SEPTEMBRE 2017
FILM DU MOIS:
Trois pages d'un journal, de G.W.Pabst (1929) 10/10 - Encore meilleur à mes yeux que
Loulou, ce film ménage quelques très grands moments de cinéma, de mise en scène comme de jeu d'acteur. Un film fabuleux.
FILMS DECOUVERTS:
White Shadows on the Souths Seas, de W.S.Van Dyke (1928) 8/10 - Excellente surprise que ce film exotique qui, s'il garde une approche paternaliste envers les bons sauvages des îles, n'en tient pas moins un discours très dur contre l'exploitation de ces peuplades. La photographie et les superbes décors naturels sont un atout non négligeable de ce film (qui a eu un oscar pour la photo, d'ailleurs).
L'argent, de Marcel L'Herbier (1928) 8/10 - Plus qu'un vaste récit social, ce film est avant tout bourré d'expérimentations, d'effets somptueux de mise en scène, de décors impressionnants... Dommage que par moment on en oublie un peu les acteurs, mais c'est un détail dans un tel foisonnement.
Seven Sisters, de Tommy Wirkola (2017) 7,5/10 - Un solide blockbuster, dont l'intrigue n'est certes pas révolutionnaire, mais qui est tout de même bourré de bonnes idées, et fort efficacement réalisé.
Amityville, la maison du diable, de Andrew Douglas (2005) 3/10 - Un remake où l'on remplace l'ambiance craspec par des effets clipesques, assorties d'explications justifiant tout ce que l'on voit. La seule vraie surprise, c'est le casting, ce film participant de la filmo interdite de Ryan Reynolds, Chloe Grace-Moretz, et Philip Baker Hall.
Hitman & Bodyguards, de Patrick Hugues (2017) 7/10 - Un buddy movie où les cascades spectaculaires succèdent aux répliques détonnantes. Ca ne fonctionne pas toujours, mais on passe un bon moment.
Les loups, de Hideo Gosha (1971) 8,5/10 - Entre film de yakuzas et film de sabre, une oeuvre sombre et à rapprocher, thématiquement comme formellement, de
Goyokin.
Mayhem, de Joe Lynch (2017) 6/10 - Un point de départ et un script assez bien ficelés, mais la mise en scène a vite fait de réduire le film à un film de baston bas du front... Joe Lynch aurait dû visionner High Rise...
Mon mon mon monster, de Giddens Ko (2017) 8/10 - Film assez fourre-tout, très cruel et souvent ludique, assez prenant et surprenant. J'ai été très emballé, autour de moi les avis étaient plus mitigés, le film brassant, c'est vrai, beaucoup de thèmes...
Jour de colère, de Carl Theodor Dreyer (1943) 8/10 - Un remarquable drame médiéval sur fond de chasse aux sorcières et de passion adultérine. superbe image soulignée par le Bluray.
Replace, de Norbert Keil (2017) 4/10 - Un film à l'intrigue inutilement compliquée qui abuse d'une mise en scène auteurisante et neurasthénique.
Lowlife, de Ryan Prows (2017) 8/10 - Gros coup de coeur pour ce film qui derrière quelques références visibles à Tarantino, n'en développe pas moins un univers personnel, terriblement drole et humain. Fortement recommandé...
Prison de cristal, de Agustí Villaronga (1986) 8,5/10 - Un film fortement malaisant, venimeux, peut-être même, sur la contamination par le mal, qui n'hésite pas à une certaine outrance que sert une image et une BO superbes.
The American Way, de Maurice Philipps (1986) 6/10 - Un film fortement ludique et anarcho-délirant, qui renferme tout de même, dans sa satire politique, une analyse qui n'a rien perdu de sa pertinence 30 ans après...
Kisses, de Yasuzô Masumura (1957) 7/10 - Un récit d'amour adolescente en période difficile. On pense à des films comme
les tricheurs en France, sur le mal-être de la nouvelle génération... Le film reste assez touchant et sympathique.
A Day, de Cho Sun-ho (2017) 7,5/10 - Un film de boucle temporelle (puisqu'il s'agit désormais d'un genre à part entière) assez solide et émouvant. L'intrigue est bien ficelée et Kim Myung-min est vraiment très juste.
