Gros potentiel pour cette nouvelle série HBO avec une accroche vicelarde (la naissance de l'industrie du porno dans le New York des années 70) annonçant une sorte de Boogy Nights mais avec un produit au final plus proche de Starsky et Hutch pour la formidable reconstitution d'un New-York sale et dépravé (musique funk à l'appui) et de The Sopranos ou même beaucoup Deadwood pour la noirceur et l'âpreté. Aucun personnage vraiment sympathique à l'horizon du premier épisode qui pose l'ambiance et les personnages sans que l'on ne voit bien encore où les créateurs veulent en venir (si l'on a rien lu sur l'argument de la série). Malgré le sujet annoncé, on est loin du voyeurisme graveleux. Point de porno à l'horizon pour le moment, et l'on comprend rapidement que le plus important ne sera pas là mais dans la peinture d'une époque et d'un lieu.
Côté casting, on a droit à deux James Franco pour le prix d'un et plus sombre que jamais, cheveux noirs et moustache à l'appui. Mais surtout la toujours excellente Maggie Gyllenhaal qui fait le trottoir de façon très convaincante. A leurs côtés, les jolies Emily Meade (Money Monster) et Margarita Levieva (Spread) entourés d'un casting d'expérience de solides seconds rôles issus des grandes séries HBO (Lawrence Gilliard Jr., Gbenga Akinnagbe de The Wire, Gary Carr de Downton Abbey, Michael Rispoli de The Sopranos).
David Simon et George Pelecanos, ça me suffit. Pas besoin d'en savoir plus.
Mais j'ai cru comprendre que ça va donc parler de comment la Mafia à commencer à s'intéresser à l'industrie du porno ( quand elle s'est rendu compte du pognon que ça pouvait générer ). Je pense que les prochains épisodes seront forcément plus corsés. Pelecanos ne fait pas dans la dentelle quand il s'agit de décrire un univers violent.
J'attendrai une sortie vidéo pour découvrir cette nouvelle série dans les meilleurs conditions possibles.
Every day's a gift. It's just... does it have to be a pair of socks?
Vu le pilote, la reconstitution est en effet bluffante. Et la série a un ton d'une grande tristesse, la même qu'on ressent dans les passages blackxpoitation de "Vivre et laisser mourir"... Je me dis que j'ai pas vu "Mad Men" qui traite de la décennie précédente, faudrait...
Dirk Diggler wrote:Vu le pilote, la reconstitution est en effet bluffante. Et la série a un ton d'une grande tristesse, la même qu'on ressent dans les passages blackxpoitation de "Vivre et laisser mourir"... Je me dis que j'ai pas vu "Mad Men" qui traite de la décennie précédente, faudrait...
Mad Men se termine presque à la même période. C'est juste que c'est pas du tout le même milieu..
Ce qui m'intéresse, c'est le point de vue et la reconstitution des époques.
Je viens de visionner le deuxième épisode, je pense que ce sera une honnête série télévisée, un peu comme "Boardwalk Empire", mais pas du niveau de "Breaking Bad".
Maggie Gyllenhaal est très investie dans son rôle, et j"écris pas ça pour faire une mauvaise blague...
8 épisodes, c'était pas mal mais pas assez finalement. Après le sixième, les choses devenaient plus intéressantes, surtout le personnage de Candy joué par Maggie Gyllenhaal pour lequel on espère une fin heureuse... sans mauvais jeu de mots qui serait inapproprié dans le contexte de cette série... Maintenant, faut attendre une année pour savoir la suite...
Si Boardwalk empire est une honnête série TV bah putain y'a une sacrée liste de séries TV de merde !
Pour revenir à The Deuce. J'ai adoré de bout en bout. Maggie au top comme d'hab. Y'a aussi la petite Emily Meade qui joue dans the leftovers et James Franco qui joue un double role de la meilleure façon qui soit.
L'élite de ce pays permet de faire et défaire les modes, suivant la maxime qui proclame : « Je pense, donc tu suis. » Pierre Desproges Ma Collection - Mon Planning Achats
Dirk Diggler wrote:Maggie Gyllenhaal est très investie dans son rôle, et j"écris pas ça pour faire une mauvaise blague...
Oui, c’est le moins qu’on puisse dire. Même si elle n’est pas une grande star hollywoodienne, il est assez surprenant de la voir aller aussi loin. On a plus l’habitude avec les actrices américaines.
Gros potentiel de départ et au final une réussite totale dans la droite lignée des autres séries de David Simon avec surtout toute une galerie de personnages inoubliables. Qui me pourrait me dire quel est le morceau du générique de fin ?
Et sinon mes personnages préférés : Paul (Chris Coy), le barman Gay, Candy (Maggie Gyllenhaal), la prostituée indépendante ainsi que le réalisateur de pornos dont je ne trouve pas le nom d'acteur. Enfin j'ai été ravi de retrouver Chris Bauer qui m'avait tant impressionné dans The Wire.