The Doors

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DvdClassik

The Doors

Message par DvdClassik »

Voilà, ça faisait un moment que je voulais m'atteler à un topic sur le groupe qui m'a donné envie de m'intéresser à la musique et tout particulièrement au rock. L'histoire veut qu'un jour, un de mes amis me donne à écouter un best of des Rolling Stones et au bout duquel, dans la foulée, il me dise que si j'aimais, je devrais écouter The Doors. Ca ne me disait pas grand chose si ce n'est le morceau d'ouverture et de fin du Copolla. J'ai commencé par ça:
- The Best of The Doors - Compilation - 1985 - Elektra / Asylum Records

Break On Trough (To The Other Side)
Light My Fire
The Crystal Ship
People Are Strange
Strange Days
Love Me Two Times
Five To One
Waiting For The Sun
Spanish Caravan
When The Music's Over
Hello, I Love You
Roadhouse Blues
L.A. Woman
Riders On The Storm
Touch Me
Love Her Madly
The Unknown Soldier
The End -

Je sais que ce n'est pas le meilleur moyen de commencer (par un best of) mais disons que ça me donnait une idée du reste. C'est la seule fois dans ma vie où j'avais envie de reécouter le disque en boucle. Ce fut un signe. La première chanson qui me vient à l'esprit est Riders on the Storm qui reste et restera je pense ma chanson préféré parmi toutes. Cette chanson est un véritable bijoux d'un point de vue mélodique et de ses arrangements fait sur le tard. La dernière à proprement dite du groupe et la plus étrange. Disons que pour moi, c'est la plus représentative du groupe.

Ensuite, j'ai découvert les albums un par un mais en commençant par un morceau qui existe dans la version double de la bo de Apocalipse Now (peut-être également dans la version simple). Pendant The End, on peut entendre les gémissement de Morrison de façon plus audible (Kill the pigs...) que dans la version LP de l'album eponyme du groupe.

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The Doors: Janvier 1967

Break On Through
Soul Kitchen
The Crystal Ship
Twentieth Century Fox
Alabama Song (Whisky Bar)
Light My Fire
Back Door Man
I Looked At You
End Of The Night
Take It As It Comes
The End

Voilà comment j'ai appris l'existence de Bertold Brecht... :mrgreen: Alabama Song est un petit interlude qui prend toute sa dimension en live (j'y reviendrai). En fait, à travers Morrison, je me suis fait ma petite culture personnelle au milieu des Céline (End of the Night) et des Kerouac et j'en passe. J'ai découvert en même temps ses écrits (j'y reviendrai encore...). A noter que la chanson la plus populaire du groupe, à savoir Light my Fire fut écrite, une fois n'est pas coutume par Robbie Krieger, guitariste très inspiré du quartet. Le texte est plutôt facile, loin de la tourmente de Morrison mais ce morceau est tout de même anthologique de part sa carrière et de son impact. Je me souviens avoir lu un texte narrant le bordel mis par Morrison lors d'un Saturday Night à propos de Get much Higher (planer) qui devait être changé si le groupe voulait chanter cette chanson. Que nenni, c'était sans connaître la fougue du groupe...

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Strange Days: Octobre 1967

Stange days
You're lost little girl
Love me two times
Unhappy Girl
Horse Latitudes
Moonlight drive
People are strange
My eyes have seen you
I can't see your face in my mind
When the music's over

Dans la continuité du premier, le deuxième opus du groupe. Pour la plupart, les textes et la musique furent composés bien avant l'enregistrement. Le groupe faisait déjà pas mal de concert avec une quantité non négligeable de morceaux avant de se faire repérer au Whisky à Gogo à LA par Elektra et surtout Paul Rotchild.
Mes morceaux favoris de cet opus sont Unhappy Girl et When The Music's Over.


