Votre parcours sériephile

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Rockatansky
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Re: Votre parcours sériephile

Message par Rockatansky »

Je ne sais pas c'est ma mère qui m'a dit ça hier, comme elle ne se souvenait plus de choses aussi précisément, elle justifiait en disant qu'elle risquait moins Alzheimer :mrgreen:
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Alexandre Angel
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Re: Votre parcours sériephile

Message par Alexandre Angel »

Ah OK : c'est pas trop scientifique, ouf :mrgreen:
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Re: Votre parcours sériephile

Message par Rockatansky »

Je ne serais pas aussi confiant à ta place, si ça se trouve elle l'a lu dans un truc hyper sérieux :mrgreen:
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Alexandre Angel
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Re: Votre parcours sériephile

Message par Alexandre Angel »

:?
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Re: Votre parcours sériephile

Message par Jeremy Fox »

Quant à moi, ça me rassure sacrément :mrgreen:
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Commissaire Juve
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Message par Commissaire Juve »

C'est un truc de petits vieux, ça : avoir une bonne mémoire lointaine et une mauvaise mémoire immédiate. :mrgreen:

Perso, j'ai pensé à l'hypermnésie, mais il paraît que c'est une pathologie :
Les personnes atteintes d'hypermnésie peuvent se remémorer des périodes lointaines de leur vie, remontant à la petite enfance. Ces souvenirs sont principalement visuels, mais parfois sonores, olfactifs, tactiles, avec des souvenirs de sensations qui leur sont parfois associés.

...

les hypermnésiques ont des souvenirs autobiographiques d'une grande précision mais n'ont pas des capacités mnésiques supérieures à la moyenne pour le reste de leur mémoire épisodique. Dans leur cas, il n'y a aucun procédé technique mis en œuvre volontairement, les souvenirs s'imposant au contraire de façon automatique

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hypermn%C3%A9sie
Ça n'est peut-être qu'une question de sensibilité (un peu comme les pellicules photo du temps jadis).

Pour l'anecdote : un jour, en visionnant un film super 8...
Spoiler (cliquez pour afficher)
... où je me voyais en nourrisson sur une chaise bébé, j'ai ressenti le goût du faon en plastique que je mordillais à l'image. Incroyable ! Mais ça n'est arrivé qu'une fois.

Sinon, mon premier souvenir daté précisément -- jour & mois -- remonte à mes 20 mois. Il correspond à un clou que je m'étais planté dans le pied en marchand sur une plage du Pas-de-Calais !
L'hypermnésie ne doit pas être confondue avec la faculté, que nous possédons tous, d'avoir quelques images « flash » sur des événements particulièrement marquants, et souvent violents.
Par ailleurs : il y a des gens qui gardent tout (documents en tous genres) et qui -- en plus -- tiennent un journal. Mes plus anciennes notes datent de 1982.
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Message par Rockatansky »

non mais ça on appelle ça des fous :mrgreen:
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Re: Votre parcours sériephile

Message par Alexandre Angel »

Commissaire Juve a écrit :Sinon, mon premier souvenir daté précisément -- jour & mois -- correspond à un clou que je m'étais planté dans le pied en marchand sur une plage du Pas-de-Calais !
T'as fait le Débarquement? :mrgreen:
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Re: Votre parcours sériephile

Message par Commissaire Juve »

Rockatansky a écrit :non mais ça on appelle ça des fous :mrgreen:
Nan nan. Les archivistes ne sont pas des fous. :mrgreen:

Dernièrement, dans la cave de mes parents, je suis retombé sur mon premier cahier d'écriture de moyenne section (j'en ai d'autres) et sur des dessins de la fin des années 60 que mes parents avaient pris soin de dater à chaque fois. Des années plus tard, c'est rigolo.
Alexandre Angel a écrit : T'as fait le Débarquement? :mrgreen:
Le débarquement, c'était en Normandie ! :mrgreen:
Dernière modification par Commissaire Juve le 9 août 17, 11:27, modifié 1 fois.
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Re: Votre parcours sériephile

Message par Alexandre Angel »

C'est vrai, je me suis laissé emporter :oops: :uhuh:
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Re: Votre parcours sériephile

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C'est le début d'Alzheimer :mrgreen:
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Re: Votre parcours sériephile

Message par Alexandre Angel »

Bon allez, on va essayer de profiter de chaque instant :roll:
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Re: Votre parcours sériephile

Message par Alexandre Angel »

Commissaire Juve a écrit :EDIT : tiens ! un doublon ! :o
Alexandre Angel a écrit : Par contre, j'ai pas compris votre histoire d'album Panini :?:
Tu as bien connu les albums Panini ? Les albums où on collait des vignettes d'animaux préhistoriques, de motos, de footballeurs... Eh bien, en 1975, il y en a eu un avec des vignettes de la série UFO.
Ah merci, j'avais pas vu ta réponse! :wink:
C'est curieux de sortir un album consacré à une série dont un seul épisode avait été diffusé en France.
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Re: Votre parcours sériephile