El Ataud de Cristal, de Haritz Zubillaga (2017) 6/10 - Un huis-clos sur thématique de vengeance, efficace mais jamais surprenant, malgré quelques jolies références.
Les garçons sauvages, de Bertrand Mandico (2017) 4/10 - Des garçons masturbateurs sont civilisés par un capitaine à grosse queue... Film fantasmatique lourdement sexualisé, et pour moi un peu problématique sur le fond... Visuellement, le film est assez abouti, et bon, il y a quand même Elina Löwensohn. Ca rend beaucoup de choses acceptables...
Les aventures de Buckaroo Banzaï à travers la 8e dimension, de W.D. Richter (1984) 6/10 - Une véritable curiosité, dans laquelle Jeff Goldblum porte une tenue de cowboy rouge, John Lithgow grimace, et où le héros enchaine opération du cerveau et aventure mécanique...
Raskolnikow, de Robert Wiene (1923) 7,5/10 - Adaptation expressionniste de Crime et chatiment, où le casting russe et les décors UFA outranciers accentuent le coté fiévreux du héros d'une façon remarquable.
The Vilainess, de Jung Byung-gil (2017) 7/10 - Un film d'action échevelé, au récit alambiqué, qui évoque, selon les moments,
The Raid,
Police Story,
Hardcore Henry ou
Nikita... La virtuosité de certaines séquences d'action reste mémorable.
Sweet Virginia, de Jamie M. Dagg (2017) 7,5/10 - Polar en Amérique profonde qui s'attache plus à ses personnages qu'à son intrigue policière, dans laquelle chacun a ses raisons et c'est bien le drame du monde. Belle alchimie entre les comédiens.
Cold Skin, de Xavier Gens (2017) 9/10 - Ma surprise de l'Etrange Festival. Peu amateur du cinéma de Xavier Gens, je ne m'attendais pas à cette intrigue perdue en mer, qui évoque autant les grands récits voyageurs du XIX° siècle que les classiques de l'épouvante (on pense aussi à Lovecraft, forcément). Photo magnifique qui rend bien le très beau cadre du film et musique très atmosphérique, un casting réduit mais fort juste, bref beaucoup de très bonnes choses pour ce film qui m'a totalement cueilli.
I am not a witch, de Rungano Nyoni (2017) 7,5/10 - La réalisatrice anglo-zambienne retrace le parcours d'une sorcière sans s'attarder au delà du nécessaire sur le sordide de sa situation, révélant au contraire l'humanité, la résilience de ces femmes au ban de la société. Au final, un très joli film, assez émouvant et triste, mais qui évite l'écueil de la complaisance ou de la dénonciation bien-pensante...
Carmen revient au pays, de Keisuke Kinoshita (1951) 7/10 - Dans cette comédie rurale confrontant le monde de la ville et celui de la campagne, Kinoshita utilise la couleur, nouveauté au Japon, pour souligner la beauté du cadre, que ne cessent de clamer les habitants du village, et la beauté des robes des actrices citadines, faisant ainsi écho au message de sa comédie.
Cold Hell, de Stefan Ruzowitzky (2017) 7,5/10 - Un polar old school, très centré sur ses personnages, et dont il se dégage une certaine émotion. L'intrigue policière, plus classique, avance d'un bon pas et sans détour inutile...
Le démon de Laplace, de Giordano Giulivi (2017) 6/10 - Un film à l'intrigue assez sympa, mais dont la faiblesse de budget se voit à l'écran... Rythme trop lent, acteurs pas au top (ce qui est gênant dans un film où l'on dialogue tout le temps), photo peu convainquante. Mais l'on se prend au jeu, on veut connaître la clé de l'intrigue, et les questions philosophiques que soulève le film restent intéressantes.
La lune de Jupiter, de Kornél Mundruczó (2017) 8/10 - Faire d'un récit sur les migrants une fable sur le désenchantement et la Grace, un pari très audacieux que Mundruczo remporte haut la main avec ce beau film.