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Waiting for the sun: Juillet 1968

Hello, i love you
Love Street
Not to touch the earth
Summer's almost gone
Wintertime Love
The unknow soldier
Spanish Caravan
My Wild Love
We could be so good together
Yes, the river knows
Five to one

Aah cet album et cette chanson Not To touch The Earth... Il n'y a que du bon dans cet album et je pense, le plus accessible aux novices. Mais c'est aussi la période où Morrison commence à déconner grâve avec la dope et le reste. Ce qui fera naître l'album suivant dans la douleur et loin de l'atmosphère du groupe car composé en partie par Krieger.


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The Soft Parade: Juillet 1969

Tell all the people
Touch me
Shaman's blues
Do it
Easy ride
Wild Child
Runnin'blue
Whishful Sinful
The Soft Parade

Si je ne devais retenir qu'une chanson, ce serait The Soft Parade. Le côté théâtral de cette chanson est stupéfiante, on passe d'un univers à un autre avec dans les paroles mêmes, un condensé des thèmes propre à Morrison. Wild Child est une très belle chanson d'amour dédié je pense non pas à Pamela Courson mais à Patricia Connely, une de ces favorites qui initia Morrison à la sorcellerie et avec qui il se maria de manière un peu étrange. Scène reprise il me semble dans le film de Stone avec en fond sonore le Carmina Burana. Une expérience selon Morrison... Dans tous les cas, l'album, malgré toutes les mauvaises critiques est tout de même à la hauteur vu son enfantement. Krieger reste un très bon compositeur et malgré ses textes, loin de la noirceur de Morrison, un peu pop, le groupe a quand même réussi l'impossible au moment des faits, enregistrer un album...

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Morrison Hotel: Février 1970

Roadhouse blues
You make me real
Waiting for the sun
Peace Frog
Blue Sunday
Ship of fools
Land Ho!
The spy
Queen of the highway
Indian Summer
Maggie M'Gill

L'album le plus blues que je n'ai jamais entendu. Si je ne devais en choisir qu'un seul, je choisirais celui ci tant il est phénoménal. Mon morceau favori est Maggie MacGill mais je pourrais dire également The Spy ou un opus un peu plus jazzy funky comme Peace Frog. Indian Summer fait partie de mes chansons d'amour préférées et Roadhouse Blues comme un de mes blues faisant parti du patrimoine du genre. N'hésitez surtout pas si vous trouvez cet album.

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L.A.Woman: Avril 1971

The Changeling
Love her madly
Been down so long
Cars hiss by my window
L.A.Woman
L'America
Hyacinth House
Crawling King Snake
The WASP (Texas radio & the big beat)
Riders on the storm

Voici l'album posthume du groupe. Terminé alors que Morrison allait se rendre sur Paris et y mourir. On y retrouve Riders... et des petites perles de blues ainsi qu'une reprise, une fois n'est pas coutume, Crawling King Snake. C'est toujours délicat de dire à des gens de choisir tel ou tel album d'un groupe, mais celui ci est à part. La petite anecdote voudra que cet album fut enregistré dans sa majeure partie dans des toilettes (repris par le film également il me semble, à la fin) et que Morrison voulait s'en tenir là. Après, The Doors continuerait peut-être mais sans lui. L'épisode de Miami avait laissé des séquelles (accusé d'outrage aux bonnes moeurs pour avoir soit disant montré sa bite et simulé une masturbation sur scène).

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In Concert: 1991

Disc One
House Announcer
Who Do You Love-Medley
Alabama Song (Whisky Bar)
Backdoor Man
Love Hides
Five To One
Build Me A Woman
When The Music's Over
Universal Mind
Petition The Lord With Prayer-Medley
Dead Cats, Dead Rats
Break On Through, #2-The Celebration Of The Lizard
Lions In The Street
Wake Up
A Little Game
The Hill Dwellers
Not To Touch The Earth
Names Of The Kingdom
The Palace Of Exile
Soul Kitchen

Disk Two
Roadhouse Blues
Gloria
Light My Fire (Including: Graveyard Poem)
You Make Me Real
Texas Radio & The Big Beat
Love Me Two Times
Little Red Rooster (Featuring: John Sebastian On Harmonica)
Moonlight Drive (Including: Horse Latitudes)
Close To You
Unknown Soldier
The End

Je n'irai pas par quatre chemins et en quelques mots... Le meilleur album Live jamais écouté. Vous pouvez y retrouver notamment An American Prayer pour ceux que ça intéressent et une version de The End à fleur de peau.