Message par Outerlimits »

Oui je me suis toujours demandé pourquoi ils avaient fait ça...
J'avais acheté l'album à l'époque tout en me demandant "c'est quoi ce truc ?"^^
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Re: Votre parcours sériephile

Message par Alexandre Angel »

Evocation : angle 5
Et le Samedi (soir) fut à nous (de 1970 à 1980) (suite et fin)

L'avènement du soir ne s'est pas fait avant 74-75. Lorsqu'une série américaine du nom de Kung Fu, toute fraîche et attirante, a déboulé le Samedi soir sur la 2 en 1974, j'avais demandé à en être et on me l'a accordé.
Kung Fu ne tarderait pas à rejoindre le créneau de l'après-midi mais pour l'heure, elle était une série du soir, c'est à dire qu'elle ne pouvait que se revêtir de la dimension particulière de l' after hours, de ce moment magique où la télé se fait créature de la nuit.
Kung Fu, et son mélange totalement inédit de western et d'art martial, allait également introniser, en tout cas de mon point de vue, toute une tradition de séries contemporaines, immédiates et pimpantes, qui allait squatter pour longtemps une deuxième partie de Samedi soir sur laquelle la Une , donc TF1, allait régner sans partage.
Je rentrais donc, en 74-75, dans l'âge d'or magique des séries tardives du Samedi, diffusées juste après les Numéro Un, de Maritie et Gilbert Carpentier.
Fraiches et pimpantes, disais-je? Oui, mais pas toutes..

La déjà éprouvée Peyton Place s'y entendait pour laisser mourir, sur la plage du samedi soir, une vague ultime d' americana toute de densité romanesque dont Le Riche et le Pauvre, plutôt en 1977, se ferait un plus moderne écho.
Et puis en 1975, il y eu Colditz, qui a contribué à conférer au créneau de 22 heures une dimension sombre, cafardeuse et suintante de bruine british. Colditz, c'était La Grande Illusion du pauvre, le stalag où l'on attrapait froid, de ce froid moral des évasions sans panache, souvent foireuses et grisâtres. La musique du générique rend bien, je trouve, le lyrisme blafard et dépressif des évasions de Colditz. Il en émanait aussi le sentiment de l'Histoire.
Le Samedi soir vers 22h faisait honneur, de 76 à 78, à des séries policières aux génériques groovy. Là encore, elles nous faisaient l'honneur de tout juste paraître et de refléter de contemporaines vibrations urbaines 70'. Je ne le savais pas encore mais ce que j'y trouvais faisait écho aux polars urbains du moment, à la Blaxploitation notamment. Surtout, dans mon souvenir, Serpico, pour les raisons que l'on sait, qui distillait un sentiment diffus de violence.


Quant à Starsky et Hutch, je n'ai jamais compris comment ont-ils pu oser remplacer un score de Lalo Schifrin par l'horrible chanson française que l'on sait.
Le Samedi soir de l'époque aurait été autre sans la version 1976 (en direct live, s'il vous plaît)de Chapeau melon et bottes de cuir. Je ne peux oublier cet épisode ou une contamination quelconque fait grossir un animal dans des proportions énormes. Pendant tout l'épisode, on croit qu'il s'agit d'une araignée alors que c'est un rat, avec confrontation dans les égoûts de Londres.
Aux dires du Dictionnaire des séries télévisées d'Ahl et Fau (et aussi à ma souvenance), The New Avengers était nettement inférieur à The Avengers mais je suis absolument sûr du plaisir fun que cela doit procurer à être revu.
Et puis il y avait Joanna Lumley, dont tout le monde était amoureux, même les femmes!
Enfin, je ne résiste pas au plaisir de refourguer encore le très efficace générique de l'anthologie de récits fantastiques concoctées par Quinn Martin (dont devait faire partie Meurtre au 43 ème étage, de John Carpenter) diffusée à l'automne 1978 et qui concurrençait sévèrement Le 6ème Sens sur le terrain des chocottes.
Voilà, j'ai regardé des séries, en tant que jeune téléspectateur (le rapport adulte, plus esthète, est une autre histoire), jusqu'à l'âge de 15 ans, environ. Mais dès mes 11 ans et demi (passage en 6ème), j'ai vaguement senti que quelque chose se décrochait. Le cinéma se révélait concurrent implacable et je commençais à repérer les coutures, les défauts, la ringardise de séries dont la capacité d'envoûtement s'amollissait.
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Il faut dire aussi que le rapport aux jours de congés changeait avec la 6ème. Se coltiner d'un seul coup plein de professeurs dont il fallait retenir les noms et lister les fournitures particulières que chacun demandait, cela prenait la tête et les week-ends devenaient réellement des jours de repos dont les séries faisaient figure de garnitures plus douillettes qu'excitantes.
Les retrouvailles avec ces dernières étaient chaleureuses mais distanciées, comme si elles devenaient transparentes et qu'à travers elles, je fixais l'horizon infini et aguicheur des écrans de cinéma.
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