El bar /
Pris au piège, d'Alex de la Iglesia (2017) 7/10 - Sorte de huis-clos et de survival, le dernier film de la Iglesia est cruel et drole. Mais l'aspect artificiel de son contexte mine un peu le sous-texte moral sur la survie qui nous est ici servi...
Mother! de Daren Aronofsky (2017) 3/10 - Dépassé par l'outrance de ses images (peut-être dans la poursuite de l'onirisme débordant de Satoshi Kon ?), Aronofsky pousse le bouchon trop loin et perd de vue toute ambition de récit. Le film, mélangeant symboles, métaphores et sous-textes en tous sens, perd alors toute velléité de cohérence ou même d'une possibilité d'interprétation qui tienne sur toute l'oeuvre. Un grand raté, donc, mais la tentative était intéressante...
Nos années folles, d'André Téchiné (2017) 6/10 - Un récit de perte de soi intrigant, mais qui interpelle peu, parce que le cœur de son sujet (le basculement du héros, du travestissement par nécessité au travestissement par plaisir) est à peine abordé et laisse le spectateur sceptique.
Le redoutable, de Michel Hazanavicius (2017) 8/10 - Pastiche hilarant, riche en références malicieuses et bourré d'humour, le film porte aussi un regard aussi amusé qu'indulgent sur un Godard atteignant un point de basculement qui a fasciné plus d'un cinéphile. Garrel est ici formidable.
Les grands esprits, de Olivier Ayache-Vidal (2017) 7,5/10 - Un film au postulat de départ un peu comique, mais qui offre un traitement de l'éducation intéressant et déploie un récit plus fin qu'attendu.
Karayuki-san, ces dames qui vont au loin, de Shohei Imamura (1975) 7/10 - Imamura enrichit sa réflexion sur l'histoire du Japon en éclairant ce phénomène peu connu des nombreuses jeunes femmes qui furent enlevées de leurs communes au début du XX° siècle pour devenir prostituées dans les villes asiatiques du continent... Forme sobre, mais sujet intrigant.
Vampire Hunter D: Bloodlust, de Yoshiaki Kawajiri (2000) 5/10 - Un joli graphisme, une animation surchargée de symboles gothiques en tout genre, jusqu'à l'écoeurement, et un scénario de chasse au vampire à peine traité...
Les nouveaux combats sans code d'honneur 1, de Kinji Fukasaku (1974) 8/10 - Un récit de yakuza bien dosé, aux personnages saisissants et forts, à l'intrigue limpide et aux séquences d'action fort bien exécutées. Une excellente suite.
Anna Boleyn, de Ernst Lubitsch (1920) 7/10 - Un film historique un peu figé, mais la gourmandise d'Emil Jannings et, sans doute, la sympathie que son Henry VIII inspire à Lubitsch, donnent à ce film un peu trop programmatique ses meilleures séquences.
Le manoir magique, de Jeremy Degruson & Ben Stassen (2013) 7/10 - Un film d'animation 3D franco-belge, plutôt frais et sympathique, même s'il n'invente rien.
Samourai, de Kihachi Okamoto (1965) 8/10 - Un remarquable film, psychologique avant tout, où les combats de sabre sont rares, mais dévastateurs et précis. Visuellement magnifique, il se distingue surtout par la cruauté de son dénouement et le tragique du personnage incarné par Toshiro Mifune.
Detective bureau 2 3, de Seijun Suzuki (1963) 7/10 - Un film sympathique, très "pop" (couleurs acidulées, séquences de danse, héros cool et intrigue assez légère, présence de musique tout du long...).
Funeral parade of roses, de Toshio Matsumoto (1969) 7,5/10 - Variation queer sur des thèmes assez connus, le film alterne tranches de vie d'un travesti, à la limite du documentaire, et moments expérimentaux à la forme cassée et opaque. Assez intéressant.
Le samourai du crépuscule, de Yoji Yamada (2002) 8,5/10 - Un très beau film sur un samourai mineur qui s'occupe de ses enfants... On est assez éloigné du genre, les amateurs de sabre seront déçus. Les autres seront émerveillés par le récit d'une sensibilité à contre-sens de la société et le récit d'une histoire d'amour bouleversante.
