Vinyl (Martin Scorsese)

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Supfiction
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Vinyl (Martin Scorsese)

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Quelques articles en anglais sur la série :
http://flavorwire.com/561111/vinyl-prem ... sly-murder
http://flavorwire.com/561111/vinyl-prem ... sly-murder
http://www.theguardian.com/tv-and-radio ... lture-porn
http://www.theverge.com/2016/2/12/10975 ... n-scorsese
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Episode 1 extrêmement riche (presque trop pour un début!) dans lequel les références et clins d’œil fusent, du vrai interview de Led Zeppelin, incident évoqué dans The Song Remains the Same (pas super bien joué par un faux Plant de pacotille) à Blackboard jungle (premier film qui mit du rock'n roll dans la musique du film avec le célèbre Rock around the clock de Bill Haley). Un épisode passionnant pour sa reconstitution d'époque, sa B.O. (alternant tous les genres au carrefour des années 60 - 70, punk, disco, blues, hard rock, glam, jazz, soul..), son ambiance de New-York sale façon Mean Streets/Taxi Driver..
Aucun doute on est à ScorseseLand : fucks à gogo, sexe, drogue et rock'n roll. Au point qu'on a régulièrement l'impression que les protagonistes vont s'entretuer. Finalement, qu'il parle de mafieux, de producteurs de disques ou de golden boys de Wall Street, c'est peut-être le reproche que je pourrais faire, Scorsese ne fait pas de difference. Bref on est plus proche des Affranchis que de Presque Célèbre.

Pour ce qui est de l'histoire, c'est autre chose et je ne sais pas si Bobby Cannavale (déjà dans Boardwalk Empire précédente série lancée par Scorsese) sera capable de tenir la série sur la longueur aux côtés de Ato Essandoh (vu dans Django), Ray Romano (très bon dans Men of a Certain Age) et de la marrante Juno Temple.

Halluciné et hallucinant, avec sa structure alternant flash-forward et flash-back, se terminant sous acide, c'est un vrai long métrage que nous a concocté le maître. On pourrait presque déjà s’arrêter là.

A suivre..
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Alexandre Angel
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Re: Vinyl (Martin Scorsese)

Message par Alexandre Angel »

On compte sur toi pour nous rassurer, ou pas, sur la suite :wink: (que je sache si je peux investir dans un coffret)
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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jhudson
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Re: Vinyl (Martin Scorsese)

Message par jhudson »

Vu que c'est le showrunner qui fait la série, c'est plutôt la série de Terence Winter , comme il l'était aussi sur Boardwalk Empire !

http://www.allocine.fr/article/ficheart ... 50503.html
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Supfiction
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Re: Vinyl (Martin Scorsese)

Message par Supfiction »

jhudson a écrit :Vu que c'est le showrunner qui fait la série, c'est plutôt la série de Terence Winter , comme il l'était aussi sur Boardwalk Empire !

http://www.allocine.fr/article/ficheart ... 50503.html
Je trouve que Vinyl (le pilote en tous cas) a bien davantage la patte Sorsese que Boardwalk Empire. D'ailleurs je ne suis pas étonné de lire que Terence Winter et Martin Scorsese ont travaillé ensemble sur Le Loup de Wall Street qui par certains aspects me fait penser à cette série Vinyl. Terence Winter finira peut-être par se faire un nom, en attendant pour le marketing, "la nouvelle série de Scorsese" c'est sûr que c'est plus vendeur.
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Alexandre Angel
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Re: Vinyl (Martin Scorsese)

Message par Alexandre Angel »

Déjà posté ailleurs mais le topic est ici plus approprié (forcément)

Normalement, en bon scorsésien que je suis, lorsque se profile la sortie d'un nouveau film du maestro italo-américain, je fais partie des surexcités, des trépignants. Les jours qui ont précédé Casino, ou Le Loup de Wall Street m'ont trouvés dans cet état-là, comme un gamin qui attend son train électrique. Mais en général, puisque je parle de sorties, je les voyais venir, les anticipais, en connaissait la date. Mais aujourd'hui, quelque chose vient de débouler que je n'ai absolument pas vu venir : c'est l'arrivée sur le câble (OCS City, à laquelle je n'ai pas accès) de Vinyl, la série TV, que Marty vient d'orchestrer avec l'aide de Mick Jagger et du scénariste Terence Winter (celui des Sopranos, de Boardwalk Empire et du Loup de Wall Street), autour de l'effervescence musicale rock du New York des seventies. Les premiers retours sont dithyrambiques et Scorsese se serait extrêmement impliqué dans la conception de la série, son écriture, le choix des réalisateurs, des musiques et aurait réalisé un pilote de 2 heures dans un esprit logistique à hauteur de cinéma (3 mois de tournage). Donc, pour la première fois, mon excitation scorsésienne déferle par le canal inattendu de la série TV (ça pouvait être le cas pour Boardwalk Empire, mais, là, les premiers retours , sans être négatifs, étaient plutôt tempérés). Dans Libé, ils lâchent le terme "époustouflant". Donc , je commence à grimper vers les cintres.