Les autres albums sont moins indispensable, j'entends par là, tous les pirates même si pour le fan ils peuvent être d'un grand intérêt.

Pour le reste, je vous conseille également le coffret sorti il y a quelques années
The Doors Box Set: Octobre 1997
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Qui regroupe pas mal d'inédit et de set en live.

CD1:Whithout a safety net
Five to one (Live à Miami)
Queen of the highway (Version Jazz)
Hyacinth House (Demo)
My eyes have seen you (Demo 65)
Who scared you
Black train song (Live à Philadelphie)
End of the night (Demo 65)
Whiskey, Mystics and men
I will never be untrue (Live à Los Angeles)
Moonlight drive (Demo 65)
Moonlight drive (Demo 66)
Rock is dead
Albinoni's Adagio

CD2:Live in New-York (Madison Square Garden: Janvier 1970)
Roadhouse blues
Ship of fools
Peace Frog
Blue Sunday
Celebration of the Lizard
Gloria
Crawling King Snake
Money
Build me a woman
The end

CD3:The future ain't what it use to be
Hello to the cities
Break on through (Festival de l'île de whight)
Rock me (Live à Vancouver)
Money (Live à Vancouver)
Someday Soon (Live à Seattle)
Go insane (Demo 65)
Mental Floos
Summer's almost gone (Demo 65)
Adolph Hitler (Liveà Boston)
Hello, I love you (Demo 65)
Crystal ship (Live au Matrix)
I can't see your face in my mind (Live au Matrix)
The Soft Parade (PBS TV)
Thrightrope ride
Orange country suite

CD3:Band Favorite
Light my fire
Peace Frog
Whishful Sinful
Take it as it comes
L.A.Woman
I can't see your face in my mind
Land Ho!
Yes, the river knows
Shaman'blues
You're lost little girl
Love me two times
When the music's over
The unknown soldier
Wild child
Riders on the storm ...

Et... Bien sûr, un 33tour d'époque recherché de tous... An American Prayer que l'on peut trouver également en Cd, mais bcp plus facilement, qui regroupe quelque écrits enregistrés à l'occasion de son anniversaire dans un studio accompagné d'une bonne bouteille de bourbon...

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On peut y découvrir non seulement la voix éffacé de l'auteur mais également quelques morceaux arrangé post mortem par le reste du groupe. Stone utilisera un morceau et l'adagio d'Albinoni pour son film. Pour la petite histoire, j'ai trouvé l'album d'époque dans une foire au disque pour 250 frs à l'époque. Depuis, une réédition est en vente en cd et en vinyl il me semble mais datée des années 90.

Pour les écrits de Morrison, qui peuvent en effrayé certains, on y trouve de tout, surtout en collection 10/18.

Seigneurs et nouvelles créatures: James Douglas Morrison - Poésie
Bilingue - 10/18 - 1219
Une Prière Américaine: James Douglas Morrison - Textes de chansons - Poésie
Bilingue - 10/18 - 1714
Wilderness: James Douglas Morrison - Poésie
Bilingue - 10/18 - 2273
La nuit Américaine: James Douglas Morrison
Bilingue - 10/18 - 2526
Arden Lointain:James Douglas Morrison
Bilingue - 10/18 - 2306

Si vous voulez une bonne biographie, je ne saurais trop vous conseiller
Personne ne sortira d'ici vivant:Hopkins/Sugerman
10/18 - 2241 - Biographie de Morrison

Après deux albums anodins, Other Voices (1971) et Full Circle (1972), le groupe arrêta de se produire hormis en solo. Morrison est mort le 3 juillet 71 à Paris et repose au Père Lachaise, division 6.