Barbara, de Mathieu Amalric (2017) 6/10 - Très belle interprétation de Jeanne Balibar, mais Amalric semble reculer devant l'obstacle du biopic, et s'attache à un portrait en creux, périphérique, qui est plus celui d'un cinéaste en quête d'une approche que celui de la chanteuse. L'intérêt s'en ressent...
Faute d'amour, d'Andrei Zviagintsev (2017) 7,5/10 - On s'exaspère un peu devant la cruauté de ce récit d'un couple en crise, même s'il est superbement filmé et très bien joué. En même temps, on reste accroché au film, et l'on se prend à y lire comme un sous-texte politique qui l'enrichit encore.
Good time, de Josh & Benny Safdie (2017) 6,5/10 - Récit indie d'un braqueur à fleur de peau qui multiplie les bêtises, le film m'a surtout intéressé pour ce qu'il ne dit pas, sauf à la fin (le récit du frère), et pour sa BO assez particulière qui enrichit le film.
Ca, de Andy Muschetti (2017) 6,5/10 - Difficile d'adhérer entièrement lorsqu'on connait le livre ou le téléfilm, tant celui-ci en reprend les éléments sans vraie plus-value, à l'exception de la très jolie Sophia Lillis. Après, la dynamique entre les enfants fonctionne, et le monstre, lorsqu'il ne multiplie pas les jump-scares, est parfois intéressant, le film fonctionne pas mal. Manque juste un peu de supplément d'âme...
No retreat, no surrender, de Corey Yuen (1986) 4/10 - Sorte de sous-Karate Kid qui aurait totalement sombré dans l'oubli sans l'apparition d'un second rôle mémorable joué par JCVD... La mise en scène est presque aussi ratée que le jeu des comédiens est médiocre (voir l'incroyable carrière de l'ensemble du casting). Mais ce véritable nanard teen-age garde une vraie portée divertissante, doublée d'une plongée caricaturale dans les années 80, et coiffée à la fin par quelques vraies scènes de baston.
Lady Snowblood, de Toshiya Fujita (1973) 7,5/10 - Pur film d'exploitation très stylisé, assez sanglant. La mise en scène est moins inspirée que dans d'autres films du genre, mais la fluidité du récit (vengeance, et rien d'autre) et le déchainement sanglant du film rendent ce film mémorable.
Lady Snowblood 2: Love Song of Vengeance, de Toshiya Fujita (1974) 6,5/10 - Suite plus tarabiscotée et politique... Les amateurs de kitsch et d'idées loufoques apprécieront, les autres ne s'ennuieront pas tout de même.
Hana, de Hirokazu Kore-Eda (2006) 8,5/10 - Une comédie sociale très sympa dans le monde des samourais. Le talent de Kore-Eda est manifeste dans ce film atypique, aux personnages nombreux mais tous attachants, qui raconte la vie d'un samourai chargé d'une vengeance, mais qui ne sait pas se battre...
Momotaro, de Mitsuyo Seo (1945) 7,5/10 - Un étonnant dessin animé de propagande, dans lequel oursons mignons et lapins jolis construisent des pistes d'atterrissage dans les iles et préparent leur parachute pour envahir l'ennemi, en chantant. Une curiosité mais un film assez charmant sur la forme.
Je ne regrette pas ma jeunesse, d'Akira Kurosawa (1946) 8/10 - Une intéressante réhabilitation du pacifisme, qui fait écho au Kore-Eda vu juste auparavant, mais surtout un émouvant récit d'amour dans lequel Setsuko Hara joue les mères courage... Kurosawa manifeste déja ici un sacré talent dans la narration.
FILMS REVUS:
Une page folle, de Teinosuke Kinugasa (1926) 7,5/10 - Merci à l'étrange festival de nous permettre de voir ce film très atypique et un peu cryptique dans les meilleures conditions...
