Votre parcours sériephile

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Alexandre Angel
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Re: Votre parcours sériephile

Message par Alexandre Angel »

Sinon, j'aurais besoin de vos lumières.
Sur le créneau du Samedi soir sur TF1 après les Numéros un des Carpentier, on avait eu droit, courant 77-78, à une série américaine fantastique, avec une histoire différente à chaque épisode, qui pouvait faire très peur. Impossible de me souvenir du titre; ce qui est d'autant plus rageant car je l'avais trouvé il y a quelques années sur YouTube avec son générique mais je l'ai perdu.
Il y avait eu un épisode où un psychopathe terrorisait une famille, était tué par le chef de famille, fourré dans un sac de jute et balancé dans un puits. Vers la fin, la fille de l'épisode veut vérifier qu'il est bien mort et le remonte et là, eh eh , tout le monde a fait un bond (Cour de récré story). C'était un titre genre "Aux frontières de l'irréel"..
Help me, please..
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Alexandre Angel
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Re: Votre parcours sériephile

Message par Alexandre Angel »

Evocation : angle 5
Et le Samedi fut à nous (de 1970 à 1980) (suite)


Vraiment, vraiment, j'adorais Colombo. Pas autant que Les Mystères de l'Ouest, bien entendu, mais tout de même, Colombo se posait là. Cette série avait de la classe et elle était probablement la plus classieuse de toutes. D'instinct, on le savait.
Bien des choses ont été écrites à son sujet, on ne va pas faire dans la redondance.
Mais il me faut décrire la jubilation secrète, mystérieuse, qui m'étrenait quand je découvrais ce programme courant premier semestre 1974 alors que Pierre Vassiliu chantait ceci:


Ce mélange d'enquêtes à la Agatha Christie mais "à rebours", de série noire de la côte Ouest et de densité policière distillait le sentiment inédit de l'intelligence suave des bons scénarii, à l'heure où, pourtant, ces notions étaient fort loin d'être intégrées.

Colombo nous troublait de ses contrastes : celui qui opposait le monde snob et huppé des nantis bronzés de Californie à la ringardise de l'accoutrement de l'inspecteur; ou celui, chez le même personnage, qui rendait le dit accoutrement incompatible avec son physique méditerranéen (cheveux noirs ébène et gestuelle plébéienne).
Enfin, le plus beau contraste, le plus troublant, le plus envoûtant, provenait, une fois de plus, d'une musique dont on ne pouvait même pas imputer la récurrence aux concepteurs de la série.
Je m'explique.
Colombo est aussi connue comme étant Sans Générique Fixe ou Sans Musique Fixe. Quelques thèmes répertoriés venaient sporadiquement se rappeler au bon souvenir du spectateur, mais en ordre dispersé.
Ils étaient le fait d'Henry Mancini, de Billy Goldenberg ou de Dave Grusin.
Or les programmateurs français, ou francophones, de l'époque avaient eu une idée à la fois contre nature et très payante : plaquer le même générique systématiquement pour tous les épisodes diffusés. Lors des multiples rediffusions, je n'ai, en toute logique, jamais retrouvé cela.
Oh, ils ne s'étaient pas cassé la fiole : les crédits s'affichant sur un pauvre fond neutre et anonyme.
Mais le thème choisi, concocté par le jazzman Gil Mellé, cadrait formidablement avec l'atmosphère des épisodes et leur concept. On était pas chez Agatha Christie, on était, de plein pied, dans la série noire. L'enfant que j'étais le percevait : je trouvais électrisant ce thème sérieux et sensuel alors que le personnage principal suscitait une expressivité bonhomme (l'imper, la vieille Peug, le basset hound..). Je pénétrais là le mystère transgenres de ces Samedis après-midi.