Ce personnage me manque aujourd'hui.

J'éditerai au fur et à mesure de mes souvenirs...
M_RiK
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Message par M_RiK »

Joli Doudou ! 'pas eu le temps de tout lire (et oui, ici c'est le matin et le devoir m'appelle) mais je vais partir au boulot avec dans la tête une de mes chansons préférées également : Riders On The Storm.
M_RiK, "Far away from the land of our birth, we fly a flag in some foreign earth."
christian
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Message par christian »

Bravo pour ta longue et intéressante analyse, Doudou :-)

Pour ma part, j'ai beaucoup découvert de groupes ou chanteurs des 60/70s (Bowie, Roxy Music, Eno, Can, Beatles, Velvet Underground et j'en passe...) tout simplement grace à des reprises (celles notamment de Siouxsie and the Banshees, Sisters of Mercy, Bauhaus pour ne citer qu'eux). Désireux d'entendre l'original, j'ai acheté les albums originaux de chaque groupe, et j'ai pu ainsi découvrir de véritables MUSTs qui m'auraient échappé si je n'avais pas eu cette curiosité là ;-)

Pour en revenir au sujet du topic, j'ai découvert Les Doors gràce à Siouxsie and the Banshees qui reprenaient (très bien) "You're lost little girl" et surtout par Echo and the Bunnymen (excellente reprise de "Soul Kitchen" en live).

Mes albums préférés :

- The doors (avec les superbes "Light my fire", "The Crystal Ship" et le reprise de Kurt Weill "Alabama Song")

- LA Woman (qui a du drolement influencer le son des Stranglers)
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Billy Budd
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Message par Billy Budd »

J'aime bien les Doors mais je ne suis pas fan - j'avais tous leurs albums en cassette mais je dois n'en avoir que la moitié en CD - contrairement à toi d'où mon étonnement de ne pas voir figurer An American prayer très prisé semble-t-il

Le premier album reste pour moi assez au-dessus du reste même si certaines digressions, comme le "pont" de Light my fire, m'emmerdent un peu

Strange days est sympa mais je n'en appréciais qu'environ la moitié - les plus faciles sans doutes

Waiting for the sun, c'est encore pire mais il y a Love street, ma chanson prégérée du groupe, et, dans une moindre mesure, Spanish caravan

The soft parade, le seul véritable disque faible à mes yeux - bon je n'ai dû l'écouter que deux fois il y a maintenant très longtemps

Roadhaouse blues, le seul qui tienne vraiment la comparaison avec le premier, la présence de Waiting for the sun, mon autre chanson préférée du groupe, bien plus cohérente que sur l'album éponyme pour lequel elle était initialement destinée

LA Woman, je n'aime pas trop la voix cassée de Morrisson même si certains titres demeurent - dont Riders on the storm dont la "fuite" ne me gêne curieusement pas

Tu m'as donné une bonne idée de topic qui fera un bide
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Roy Neary
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Message par Roy Neary »

Fichtre ! Félicitations pour ton topic Doudou ! :D
J'aime aussi énormément The Doors. La chance veut que leurs CD soient à très bas prix depuis un certain temps et j'ai pu ainsi remplacé mes vynils et agrandi ma collec'.
Mon album favori reste le premier (The Doors - 1967)
Sinon, j'ai moi aussi un problème avec la voix fluctuante de Jim Morrison avec les années, mais son personnage prend par contre une ampleur quasi mystique.
Et je conseille aussi fortement le double live qui me met dans un état extatique ! 8) :lol:
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Billy Budd
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Message par Billy Budd »

Ah autre chose, j'ai toujours trouvé que le parolier Morrisson était très surestimé - j'aime en revanche beaucoup son personnage
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Requiem
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Message par Requiem »

Je ne connais pas bien le groupe, mais j'aime beaucoup leur premier album. Sinon je connais aussi The Soft Parade, mais ça me plait moins, je trouve qu'il sonne très "over-produced". :?
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Message par Jean Claude Dus »

Je n'ai qu'un Best Of, bien tripant.
Des titres comme The End ou Riders on the Storm me foutent la chair de la poule.

