Jericho a écrit :Si le master utilisé est aussi beau que sur cet extrait:
Je prends !
Je ne savais même pas qu'il existait un blu ray de ce film chez nous.
De fait, c'est bien la même qualité : et il faut voir les numéros dansés ... et la lapdance de Naomi ...
Sinon, étant belge, je ne me rends pas compte mais ces BD bon marché (distribués apparemment exclusivement dans les Carrefour) seront peut être rapidement épuisés : ai trouvé le mien sur Priceminister à 8 euros mais la vente suivante était déjà à 17 euros (+FP). C'est bien pour cela que je n'ai pas hésité ...
Par contre, issu de la même série, on trouve sur Amazon "le Capitan" de Hunebelle : comprenne qui pourra ...
Oui Géant Caz' de chez moi, il y a quelques temps, il y avait une grande promos de DVD et Blu-ray "Light" (sans bonus) à 4 (DVD) et 8 euros (blu-ray), finie depuis plusieurs semaines. Il faisait partie du lot, avec aussi "Black book".
Ces opérations "light" sont assez régulières.
J’avais un peu peur de découvrir ce film eu égard à sa réputation peu flatteuse, mais finalement, ça s’est plutôt bien passé. Satire complètement décomplexée, Showgirls ne rechigne devant rien pour nous introduire dans un monde absolument pourri de l’intérieur, avec autant de salopes que de salauds, un concours systématique à celui qui baisera son prochain, sans complexe et sans scrupule. Et on ne parlera même pas du sort réservé au personnage qui se distingue par son intégrité. Malgré tout, avec pratiquement 20 ans de recul, je n’ai pas trouvé le film particulièrement subversif. La faute sans doute à un monde qui depuis a pris bien plus de libertés avec la décence et la dignité, faisant l’apologie obsessionnelle de la réussite, et donc de l’argent. Cependant, je n’arrive pas à concevoir que les critiques se soient ainsi acharnés sur la mise en scène de Verhoeven pourtant en parfaite adéquation avec son sujet, avec la vulgarité des propos et des situations. Le plus tragique étant qu’ils ont sans doute préféré fusiller l’auteur plutôt que le microcosme qu’il dénonçait, toujours, bien sûr, en équilibriste.
Dans son livre A La Conquête D’Hollywood, Joe Eszterhas mentionne une anecdote sur l’écriture du scénario qui m’a bien fait marré.
J’ai toujours ma première version de Basic Instinct, celle tapée sur ma machine à écrire et intitulée "Love Hurts". J’ai aussi la deuxième version, celle que j’ai annotée. L’année dernière, un taré de cinéphile français qui adore le film m’en a offert 500 000 dollars. J’ai refusé. Je me suis dit que, quand mes petits enfants le vendront, il vaudra plus que les 3 millions que j’ai reçu pour l’écrire. Je sais qu’un jour, Paul Verhoeven pourra financer son prochain film avec ce qu’il aura gagné en vendant ma première version de Showgirls. Pas grâce à la valeur de mon script mais parce que chaque scène de son exemplaire est gribouillée de dessins de sa main qui illustrent la façon dont il la voyait à l’écran. Le script de Paul est une BD érotique remplie de poitrines, de culs et de vagins avec en prime mes mots traduits en hollandais par ses soins.
J’économise tout de suite pour l’ouverture des enchères
"Les contes et les rêves sont les vérités fantômes qui dureront, quand les simples faits, poussière et cendre, seront oubliés" Neil Gaiman
Noyé sous un océan de vulgarité et de nichons on a une trépidante plongée dans les coulisses impitoyables du monde du spectacle (ouvertement assimilé à la prostitution) et si ce n'est sûrement pas le meilleur film de Verhoeven, l'énergie qu'il déploie pour raconter l'ascension de la jeune Nomi Malone (très courageuse ou totalement inconsciente Elizabeth Berkley), débarquant de nulle part pour devenir danseuse à Las Vegas m'a finalement séduit.
Le film se termine comme il avait commencé mais avec un personnage me semble-t-il meilleur ou du moins qui cesse de tourner le dos à son passé même si une certaine ironie se fait sentir dans ce très relatif happy end.
Bogus a écrit :très courageuse ou totalement inconsciente Elizabeth Berkley
Toutes proportions gardées, Carice van Houten a pris des risques en acceptant des scènes crues dans Black Book et cela a été payant.
Sans parler de Sharon Stone.
Bogus a écrit :très courageuse ou totalement inconsciente Elizabeth Berkley
Toutes proportions gardées, Carice van Houten a pris des risques en acceptant des scènes crues dans Black Book et cela a été payant.
Sans parler de Sharon Stone.