Le fantastique n'était pas en reste avec, à ma souvenance, trois grands émissaires : Les Envahisseurs, dont il a déjà été question, Au delà du réel et Le Sixième Sens.
Au delà du réel, héritage direct de la SF des années 50, était une série, avec un épisode différent à chaque fois, qui faisait déjà son âge alors même que je la découvrais.
Et l'on pouvait décemment imputer à ce côté vieillot l'efficacité paradoxale avec laquelle ces images dignes des couvertures d' Astounding Stories allaient impacter notre imaginaire.
Je ne sais plus trop de quelle manière et avec quelle intensité Au delà du réel pouvait faire peur mais j'ai en mémoire plusieurs épisodes qui allaient au bout de leur postulat, parfois jusqu'au vertige d'une fin ouverte, dans le genre de celle de L'Homme qui rétrécit, le chef d'oeuvre de Jack Arnold. Mais la précision me fait défaut.
Je me bornerais à faire ressurgir le souvenir d'un caméléon géant, du crâne hypertrophié de David McCallum, du pouvoir destructeur de Donald Pleasence, de tumbleweeds agressifs et surtout, d'un terrifiant serpent géant enfoui sous un gigantesque sable mouvant dans un épisode réalisé par Byron Haskin, que louent Coursodon et Tavernier dans 50 ans de cinéma américain.

Lorsque déboula Le Sixième Sens, et ses enquêtes paranormales, dans La Une est à vous, à l'automne 1974 et comme par hasard alors que la nuit commençait à tomber, nous allions avoir une petite idée de ce qu'était la peur audiovisuelle.
Nous n'y avions jamais goûté et dès lors, plus rien ne serait pareil. A ce moment précis, nous nous disions que les films qui faisaient peur étaient réservés aux grandes personnes, là-bas, dans les salles lointaines. Et encore, en avais-je réellement connaissance?
Le Sixième Sens fit rentrer l'insécurité dans le salon, l'exposition au pire, la certitude des chocottes.
Lorsqu'un épisode se révélait moins stressant, moins anxiogène que d'autres, on se sentait en vacances.
Dès le prologue d'un épisode, une jeune femme quitte son amoureux, de nuit, dans un parc balayé de bourrasques et le perd de vue. Elle se trouve soudain face à un monticule de feuilles mortes, ou une tombe, d'où surgit ce même fiancé, les yeux tout blancs.
Cet épisode avait été rediffusé un an plus tard, je l'avais repéré. Ne voulant pas me recoltiner la même frayeur, je laissais ma grande sœur seule devant la télé, prétextant une improbable occupation. Je me postais stratégiquement et attendit sa réaction. Au moment funeste, je l'entendis émettre un gémissement d'horreur indescriptible.
Samedi est à vous était aussi un parcours du combattant.
Dernière modification par Alexandre Angel le 2 nov. 17, 23:54, modifié 2 fois.
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Re: Votre parcours sériephile

Message par Karras »

Alexandre Angel a écrit : C'était un titre genre "Aux frontières de l'irréel"..
Help me, please..
Je pense à Voyage dans l'inconnu, je me rappelle de l'épisode la main de dieu.
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Re: Votre parcours sériephile

Message par Alexandre Angel »

Karras a écrit :Je pense à Voyage dans l'inconnu, je me rappelle de l'épisode la main de dieu.
C'est ça! Et l'épisode dont je parle s'intitule Les Forces du Diable. Mais impossible de retrouver ça sur YouTube alors que j'y étais arrivé il fut un temps.
Je viens de lire qu'un épisode aurait du être intégré à la série : le fameux Meurtre au 43 ème étage, de John Carpenter. Intéressant!
En tous cas, merci! :wink:
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Re: Votre parcours sériephile

Message par Alexandre Angel »

Karras a écrit :Je pense à Voyage dans l'inconnu, je me rappelle de l'épisode la main de dieu.
Yeah, j'ai trouvé :D
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Re: Votre parcours sériephile

Message par Alexandre Angel »