J'en profite ici, n'ayant pas su trouver de topic adéquat, pour poser une question aux Classikiens fins limiers : sait-on où a bien pu passer Dancin'in the Streets, épatante série documentaire anglaise (si je ne m'abuse) mais dont les noms des concepteurs me sont inconnus (Philippe Manœuvre, of course, la présentait), qui était diffusée sur Canal Jimmy fin 1997 (elle a du être rediffusée depuis), et qui retraçait, en 10 épisodes, rien moins que l'histoire du rock des origines à l'avènement de la techno, avec pédagogie, émotion et efficacité narrative?
Je l'avais enregistrée à l'époque sur vhs et ai toujours voulu la retrouver en dvd mais la bête semble inexistante, non référencée à ma connaissance, oubliée, disparue des écrans radar.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Watkinssien
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Re: Vinyl (Martin Scorsese)

Message par Watkinssien »

Beaucoup apprécié les premiers épisodes de cette série puissamment rythmée, magnifiquement interprétée, écrite et mise en scène. J'attends de voir ce que cela peut donner par la suite, comme si le niveau atteint serait un tour de force pour le maintenir.

Mais pour l'instant, j'adhère complètement ! :D
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Alexandre Angel
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Re: Vinyl (Martin Scorsese)

Message par Alexandre Angel »

Watkinssien a écrit :Beaucoup apprécié les premiers épisodes de cette série puissamment rythmée, magnifiquement interprétée, écrite et mise en scène. J'attends de voir ce que cela peut donner par la suite, comme si le niveau atteint serait un tour de force pour le maintenir.

Mais pour l'instant, j'adhère complètement ! :D
Il me reste 3 épisodes à voir. Je ne trouve pas cette série totalement convaincante. Trop de "trucs" à la HBO se voient (épisodes entiers construits autour d'un twist malin), les caméos de sosies font un peu "Musée Grévin" et Bobby Cannavale frime un peu trop même si c'est le personnage. D'autre part, je ne suis pas surpris que la série se soit plantée : contrairement aux autres hits de la chaîne, on se fout un peu de la vie du personnage de Richie, ses problèmes touchent peu, semblent illustratifs. La narration paraît flottante, impressionniste (ce qui n'est pas forcément un reproche mais explique le défaut d'adhésion constaté par la production) sans vrais enjeux. On sent surtout le désir d'animer, de faire vivre à l'écran une imagerie à la Guy Pellaert et son Rock Dreams.
Et de ce point de vue, Vinyl décroche la timbale, passionne par la crédibilité de son évocation, la puissance musquée de son atmosphère et la qualité de sa photo.
Brillant mais un peu malade en quelque sorte..
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jhudson
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Re: Vinyl (Martin Scorsese)

Message par jhudson »

Le sujet devait étre l'industrie musicale a travers les années, on se retrouve avec une banale série sur fond de Gangsters, d'adultère , de drogue , de cadavres dans le placard et de magouilles (de grosses ficelles scénaristiques ), ça aurait pu se passer dans n'importe quel autre milieu artistique et de nos jours !

Des personnages féminins sacrifiés, quand on a un Juno Temple et Olivia Wilde c'est juste impardonnable !

Les sosies semblent être la pour justifier le titre de la série, c'est fortement artificiel !

Mick Jagger (c'est officiellement un des créateurs et producteur ) qui a eu l'idée de Vinyl avait surement d'autres objectifs en tête !

Si la série n'avait pas été associé a Scorsese on n'en aurait quasiment pas parlé.

Il suffit de voir ce que Simon a fait avec The deuce qui se passe a la même époque, il aborde vraiment son sujet, il a toujours un regard journalistique et social , il parle de personnages pas d'intrigues !
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Re: Vinyl (Martin Scorsese)

Message par Supfiction »

Je ne suis plus à quel moment exactement mais j’avais fini par décrocher après quelques épisodes. Le pilote était prometteur mais effectivement, la série ne traite pas vraiment son sujet et lasse rapidement.
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Alexandre Angel
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Re: Vinyl (Martin Scorsese)

Message par Alexandre Angel »

J'avais ressenti un peu la même chose mais je vais retenter le trip un de ces jours.
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jhudson
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Re: Vinyl (Martin Scorsese)

Message par jhudson »

Supfiction a écrit :Je ne suis plus à quel moment exactement mais j’avais fini par décrocher après quelques épisodes. Le pilote était prometteur mais effectivement, la série ne traite pas vraiment son sujet et lasse rapidement.
Il y avait cette histoire avec un artiste noir malchanceux qui était intéressant mais ça n' a aboutit sur rien par la suite.

Bobby Cannavale semblait faire tout ce qu'il pouvait pour palier aux lacunex du scénario, j'ai vu la méme chose avec O-T Fagbenle dans The Five ,le traitement était médiocre avec une interprétation peu concernée sauf O-T Fagbenle.
Harlan Coben est peut être un bon romancier mais un piètre showrunner, un mystérieux suspect se ballait avec un sac a dos ayant une énorme Smiley jaune dessus (pour que le spectateur le remarque bien), parfait pour passer inapercu !

La faute revient aux scénaristes qui ont voulu faire un sorte de best of Scorsese au dépriment de l’histoire, enfin ça m'a donné cette l'impression, c'est surement ce qui a plus a la critique française , aux USA la série a été peu regardé d’où son annulation .

Le pilote a couté plus cher que prévu, Scorsese a eu des exigences notamment sur des décors très couteux.
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