Beau bouloit, Doudou !
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Requiem
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Message par Requiem »

Oui, c'est vrai que c'est un bien beau topic, bravo Doudou. :wink:
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Message par Invité »

Nikita a écrit :Ah autre chose, j'ai toujours trouvé que le parolier Morrisson était très surestimé - j'aime en revanche beaucoup son personnage
Mouais... Je n'ai jamais trouvé que le parolier était surestimé. Je pense surtout qu'à l'époque, il était bien à part. C'est clair, ce n'est pas les Beatles, bien que je n'ai rien contre eux... Quoique :mrgreen: Je n'irai pas non plus jusqu'à dire que ses textes s'apparentent à de la poésie même s'il se définissait un peu comme tel. Néanmoins, il y a des textes très forts et remplis d'une certaine culture qui m'ont permis de m'intéresser à ces références.
Le personnage en lui même, (I'm) The Lizard King (I can do anything...) était une bien belle foutaise et à la fin, tout ceci lui pesait. Disons qu'ils n'a jamais pris la peine de gérer ce personnage. Il était trop défoncé pour le faire et surtout avait un caractère entier. Il n'est pas parti à Paris pour rien, il voulait devenir écrivain, mettre de côté un peu la poésie et essayer de changer de vie. C'est ce que je repproche surtout au film et à Oliver Stone dans son traitement. Morrison était peut-être ce personnage décrit dans le film mais très loin de n'être que ça. C'était un romantique au sens pur malgré tout l'univers sex/drugs/R&R qui pouvait l'entourer.
Pour ma part et celà va sans dire, ses textes ont bouleversé quelque peu ma vie à une certaine époque et je peux dire qu'il y a un Doudou avant et un après Morrison.

Pour le reste, merci des compliments mais je me suis fortement inspiré de certains topics sur des groupes de hard lu sur ce forum ... ;)
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Billy Budd
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Message par Billy Budd »

Doudou a écrit :
Nikita a écrit :Ah autre chose, j'ai toujours trouvé que le parolier Morrisson était très surestimé - j'aime en revanche beaucoup son personnage
Mouais... Je n'ai jamais trouvé que le parolier était surestimé. Je pense surtout qu'à l'époque, il était bien à part. C'est clair, ce n'est pas les Beatles, bien que je n'ai rien contre eux...
Sans doute mais loind de moi de dire qu'il est mauvais mais disons que certaines comparaisons à Nietszche par exemple me laissent souvent songeur

Doudou a écrit :[
Je n'irai pas non plus jusqu'à dire que ses textes s'apparentent à de la poésie même s'il se définissait un peu comme tel.
Oui, c'est souvent pas mal mais ce n'est pas Rimbaud ou Baudelaire ...


Doudou a écrit :[
Néanmoins, il y a des textes très forts et remplis d'une certaine culture qui m'ont permis de m'intéresser à ces références.
Je peux le comprendre - des textes simplissimes peuvent être très forts

Doudou a écrit : Le personnage en lui même, (I'm) The Lizard King (I can do anything...) était une bien belle foutaise et à la fin, tout ceci lui pesait. Disons qu'ils n'a jamais pris la peine de gérer ce personnage.
Je n'évoquais pas le personnage du Lizzard King, je me suis mal exprimé, mais lui Morrisson était un type intéressant - plus que ses textes
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Message par Dave Garver »

