crépusculaire, mélancolique et très touchante et l'un des plus grands rôles de Dirk Bogarde ( ce plan final....).
Je sens que Manolito ne devrait pas tarder à arriver, il adore ce cinéaste.