UP !
Ayé, j'ai vu
Escale à Orly (Jean Dréville, 1955)... en dépit de sa calamiteuse édition.
Dernier film de 2019 et premier de 2020, car je l'ai vu en deux fois (hier soir, je me suis endormi à vingt minutes de la fin... parce que je me lève très tôt).
Bon ben, dans la filmo de Dany Robin, c'est un bon cru.
C'est un film à "histoires parallèles" se déroulant dans un aéroport. On a : 1) la romance entre le pilote et "Baby Face" (la jeune employée en uniforme) ; 2) les aventures de l'oncle sourd de "Baby Face" qui découvre un trafic louche ; 3) les tentatives désespérées d'un producteur de cinéma pour relancer la carrière d'une vedette sur le déclin (en cherchant un commanditaire).
Distribution franco-allemande où les comédiens allemands se font passer pour des Américains ou des Français. Une partie du casting est donc doublée et on reconnaît certaines voix qui servaient au doublage des films américains. Si vous ajoutez les nombreux dialogues en anglais et la musique années 50 très hollywoodienne de Paul Misraki (si si !
), ben, vous avez presque l'impression d'assister à une comédie romantico-policière US !
Dany Robin est super charmante (sans le moindre parti pris). Les comédiens allemands font très bien le job. Seul François Périer en fait des caisses (à certains moments, j'ai pensé que son personnage aurait pu être joué par un Christian Clavier très "okaaaay !... diiingue !"). J'ajoute que
le chien Gangster a un petit rôle !
EDIT : côté comédiens, on a un caméo un peu "embarrassant" de Louis Velle en pilote (ou stewart) italien ! Hem ! Et puisque j'en parle : il est toujours vivant ! 93 ans !
Vue de 2020, la partie "dramatique" dans le ciel pourra prêter à sourire (en terme de décor surtout... le Constellation avait une sacrée cabine
), mais si l'on n'oublie pas qu'on est en 1955, eh bien, why not ?
Dommage que le DVD soit si pourri.