Evocation : angle 5
Et le Samedi fut à nous (de 1970 à 1980) (suite et bientôt fin)

Si nous résumons la situation, La Une est à vous devient Samedi est à vous en Janvier 1975. Et je vois cela toujours en noir et blanc.
Au fait de son succès, l'émission est flinguée en plein vol en Septembre 1976 pour de mystérieuses raisons, et remplacée par Restez avec nous le Samedi, animée par Denise Fabre et compagnie.
Il aura vraiment fallu que j'aille sur internet pour réaliser qu'il n'y avait plus Samedi est à vous en 76-77 alors que j'avais toujours été sûr du contraire (je n'associais Fabre qu'à 77-78, saison de ma 6ème, et non pas à mon CM2).
Il devait s'agir chez moi d'un déni de la réalité que seul un psychanalyste pourrait expliciter. Il faut dire aussi que les programmmateurs, craignant à juste titre un nouveau Mai 68 avec des mômes en furie (ayant le même look que ceux de L'Argent de poche, de Truffaut) dans les rues, avaient bien pris soin de ne pas virer nos feuilletons favoris, du moins pendant un an.Image
Bref, foin d'historique, je ne suis là que pour évoquer ma sériephilie enfantine (car cette dernière est certaine alors que l'adulte est discutable). Encore un an ou deux, et c'était de l'histoire ancienne : je me revois en Août 79, pourtant seulement âgé de 13 ans, lors d'un voyage en Angleterre, déjà casser les pieds des gens en leur parlant avec nostalgie des séries que j'avais aimées.

Avant 1975, donc, la plupart des séries diffusées avaient déjà un certain âge, une certaine patine. Cela se jouait à une poignée d'années près. Même Le Sixième Sens, qui paraissait si neuf, avait vu le jour deux ou trois années plus tôt.

Au fait de son âge d'or, Samedi est à vous, jonglait avec ses séries vedettes, fétiches et iconiques. Les séries toutes fraîches, toutes neuves, faisaient leurs apparitions sur la 2, généralement, comme Kung Fu ou L'Homme qui valait trois milliards, qui m'obligeait à faire des infidélités à TF1, pour mieux y revenir avec le même acteur, Lee Majors, plus jeune, dans la surannée mais chaleureuse Grande Vallée, avec la grande Barbara Stanwyck, un peu amidonnée là-dedans. Bien avant que je ne réalise quelle actrice moderne, sexy et géniale elle pouvait être. La Grande Vallée, c'était encore la magie westernienne qui perdurait, avec ses portails de ranchs et ses musiques à la Gone with the wind.


Deux évènements allaient contribuer à asseoir définitivement la fête télévisuelle de ces années-là.

D'abord, la laborieuse gestation du passage de TF1 à la couleur (qui ne sera définitif qu'en 1980, voire 1983 dans certaines régions)trouve en Septembre 1975 à se solutionner temporairement grâce à un bricolage hertzien qui permettait de mater TF1 en couleurs......sur FR3. On appelait ça le décrochage.
Ainsi, mes émissions préférées(Samedi est à vous, Les Visiteurs du Mercredi et Les Rendez-vous du Dimanche) pouvaient enfin être vues en couleurs.
Je n'ose retranscrire ici l'indescriptible plaisir que cela pouvait me donner. C'était comme si ces émissions devenaient aussi sensuelles, tactiles et palpables que le plus beau des trains électriques.
Le tout premier épisode vu en couleurs dans Samedi est à vous était celui qui avait l'honneur d'ouvrir le bal ce jour-là : c'était un Tarzan, avec Ron Ely.

Sur les coups de 17-18 heures, il fallait rendre l'antenne et le dernier épisode de l'après-midi se retrouvait en noir et blanc, de retour sur TF1. Effet "Cendrillon" garanti.