Mon album préféré demeure strange days avec son hypnotique when the music over. Un groupe que j'adule et dont j'apprécie chaque arrangement. De plus, le son Doors est imparable, même les anciens enregitrements ont une gueule incroyable quand on les écoute sur une bonne chaîne.
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Message par Jordan White »

Un des groupes américains les plus importants des années 60. Manzarek/Densmore/Krieger/Morrisson ont beaucoup compté dans l'histroire de la musique et Jim Morrison était l'une des plus grandes bêtes de scènes qu'on ait vu.
J'admire l'album An American Prayer qui possède un son parfait, c'est la première chose qui me saute aux oreilles quand je l'écoute, surtout au casque, l'enregistrement pourrait être un enregistrement datant d'hier tant le son est péchu, précis et puissant. Et au niveau de la prose, pour cet album ( comme pour d'autres) c'est quand même de la littérature.
J'ai toujours vu pour ma part une figure Rimbaldienne chez Morrison, un homme mystique, habité par une quête littéraire et humaine. Il ne s'est d'ailleurs jamais caché qu'il admirait plus que tout le poète français. De même qu'il était un passionné de cinéma et il aurait pu être cinéaste.
Un groupe mythique, essentiel.

Bravo donc pour ton très beau texte Doudou. :wink:
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Message par Invité »

Nikita a écrit :Sans doute mais loin de moi de dire qu'il est mauvais mais disons que certaines comparaisons à Nietszche par exemple me laissent souvent songeur
Il y a peut-être un malentendu effectivement car si ma mémoire est bonne (il faudrait que je me remette dans la biographie), ses écrits n'étaient pas comaprés à ceux de Nietszche, cependant, le personnage était fortement influencé par certains de ces textes, dans sa manière d'être, Morrison était nitszchéien (quelle horreur, j'suis désolé :mrgreen: ). Il se définissait lui même comme étant une sorte de Dyonisos (en résumé, demi Dieu de la vigne, du théâtre et du sexe) en opposition à Apollon. Il en jouait énormément au début, et c'est dans ces conditions que le Roi Lézard est né. En tout cas, ces textes sur la sorcellerie, la magie voire le chamanisme (Morrison avait assisté étant jeune à un accident de la route où les victimes étaient des indiens et pensait que l'âme d'un indien mort était rentré en lui, il avait huit ans...) et toutes ses proses sur le cinéma sont remarquables. Huxley fut également le point de départ du groupe, quand The doors of Perception (disponible chez 10/18 mais accrochez vous, c'est écrit sous peyotl et acide...) influença directement le nom du groupe.
Nikita a écrit :Oui, c'est souvent pas mal mais ce n'est pas Rimbaud ou Baudelaire ...
Non, c'est du Morrison.
Nikita a écrit :Je peux le comprendre - des textes simplissimes peuvent être très forts
Je ne sais pas si je qualifierais moi-même ses textes comme étant "simplissimes" (je t'avoue que je n'aime pas ce qualificatif mais c'est bien parce que c'est toi :mrgreen: ), car à l'époque, je les trouvais au contraire très riches. Mais encore une fois, il faudrait que je me replonge dedans.

Nikita a écrit :Je n'évoquais pas le personnage du Lizzard King, je me suis mal exprimé, mais lui Morrison était un type intéressant - plus que ses textes
C'est bien simple, il a eu deux périodes, la période Lezard pendant la carrière des Doors et sa période parisienne. Il se définissait lui même comme étant un être sensible et intelligent affublé de l'âme d'un clown qui se manifeste toujours au moment où il ne faudrait pas. C'est mignon je trouve pour ce genre de gabarit. Mais il disait aussi... : Je bois pour parler aux trous du cul. Moi inclus... A la nôtre!
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Billy Budd
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Message par Billy Budd »

Je ne parlais pas de lui spécialement mais en général
Everybody's clever nowadays
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