Films des mois précédent
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- janvier 2011=Incendies (Villeneuve)
février 2011=Portrait of Jennie (Dieterle)
mars 2011=Orgueil et préjugés (Wright)
avril 2011=Murder by Contract (Lerner)
mai 2011=Vincent, François, Paul, et les autres (Sautet)
juin 2011=Les contes cruels du Bushido (Imai)
juillet 2011=Underworld (Von Sternberg)
aout 2011=L'heure suprême (Borzage)
septembre 2011=L'Apollonide, souvenirs de la maison close (Bonello)
octobre 2011=The ox-bow incident (Wellman)
novembre 2011=The Movie Orgy (Dante)
décembre 2011=Mission Impossible : le protocole fantôme (Bird)
janvier 2012=Take Shelter (Nichols)
février 2012=Gentleman Jim (Walsh)
mars 2012=Le miroir (Tarkovski)
avril 2012=Divorce à l'italienne (Germi)
mai 2012=La cabane dans les bois (Goddard)
juin 2012=Les meilleures années de notre vie (Wyler)
juillet 2012=Feux dans la plaine (Ichikawa)
aout 2012=Wichita (Tourneur)
septembre 2012=Baraka (Fricke)
octobre 2012=Les grandes espérances (Lean)
novembre 2012=Man Hunt (Lang)
décembre 2012=Wings (Shepitko)
janvier 2013=Les dimanches de Ville d'Avray (Bourguignon)
février 2013=Wings (Wellman)
mars 2013=Le bossu de Notre-Dame (Wise & Trousdale)
avril 2013=Comme des frères (Gélin)
mai 2013=Walkabout (Roeg)
juin 2013=Kekexili (Chuan)
juillet 2013=Doro no kawa (Oguri)
aout 2013=My Childhood (Douglas)
septembre 2013=Hoop Dreams (James)
octobre 2013=Pique-nique à Hanging Rock (Weir)
novembre 2013=Du rififi chez les hommes (Dassin)
decembre 2013=Heimat, chronique d'un rêve (Reitz)
janvier 2014=Hearts of Darkness: A Filmmaker's Apocalypse (Bahr & Hickenlooper)
fevrier 2014=The Grand Budapest Hotel (Anderson)
mars 2014=Voyage à Tokyo (Ozu)
avril 2014=Untel père et fils (Duvivier)
mai 2014=Seuls sont les indomptés (Miller)
juin 2014=Les harmonies Werckmeister (Tarr)
juillet 2014=La maison des geishas (Fukasaku)
aout 2014=The Act of Killing (Oppenheimer)
septembre 2014=White God (Mundruczó)
octobre 2014=Gone Girl (Fincher)
novembre 2014=Odd Man Out (Reed)
decembre 2014=Le retour (Zvyagintsev)
janvier 2015=Le Soleil brille pour tout le monde (Ford)
février 2015=Le vent (Sjostrom)
mars 2015=Eté précoce (Ozu)
avril 2015=The taking of Tiger Mountain (Hark)
mai 2015=Mad Max: Fury Road (Miller)
juin 2015=Vice versa (Docter)
juillet 2016=Johnny BelindaN(Negulesco)
aout 2015=Selon la loi (Koulechov)
septembre 2015=Gosses de Tokyo (Ozu)
octobre 2015=La baie sanglante (Bava)
novembre 2015=La vie passionnée de Vincent van Gogh (Minelli)
decembre 2015=La chanteuse de Pansori (Kwon-Taek)
janvier 2016=L'ange exterminateur (Bunuel)
février 2016=Le vieux Manoir (Stiller)
mars 2016=Un temps pour vivre, un temps pour mourir (Hsiao Hsien)
avril 2016=Vivre sa vie (Godard)
mai 2016=Nazarin (Bunuel)
juin 2016=Voyage à travers le cinéma français (Tavernier)
juillet 2016=Et tournent les chevaux de bois (Montgomery)
août 2016=Le festin de Babette (Axel)
septembre 2016=La region salvaje (Escalante)
octobre 2016=The Deep Blue Sea (Davies)
novembre 2016=La fille de Brest (Bercot)
decembre 2016=The Mermaid (Chow)
janvier 2017=Le cheval de Turin (Tarr)
fevrier 2017=Loving (Nichols)
mars 2017=The Lost City of Z (Gray)
avril 2017=Saving Sally (Liongoren)
mai 2017=The Tin Star (Mann)
juin 2017=Comme un torrent (Minnelli)
juillet 2017=Le monde lui appartient (Walsh)
aout 2017=Taking off (Forman)