Et c'est précisément en fin d'après-midi d'un Samedi de Décembre 1975 que je découvrais le pilote de Cosmos 1999, une des séries de SF les plus respectées de l'Histoire bien que la seconde saison soit considérée par les fans comme une trahison.
Conçue par Gerry Anderson, le british prod des Thunderbirds et de UFO.....tiens j'ouvre une parenthèse à propos de UFO, série de SF complètement excentrique (anglaise, quoi) qui avait bien marché aux Etats-Unis et qui n'a été diffusée en France qu'en 1987. Or, je suis absolument sûr d'en avoir vu un ou deux épisodes en 72 ou 73. Je me souviens qu'à l'âge que j'avais à ce moment-là, son générique m'avait rendu dingue, n'avait fait de moi qu'un fétu. Mais il est plus que probable que c'était sur une chaine allemande.


Donc, je reprends. Conçue par Gerry Anderson, avec pour vedettes les américains, et compagnons à la ville, Martin Landau et Barbara Bain, Cosmos 1999, série très coûteuse, aurait bénéficié de la préparation d'une seconde saison de UFO, qui ne verra jamais le jour, mais posait les bases, d'après les renseignements en ma possession, de la station lunaire servant de décor principal.

Toujours est-il que mon premier contact avec Cosmos 1999 fut fracassant. Quatre ans avant Alien, la SF était un genre qui pouvait dégager les sinus (rien que le générique!).
Estampillant tranquillement mais sûrement le Samedi après-midi (avec la saison 1976-1977 et le créneau de 14h chez Denise Fabre comme vitesse de croisière), Cosmos 1999 était une série que je n'aimais pas mais pour rien au monde je n'aurais raté un seul épisode tellement ce programme, qui narrait le désorbitage de la Lune, m'avait placé, moi, sur son orbite.
Je n'aimais pas cette série car je ne m'y sentais pas en sécurité. J'avais l'impression que je pouvais y chopper d'étranges maladies intersidérales, aux répercussions neurobiologiques. Déjà, les protagonistes, dans leur drôle de pyjamas, avaient tous l'air d'être en dépression. Loin des studios californiens, l'air confiné d'Elstree leur donnait mauvaise mine et cernait leurs yeux de rougeurs. On avait vraiment envie de leur envoyer des vitamines par voie d'hyper-espace.
Mais surtout, une chose, que j'adorerais maintenant corroborer en me payant le coffret dvd, difficilement verbalisable à l'époque, émanait de ces épisodes assez cérébraux : un je ne sais quoi de dérangeant.

(à suivre)
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Re: Votre parcours sériephile

Message par Commissaire Juve »

Alexandre Angel a écrit :...tiens j'ouvre une parenthèse à propos de UFO, série de SF complètement excentrique (anglaise, quoi) qui avait bien marché aux Etats-Unis et qui n'a été diffusée en France qu'en 1987. Or, je suis absolument sûr d'en avoir vu un ou deux épisodes en 72 ou 73... Mais il est plus que probable que c'était sur une chaine allemande.
UFO, jamais vu, même en 1987.

Mais, au milieu des années 70, j'avais acheté l'album de vignettes Panini. Album que j'ai toujours (avec le recul, je suis assez surpris que ma mère m'ait donné l'argent pour l'acheter). Ça me fascinait bien, mais je n'ai jamais vu à quoi ça ressemblait en mouvement.

EDIT : à présent, c'est fait grâce à la BA. :uhuh:
Alexandre Angel a écrit :
Toujours est-il que mon premier contact avec Cosmos 1999 fut fracassant. Quatre ans avant Alien, la SF était un genre qui pouvait dégager les sinus (rien que le générique!).
Terrible !

Actuellement, dans un de mes placards, j'ai même ceci (dans la boîte d'origine) :

Image

Ça vaut une fortune aujourd'hui ! :mrgreen:

EDIT : en fait, j'ai le modèle VIP.

Image
Dernière modification par Commissaire Juve le 7 août 17, 12:28, modifié 1 fois.
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Re: Votre parcours sériephile

Message par Alexandre Angel »

Eh ben mon salaud! :D
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Message par Outerlimits »

Commissaire Juve a écrit :
Alexandre Angel a écrit :...tiens j'ouvre une parenthèse à propos de UFO, série de SF complètement excentrique (anglaise, quoi) qui avait bien marché aux Etats-Unis et qui n'a été diffusée en France qu'en 1987. Or, je suis absolument sûr d'en avoir vu un ou deux épisodes en 72 ou 73... Mais il est plus que probable que c'était sur une chaine allemande.
UFO, jamais vu, même en 1987.

Mais, au milieu des années 70, j'avais acheté l'album de vignettes Panini. Album que j'ai toujours (avec le recul, je suis assez surpris que ma mère m'ait donné l'argent pour l'acheter). Ça me fascinait bien, mais je n'ai jamais vu à quoi ça ressemblait en mouvement.

EDIT : à présent, c'est fait grâce à la BA. :uhuh:
Alexandre Angel a écrit :
1 épisode de UFO fut diffusé dans "La Une est à vous", en mai 1974 (l'épisode n°2 "Le projet Foster").
La série avait aussi été diffusée auparavant sur une chaîne périphérique (TMC) en 1972.

La rediffusion de UFO en 1987 faisait suite aux diffusions tard dans la nuit de TF1 de l'intégrale des "Envahisseurs" et des 6 épisodes doublés en France du "Sixième sens".

Quand l'album Panini est sorti en France (vers 1976 ou 77), personne ou presque ne connaissais la série (vue donc auparavant par le biais d'un unique épisode en 74 et en 72 sur une chaîne captée que localement).
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Re: Votre parcours sériephile

Message par Alexandre Angel »

Outerlimits a écrit :1 épisode de UFO fut diffusé dans "La Une est à vous", en mai 1974 (l'épisode n°2 "Le projet Foster").
Eh bien j'étais devant!
Comment tu retrouves des trucs pareils :shock:?
Par contre, j'ai pas compris votre histoire d'album Panini :?:
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Message par Commissaire Juve »

Outerlimits a écrit : Quand l'album Panini est sorti en France (vers 1976 ou 77)...
Je dirais plutôt 1975... je vérifierai demain (en 76, on était allés vivre dans les Bouches-du-Rhône et l'album date d'"avant").
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Message par Commissaire Juve »

EDIT : tiens ! un doublon ! :o
Alexandre Angel a écrit : Par contre, j'ai pas compris votre histoire d'album Panini :?:
Tu as bien connu les albums Panini ? Les albums où on collait des vignettes d'animaux préhistoriques, de motos, de footballeurs... Eh bien, en 1975, il y en a eu un avec des vignettes de la série UFO.
Dernière modification par Commissaire Juve le 9 août 17, 11:52, modifié 2 fois.
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Message par Commissaire Juve »

Commissaire Juve a écrit :
Outerlimits a écrit : Quand l'album Panini est sorti en France (vers 1976 ou 77)...
Je dirais plutôt 1975... je vérifierai demain (en 76, on était allés vivre dans les Bouches-du-Rhône et l'album date d'"avant").
Réponse : copyright Italie 1974, édité en France au 2e trimestre 1975 (2 francs).
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Message par Rockatansky »

Je me demandes comment vous pouvez vous souvenir aussi précisément d'autant de trucs alors que j'ai à 5 ans près le même age qu'alexandre, perso je ne me souviens que de quelques moments précis mais pas d'autant de chose.
Attention les gars il parait que plus la mémoire fonctionne précisément, plus Alzheimer vous guette :mrgreen:
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Re: Votre parcours sériephile

Message par Alexandre Angel »

Rockatansky a écrit :Attention les gars il parait que plus la mémoire fonctionne précisément, plus Alzheimer vous guette
Qu'est ce que c'est que cette histoire??? :lol:
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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